OM1899.com

.Article de om.net

du 02 novembre 2017

 

L'OM s'incline au Portugal

 

Malgré quelques occasions en fin de première période et en début de seconde, les Marseillais ont subi la loi de Guimaraes en encaissant un but en fin de partie. En six matches, l'OM ne s'est jamais imposé au Portugal.

Comme à son habitude pour les matches d'Europa League, Rudi Garcia a largement remanié son équipe. Par rapport au succès à Lille, dimanche dernier, seuls quatre joueurs sont à nouveau titulaires : Mandanda, Rami, Gustavo et Sanson. La rotation est donc de mise pour l'entraîneur marseillais qui a dans un coin de son esprit le match de dimanche, à domicile face à Caen.

La rencontre met du temps, beaucoup de temps à démarrer. Malgré l'apport des latéraux olympiens et du bon travail du trio Njie-Sanson-Lopez, il faut attendre la demi-heure de jeu pour voir le premier tir cadré. Une tentative signée Njie. Gustavo a également tenté sa chance de loin, sans succès. La première période, plutôt morne jusque-là, s'est emballée dans les cinq dernières minutes avec trois occasions franches. La première était pour les Portugais : après une jolie combinaison, la frappe de Martins a été contrée par Kamara. Les deux autres opportunités étaient pour l'OM. Un mouvement collectif a amené le ballon dans la surface adverse et après une remise de la tête de Germain, Njie manquait sa reprise. Dans la minute suivante, sur un centre d'Amavi, Sanson ne parvenait pas à couper suffisamment la trajectoire du ballon. Les deux équipes rejoignaient les vestiaires sur un score nul et vierge.

Les vingt premières minutes de la seconde période étaient complétement pour l'OM. Les Marseillais avaient tout : la maîtrise du jeu, le contrôle du jeu et des occasions. La plus importante était l'oeuvre de Njie, après une belle interception de Gustavo, mais le Camerounais tentait un grand pont sur le gardien de Guimaraes... Le ballon était dégagé par la défense. Le contre portugais de la 64e minute conclu par une frappe de Martins sur la transversale de Mandanda a marqué une fracture dans cette période. A partir de ce moment, les Olympiens ont subi alors que les locaux ont pris confiance en eux. Raphinha tentait sa chance dans la surface, le gardien olympien repoussait du pied.

Les entrées de Thauvin, puis de Sakai, qui permettait à Sarr de jouer plus haut devaient apporter encore plus d'allant dans les attaques marseillaises. Mais à dix minutes de la fin, Heldon adressait un centre parfait pour la tête de Hurtado qui ajustait Mandanda. Rudi Garcia décidait alors de jouer le tout pour le tout avec l'entrée en jeu de Mitroglou. Malgré une équipe fortement portée vers l'attaque avec Njie, Germain, Sarr et Mitroglou, mais réduits à dix après l'expulsion de Kamara, pour son second carton jaune, les Olympiens n'ont pas réussi à revenir au score et peuvent regretter les occasions manquées de la fin de la première période.

Au classement, après la défaite, l'OM reste à la seconde place mais voit Vitoria et Konyaspor revenir à deux longueurs.

Auteur : Frédéric Rostain

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Article de laprovence.com

du 02 novembre 2017

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L'OM et Evra craquent à Guimaraes

Les Olympiens ont été battus sur le terrain par les Portugais du Vitoria Guimaraes (1-0) lors de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue Europa. Evra a, quant à lui, craqué avant la rencontre

C'est typiquement le genre de soirée que l'on peut qualifier de cauchemardesque. L'OM a vécu ce jeudi soir une soirée très compliquée sur la pelouse de Guimaraes. Sur le terrain, les joueurs de Rudi Garcia ont concédé en fin de match une défaite assez logique (1-0). Avant la rencontre, Patrice Evra s'est quant à lui distingué en envoyant un coup de pied à un supporter de l'OM. Il a donc été expulsé avant même le coup d'envoi du match.

Evra disjoncte avant la rencontre

L'épisode a eu lieu avant le coup d'envoi de la rencontre. Pendant l'échauffement, le défenseur latéral gauche de l'OM de 36 ans a asséné un violent coup de pied à un supporter marseillais, après avoir été copieusement insulté par les fans olympiens.

