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Résumé Le Provencal

du 02 septembre 1973

 

L'O.M. fait illusion une mi-temps

et NICE empoche le bonus (3-0) 

 

Ils disent

Choeur olympien : Incompréhensible !

NICE - Dès la fin du match alors que les joueurs regagnaient les vestiaires, nous avons rencontré M. Gallian tout seul dans les couloirs du stade du Ray :

"C'est incroyable, nous dit de loin le président, je ne m'attendais jamais à prendre trois buts ce soir. Nous avons mené tout le jeu ou presque voilà que nous devrons encore retourner à Marseille avec une sévère défaite. Qu'a-t-il bien pu se passer ? Je vous l'avoue franchement, je m'interroge avec insistance, et je ne parviens pas à trouver de réponse. Sans doute, notre gardien n'a pas été très heureux devant les attaquants niçois ? Mais tout de même j'estime que mes joueurs, notamment sur le plan offensif, se sont montrés plutôt lents, permettant le plus souvent aux défenseurs adverses de se regrouper. Enfin, n'empêche que le suis abasourdi par ce résultat. Décidément, cette saison 72-73 a débuté pour nous sous de mauvais auspices".

 Mario Zatelli, lui, était plutôt furieux sur la tournure des événements :

"Les spectateurs niçois ont chanté "nous avons gagné, nous avons gagné", nous dit-il dans un éclat de voix. Je ne trouve pas, pour à part, que leur équipe ait été extraordinaire. Elle a surtout bénéficié d'une chance insolente. Nous prenons ce but dès la première minute on se demande encore comment. Quant au coup de pied arrêté, il faudra se rendre à l'évidence, ils ne nous réussissent guère.

"Je le répète, notre adversaire n'a pas à se vanter bien haut de nous avoir battus, ce soir, surtout dans de telles conditions".

 BONNEL ACCABLÉ

Joseph Bonnel, pour sa part, était beaucoup moins volubile. Nous l'avons trouvé appuyé contre une porte les bras croisés et le regard perdu dans le vague ; visiblement, l'entraîneur olympien avait accusé le coup :

"Oui, c'est encore une triste soirée pour l'O.M., nous dit-il, d'une voix éteinte. J'avais prévu de mettre sur pied une certaine tactique. C'est-à-dire que j'avais dit à mes joueurs de se regrouper devant les assauts adverses pour mieux porter des contre-attaques. Hélas ! ce premier but à la première minute à bouleverser tous nos plans. L'O.M. à été ensuite obligé de se découvrir, ce qui a facilité les contre-attaques des Niçois. Mais franchement, il n'y a pas d'autres moyens pour essayer de rétablir l'équilibre".

 M. HAON, vice-président du club, lui, était surpris par l'ampleur du score :

"En fin de compte, je le crois, ce qui frappe le plus à l'issue de cette défaite, c'est le manque d'efficacité de notre ligne d'attaque. Veut bien admettre que notre défense porte une part de responsabilité puisqu'elle a permis trois fois à l'adversaire de trouver le chemin des buts, mais il faut bien reconnaître aussi que nous ne parvenons pas très souvent à nous mettre en position de tir. On se fie trop, à mon avis, à Skoblar, et quand Josip n'est pas en forme, ou dans un bon jour, on s'énerve, comme ce soir, vous voyez le résultat. Pourtant contre Nancy nous avions marqué deux buts sans Skoblar, puisque Kuzwowski et Franceschetti étaient les buteurs ce jour-là. Ce pouvait être encourageant, malgré le match nul concédé aux Lorrains. Hélas ce soir, notre attaque est restée muette. Et puis, vous l'avez vu, nous sommes très vulnérables sur les contres. Quand les attaquants niçois parent à toute vitesse de leur camp, ils ne trouvaient plus personne pour assurer à ce moment-là le marquage individuel nécessaire. En définitive, cela fait beaucoup de points à revoir".

