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Article de om.net

du 22 février 2009

OM 0-0 Le Mans : Tellement frustant

 L'OM n'a pas saisi l'occasion de remonter à la deuxième place, malgré une domination de tous les instants en 2e période. Les Olympiens sont troisièmes, à un point de Paris et sept de Lyon.

L'occasion était belle. Et même un peu plus que cela encore avec le nul de Bordeaux à Saint-Etienne. Mais la défense regroupée du Mans a eu raison de la bonne volonté olympienne. La moitié de terrain mancelle a été en état de siège durant toute la deuxième mi-temps. L'équipe de Jeandupeux n'a pas rendu les armes pour autant. Le bloc formé a résisté à tout. " On ne peut pas dire que les joueurs n'ont pas essayé, ne se sont pas battus. Mais la prestation d'ensemble n'était pas assez bonne. Nous avons beaucoup eu le ballon, mais nous n'avons eu que deux ou trois occasions. C'était trop peu ", analysera Erik Gerets.

Taiwo a lancé quelques missiles, Civelli a failli battre Pelé d'une tête renversée, alors que Niang n'a pu cadrer les siennes. Et on complétera par le penalty non-sifflé sur Valbuena, en première période. Déséquilibré par le pied de Geder en pleine surface, le milieu de terrain ne put poursuivre son action. Mais l'arbitre n'y vit pas de motif à sanction.

Pour le reste, l'OM fut d'abord franchement contrarié. Avant de mieux combiner sur la fin de première période, dans les petits espaces.

Puis, deuxième mi-temps, changement de décor. Il n'y eut guère plus que les Phocéens sur le terrain. Le Mans, qui avait eu une belle possibilité par Lamah avant le repos, ne sortit, pour ainsi dire, plus du tout.

La construction ne passionnait plus les Sarthois. Ils abandonnèrent clairement le ballon, se laissant volontiers dominer pour gagner en compacité. Encore fallait-il bien utiliser le cuir. Les Olympiens s'escrimèrent à varier les angles d'attaque. Par du jeu court, en manquant parfois de précision. Dans les airs aussi, avec plusieurs bons centres mal négociés. Et en changeant régulièrement le jeu d'un côté vers l'autre pour étirer au maximum la formation muciste.

Sentant que la décision ne pointait pas à l'horizon, Erik Gerets lança Ben Arfa puis Wiltord pour apporter de la vitalité et des idées. Mais, malheureusement, il n'y eut jamais dans le onze phocéen le geste décisif, déstabilisateur, qu'il fallait pour faire craquer Le Mans pour de bon. Frustrant.

Auteur : Lauret Oreggia

 

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