Un geste qui lui a valu une expulsion avant même le début des débats entre les Portugais et les Marseillais lors de la 4e journée de la phase de poules de la Ligue Europa.

La partie démarrait alors après ce triste épisode pour l'ex-international français. Le Vitoria Guimaraes dominait le début de partie. Mais l'OM se remettait tranquillement de ce premier temps fort des Portugais. Peu à peu, les Olympiens ont ensuite pris le contrôle de la partie. Mais sans arriver pour autant à se montrer dangereux. Finalement, c'est en fin de première période que les deux formations ont eu leurs occasions franches. Rafael Martins était tout près d'ouvrir le score. Heureusement pour l'OM, son tir était contré par Jordan Amavi, de retour en tant que titulaire (40e). Trois minutes plus tard, Morgan Sanson se procurait une opportunité. Sur un centre d'Amavi, il n'a pas réussi à cadrer sa reprise de la tête (43e). Les deux équipes rentraient alors aux vestiaires sur un score de parité nul et vierge (0-0).

Hurtado punit l'OM

A la reprise, le rythme de la rencontre ne s'est pas accentué. L'OM avait globalement le contrôle du match. Mais le manque de précision dans la dernière passe ou le dernier geste faisait clairement défaut à l'OM. Valère Germain était toujours muet à la pointe de l'attaque olympienne. Et, en fin de match, les Olympiens ont été punis. Sur un centre venu de la droite d'Heldon, Paolo Hurtado se trouvait à la réception et catapultait le ballon dans les filets de Steve Mandanda (1-0, 80e). L'OM était K.-O. debout et, à dix minutes du terme de la rencontre, la soirée prenait une tournure cauchemardesque. A quatre minutes de la fin du match, Boubacar Kamara récoltait un deuxième carton jaune. Il était donc expulsé à son tour (86e). Le point final d'une très triste soirée pour la maison bleue et blanche.

Seul point positif de la soirée, l'OM a vu les deux autres formations de la poule I de la Ligue Europa se neutraliser. Salzbourg et Konyaspor ont fait match nul (0-0). Résultat, ce score de parité permet aux joueurs de Rudi Garcia de conserver leur deuxième place du groupe I après quatre journées disputées. Ils ont toujours 6 points au compteur, soit deux de plus que le Vitoria Guimaraes et Konyaspor (4 unités chacun). L'OM pointe à deux points de Salzbourg, leader du groupe.

Auteur : Pierre-Antoine Trossero

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 Article de La Provence

du 03 novembre 2017

 

OM : un beau gâchis

Evra expulsé avant le match, Kamara pendant, l'OM battu hier soir à Guimaraes (1-0), la qualification en 16e de finale de la Ligue Europa remise en cause

Quel gâchis ! L'OM avait l'occasion de se rapprocher de la qualification en éliminant Guimaraes, de gagner enfin au Portugal et de poursuivre sur une bonne série. Mais voilà, l'équipe olympienne a encore oublié de gagner, comme à Salzbourg et a fini par se faire punir par un adversaire inférieur.

Sale soirée, avec une remise en cause de la qualification, Konyaspor n'ayant pas cédé non plus, et deux cartons rouges. Le second, dans le jeu, pour Bouba Kamara fait partie des aléas du foot mais le premier, de Patrice Evra, avant le coup d'envoi à la suite d'incidents inédits, est une tache pour le club qui risque de payer cher ce nouveau voyage infructueux au Portugal.

Les occasions, il faut les transformer

L'OM avait pourtant largement les moyens de gagner ce match. Meilleure circulation de balle, individualités supérieures, occasions... Mais voilà, les occasions, il faut les transformer. Surtout face à un adversaire porté par l'orgueil et l'énergie du désespoir, qui ne voulait pas concéder un nouveau revers et qui avait déjà accroché le Red Bull Salzbourg lors de la première journée dans son antre. Mais pour transformer les occasions, il aurait fallu plus de mordant dans le dernier geste, celui dont a surtout manqué Clinton Njie.