 MAGNUSSON PAS DE CHANCE

Nous sommes allés ensuite demander son opinion à Roger Magnusson qui s'était mis en évidence sous le regard des spectateurs niçois :

"C'est vrai, nous a confié le Suédois, il y avait longtemps que je n'étais pas en aussi belle forme. Mais, vous l'avez vu, ce ne fut pas suffisant.

"Pour expliquer tous nos médiocres résultats, je ne saurais vous le dire de façon précise, mais un fait est certain : l'O.M. cette saison n'a pas de chance. Je me souviens durant les années 70-72, c'est nous qui parvenions à marquer des buts heureux. Maintenant la roue a tourné, et les Niçois, sans aucun doute, en ont bénéficié tout à l'heure."

 Georges CARNUS, qui avait été le héros malheureux de la soirée, nous a aussi donné son opinion :

"Sur le premier but de Loubet, je n'ai pas vu la balle venir. Quant au coup franc marqué par Adams, il faut croire que c'est une fatalité qui s'acharne sur l'O.M., mais de toute façon, quelque chose ne tourne pas rond dans cette équipe, les joueurs se cherchent, les liaisons sont difficiles. Et pourtant, on ne peut pas dire que mes camarades aient fait une mauvaise partie d'ensemble. Il faudra se dépêcher de trouver un remède assez vite, car je suis persuadé pour ma part, que quelque chose nous empêche de nous exprimer."

 Robert BUIGUES, lui, comme tous ses coéquipiers, était encore sous l'effet d'une grosse déception :

"Voilà qui promet des mauvais jours, nous dit-il dans un hochement de tête. Je vous avouerai franchement que je n'arrive pas à comprendre. Nous avons été battus exactement de la même façon qu'à Nîmes, alors que nous commencions à prendre le match en main. Nous sommes arrivés à un point tel que mes camarades qu'on ne sait plus vraiment comment jouer au football".

Nous sommes allés trouver SKOBLAR au sujet du petit incident qui l'avait opposé à l'arbitre.

"Quand j'ai repris le centre de Magnusson, nous répondit Josip, la balle fut déviée en corner par un défenseur niçois. Je faisais simplement remarquer au directeur de jeu que la sortie de but était niçoise et non pas marseillaise. Mais je précise que je me suis exprimé très gentiment. L'arbitre a voulu poursuivre son idée jusqu'au bout, j'ai eu certes le tort de m'énerver, mais quand nous sommes rentrés sur le terrain à la mi-temps, M. Vautrot a reconnu qu'il avait tort. Il m'a même dit : que voulez-vous, tout le monde peut se tromper". Mais entendant, me voilà encore avec un avertissement sur le dos."

Enfin opinion de Bernard BOSQUIER. Le capitaine était plutôt en colère, après cette défaite.

"On nous dit que les Niçois n'ont pas été bons, mais ils n'en ont pas moins réussi à nous marquer trois buts. Que serait-il advenu alors, si nous avions eu affaire à une bonne équipe ?"

Jean FERRARA

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Les Niçois satisfaits

Dans les vestiaires niçois, on n'exultait pas mais on ne cachait pas non plus sa satisfaction. Le président Loeillet était radieux et devait nous dire :

"On ne pensait pas gagner sur ce score. L'équipe a joué sérieusement et ce qui m'a surtout fait le plus plaisir c'est le va-et-vient de toute l'équipe".

Satisfait, le blond Suédois Eriksson était aussi, mais il restait calme envers et contre tous.

"L'O.M. 73-74, ce n'est plus l'O.M. des années précédentes et sur le vu de son match ce soir à Nice, ce n'est qu'une équipe bien moyenne et qui joue très lentement. Je suis même quand même content pour les trois points."

Armand Marino, le directeur sportif, ne s'est senti vraiment soulagés qu'après le deuxième but niçois :

"Il a libéré notre équipe et assommé l'O.M."

Sur la table de massage Isnard soignait une balafre de plusieurs centimètres à la cuisse gauche : "Skoblar s'est excusé, je ne lui en veut pas, mais quand même, il aurait pu retenir son pied".

Quant à Loubet, qui avait mis le feu aux poudres dès la première minute, il était évidemment très heureux de cette victoire, mais toujours un peu marseillais de coeur, il trouvait le score un peu sévère pour ses anciens partenaires.

Quant à Snella, l'entraîneur niçois, vu l'importance de cette rencontre, il était satisfait du match sur le plan de la qualité :

"Je m'attendais à un combat et nous avons eu droit à un très bon match de championnat, au cours duquel O.M. a eu de très jolis mouvements. Évidemment le premier but de Loubet a fait pencher la balance, et nous avons eu quand même de la réussite sur le deuxième but marqué sur coup franc par Adams. Ce sont des choses qui comptent dans un match, surtout de cette importance.

D.C.

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Les commentaires

Une étonnante carence collective

NICE - Pour les deux adversaires qui se partageaient une peu reluisante onzième place, après avoir été cités parmi les principaux favoris du championnat, la soirée d'hier était d'importance.

Alors que les portes des vestiaires demeuraient closes, la tension des responsables était telle que l'un d'eux, un niçois, qui n'osait croire à ce moment-là au triomphe de son équipe nous glissait :

"Dans le fond, un nul arrangerait parfaitement nos affaires à tous... Ainsi, personne ne crierait trop fort, en cas d'échec dans nos deux villes". Alors qu'un humoriste s'ajoutait : "Pourquoi pas un nul, trois à trois, pendant que vous y êtes ? Il permettrait à nos deux équipes empocher le bonus !"

Plaisanterie mise à part, on n'osait pas, dans les deux camps, envisager la possibilité d'une défaite trop grosse de conséquences pour une opinion qui, à Nice comme à Marseille, est prompte à s'enflammer.

Dans ces conditions d'extrême tension, on aurait pu supposer que l'O.M. ne parviendrait pas à remonter le coup du sort s'abattit sur lui dès la 20e seconde de jeu.

On n'est jamais trahi que par les siens...

La balle faiblement renvoyée par la défense, revenait vers Charly Loubet qui trompait son ami Carnus d'un tir de plein fouet de 20 mètres. C'était le lucky-punch par excellence qui changeait toutes les données du problème.

En effet, cette réussite niçoise allait contraindre l'O.M. n'ont pas à attaquer inconsidérablement, mais à se livrer plus qu'il ne l'aurait souhaité, alors que, par réciprocité, les locaux devenaient conservateurs.

Il eut donc le spectacle plutôt surprenant d'un O.M. s'installant dans le clan azuréen, alors que les Niçois solidement installés sur leurs positions, lançaient des contre-attaques extrêmement dangereuses.

C'est ainsi que Skoblar, de la tête, et surtout Kuszowski, à bout portant, eurent des occasions très nettes d'égaliser, alors que de leur côté, Chorda, Molitor et Jouve, échouaient d'extrême justesse, puisque le tir du premier nommé, notamment, était renvoyé par la transversale.

Au repos donc, rien n'était joué et l'O.M. paraissait avoir passé un cap difficile. On pouvait considérer que, au cours de cette première période rondement menée il aurait pu avec un peu de chance, refaire son retard après avoir fait l'essentiel du jeu, ou, dans le cas d'une réussite azuréenne maximum, sombrer définitivement.

En seconde mi-temps, on vit encore, pendant un bon quart d'heure, l'équipe marseillaise dans le camp de sa rivale, qui ne conservait en permanence que deux hommes en pointe : Molitor et Loubet.

Ce faisant, l'O.M. s'exposait d'ailleurs plus dangereusement aux "contres" niçois. Ce n'est cependant pas un raid solitaire qui allait provoquer sa perte mais une nouvelle fois un coup de pied arrêté, un coup franc exécuté au-delà de la limite par Adams, dont le tir puissant à ras de terre, troua le mur marseillais, surprenant, également, Carnus, masqué par ses camarades.

C'était, on le conçoit, la fin des espoirs olympiens. Nice, enfin décontracté, manoeuvrant jusqu'à la fin avec facilité, ses techniciens s'en donnant alors à coeur joie et, arrachant le bonus.

Il reste maintenant à savoir si l'O.M., qui fit apparemment le jeu pendant près d'une heure, fut, hier soir, bon et malheureux, où s'il fut, comme semblerait l'indiquer le score, une proie assez facile pour l'adversaire niçois sur de lui, laissant venir comme on dit, et jouant au chat et à la souris.

Les choses ne sont jamais aussi simples. Disons plus plutôt que l'O.M., comme précédemment à Nîmes, joua de façon plutôt agréable pendant une heure, sans pour autant se montrer efficace, aussi bien en défense qu'en attaque.

Sans doute, son jeu décomposé fit-il alors illusion. L'équipe marseillaise, hier soir, ne fut pas victime de grosses défaillances individuelles, et c'est bien ce qui me paraît le plus inquiétant dans son cas, car si cela était, on pourrait peut-être trouver un remède. Le plus terrible, c'est que nous avons eu longtemps l'impression de voir un bon O.M., et puis crac ! trois à zéro ! C'est à y perdre son latin.

Louis DUPIC

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Le fait du match

Un jeu "trop petit"

NICE - Quel est le fait marquant de cette rencontre ? A dire vrai, il en existe plusieurs, à commencer par ce but de Loubet qui, dès la première minute, donne l'avantage aux Niçois.

On pouvait aussi mettre l'accent sur le coup franc marqué par Adams et qui enlevait pratiquement toute chance à l'équipe marseillaise. Mais ce qui nous a le plus frappés, au cours de cette rencontre, c'est cette sensation d'impuissance de l'attaque marseillaise.

Même au fort de sa domination, elle n'a mis que très rarement Baratelli à contribution. Les joueurs marseillais monopolisaient bien la balle, mais leurs attaques évoluaient dans un mouchoir de poche. (Nous avons compté quatre ou cinq passes successives pour gagner en définitive quelques mètres). Résultat : les défenseurs niçois et même les autres avaient largement le temps de retourner devant leur but.

Voilà pourquoi, sans aucun doute, l'attaque marseillaise est restée muette, hier soir. C'est un sujet de toute évidence sur laquelle il faudra se pencher à l'avenir.

J.F.

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Les réponses aux questions

que vous vous posez

 Comment expliquer qu'une nouvelle fois l'O.M. ait subi une lourde défaite après avoir joué pendant une heure de façon plutôt agréable ?

D'anciens joueurs devenus entraîneur, comme Dominique Colonna ou Jean Luciano, nous disait, après coup :

"Il est vrai que l'O.M. a donné en première mi-temps l'impression de mener le jeu, mais on peut penser que l'équipe marseillaise, au cours de cette période, a surtout fait illusion. En effet, il semble qu'elle soit incapable de changer de rythme de façon assez saccadée pour surprendre son adversaire. Dans le fond, l'O.M. a un style périmé, et c'est sans doute ce qui explique ses malheurs."

Pour notre part, nous nous souvenons de cette façon dont furent accueillis, après la défaite de Nîmes, les commentaires de Kader Firoud, répondant à nos questions concernant justement la bonne première mi-temps de l'O.M. L'entraîneur nîmois nous avait dit alors :

"Nous avons laissé venir, et ensuite nous les avons "cueillis" facilement".

Il semble bien que c'est ce qui se soit produit également hier soir. Il est probable qu'après avoir marqué un but d'entrée, Nice a quelque peu joué au chat et à la souris avec l'O.M., le laissant venir pour l'estoquer plus sûrement en deuxième mi-temps.

 Les joueurs marseillais ont-ils particulièrement démérité ?

Justement non, et c'est bien ce qui nous paraît le plus inquiétant dans le cas de l'O.M.

Si on avait remarqué de grosses défaillances individuelles on pourrait peut-être apporter un remède en effectuant des retouches à cette équipe. Mais il semble que les joueurs marseillais aient joué honorablement, même si ce fut à un rythme lent pendant une heure, pour laisser ensuite complètement la direction de la partie à leur adversaire.

 Peut-on parler de malchance ?

Il est certain que l'O.M., au cours de la période cruciale du match, n'a pas eu une grande réussite. Il est en effet rare que l'on encaisse deux buts comme ceux qui furent marqués par Loubet et Adams. Mais il semble que la chance, il faille également l'aider en se montrant efficace, ce qui ne fut pas le cas de l'équipe marseillaise.

 L'O.M. a-t-il perdu sa saison ?

Sur le plan du championnat, il apparaît que désormais les carottes sont cuites. Nous ne voyons pas en effet comment l'équipe marseillaise, à moins d'une remontée fantastique, pourra combler le retard qu'elle a pris en quelques semaines de compétition. Mais on sait qu'en football la loi et évolutive, rien ne dit qu'elle ne vaudra pas à son public de grosses satisfactions en Coupe d'Europe et en Coupe de France.

 Que faudrait-il faire, existe-t-il un remède miracle ?

Si ce remède hésite, nous sommes certains que le président Gallian et l'entraîneur Bonnel le paieraient extrêmement cher. Si quelqu'un le détient, il peut faire des offres secrétariat de l'O.M., nous sommes sûrs qu'il sera bien accueilli.

Nous cessons de badiner. Disons que le seul remède qui pourrait améliorer actuellement le rendement de l'O.M. s'appelle l'efficacité.

En effet, c'est bien l'efficacité qui aura le plus manquée, aussi bien en attaque qu'en défense, à certains moments, à cette malheureuse équipe marseillaise.

 Comment se présente l'avenir ?

Il se présente évidemment de façon plutôt sombre, mais comme nous le disions plus haut, en football, les choses changent très vite, et rien n'indique que cette équipe marseillaise, dans les productions sont actuellement décevantes et malchanceuses, ne nous vaudra pas une belle revanche.

L.D.

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Le match en bref

Le match a commencé par un coup de théâtre, puisque sur une percée de Huck et un centre de Jouve, mal repoussé par la défense marseillaise, Loubet, de 22 mètres, du gauche, trompait Carnus d'un tir à ras de terre. Cueilli à froid, l'O.M. chercher à s'organiser, mais c'était encore Huck qui obligeait Carnus à intervenir sur la tête de Molitor, 6e minute.

Puis l'O.M. a fait illusion pendant une demi-heure en dominant territorialement, mais sans pouvoir concrétiser cette légère supériorité.

Après quelques actions niçoises (tir de Chorda sur la barre et tête de Molitor), le jeu s'est durci après la 30e minute, et l'avertissement concédait par Skoblar, 34e a coïncidé avec une réaction niçoise concrétisée par un tir croisé de Jouve sur le poteau, qui aurait mérité un meilleur sort.

Après la pause, l'O.M. a fait à nouveau illusion pendant dix bonnes minutes.

Encouragés par leur public, les Niçois maintenaient leur pression, et, coup sur coup, Huck et Adams débordaient sur la droite. Si Chorda croisait trop son coup de tête sur le centre de Huck, Jouve par contre, après un bon contrôle de la poitrine dans les 18 mètres marseillais, lobait astucieusement Carnus. C'était le 3e but et le bonus pour les Aiglons qui maintenant maintenaient leur pression et se montraient encore très dangereux cinq minutes plus tard, grâce à une belle action de jours.

Le 3e but de Jouve n'a été que la conclusion logique d'une supériorité et d'une décontraction qui n'a fait que s'affirmer au fil des minutes.

Désir CARRE

 

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