Certes, les regrets auraient pu être partagés avec des occasions nettes de part et d'autre, l'OM ayant le mérite d'entrer assez vite dans le match, en dépit d'une poussée initiale des Portugais, alors que l'on pouvait craindre que les incidents de l'échauffement n'aient détourné les joueurs de leur objectif.

Il est vrai que sur le terrain, ça a vite été électrique, les joueurs de Guimaraes, comme à l'aller, laissant volontiers traîner la semelle, surtout sur Lopez et Sanson, le jeune Kamara ne se laissant pas impressionner et mettant lui aussi du coeur à l'ouvrage en matière de contacts musclés. Trop en définitive, puisqu'il a fini par prendre un carton jaune puis un rouge.

4-4-2 puis 4-2-3-1, rien n'y fait

L'OM en a toutefois profité pour se créer des occasions. Les regrets sont là. Dans ces frappes de Clinton Njie, l'une dans les bras de Silva (29), l'autre beaucoup trop molle (42), sur une remise intelligente de la tête de Valère Germain, au terme d'une belle action collective Sarr-Lopez-Sanson. Le pompon venant à l'heure de jeu, avec une tentative encore trop molle de grand pont sur le gardien, vers lequel Luiz Gustavo l'avait habilement lancé.

On reprochera moins au Brésilien de n'avoir pas cadré son tir à terre et on ne comprend pas trop comment Morgan Sanson a pu rater le cadre, de la tête sur un centre d'Amavi, juste avant la pause. Ceci compensant cela, Rafael Martins venait lui aussi de manquer deux occasions en or, la première fois en étant contré par Rami, sur un centre de Konan, et la deuxième en croisant trop sa reprise au premier poteau.

Pour essayer de déstabiliser l'équipe portugaise, Rudi Garcia avait alterné entre le 4-4-2 du coup d'envoi, avec Sanson à gauche et Njie aux côtés de Germain, et un 4-2-3-1 classique, avec le Camerounais à gauche et Sanson en neuf et demi, mais c'est la sortie de Luiz Gustavo qui a fini par déséquilibrer l'équipe, même si, en sa présence, Rafael Martins avait tiré sur la transversale et Raphinha sur Mandanda. Comme à Salzbourg, l'OM a fini par céder sur un centre de Heldon, repris de la tête par Hurtado.

Le gâchis complet...

Auteur : Mario Albano

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Evra, mauvais kung-fu panda

Insulté pendant l'échauffement, le latéral gauche a mis un coup de pied à un supporter de l'OM

C'est le geste de la soirée. Et on aurait franchement préféré s'en passer pour tout ce qu'il véhicule. Copieusement insulté par les supporters de l'OM durant l'échauffement, à quelques minutes seulement du coup d'envoi du match contre le Vitoria, Patrice Evra a complètement craqué en expédiant un coup de pied, du gauche s'il vous plaît, dans la bouche d'un fan olympien mécontent.

"Dégage de l'OM !", "T'es nul !", lui disaient-ils, notamment, avant de lui déverser un tombereau de noms d'oiseaux, en chanson, dans les oreilles. Des invectives envoyées au visage de l'ex-Mancunien durant une demi-heure, à peu près. D'abord détendu, l'ancien international leur répondait par des baisers, envoyés depuis le terrain, où il s'échauffait en compagnie des remplaçants du soir. Il est allé les voir pour demander des explications. Devant leur insistance, il s'est fissuré une première fois en tirant un ballon en direction du parcage, rempli par un peu moins de 500 supporters (encadrés par seulement 13 stadiers de l'OM). Ils ont alors dégoupillé et quitté leur zone en enjambant les barrières pour venir à son contact, alors que la sécurité portugaise était absente.

Exclu avant la rencontre, du jamais vu

Les coéquipiers d'Evra, des membres du staff et de la sécurité se sont alors mis au milieu pour éviter la confrontation entre les Marseillais et le natif de Dakar. Rolando a même essayé de retenir son partenaire, tout comme Adil Rami et Paolo Casale, un préparateur physique. Quelques gifles sont parties, mais aussi des câlins, pour Luiz Gustavo, qu'on a vu enlacé. "Tonton Pat (atras)" les a contournés grâce à un jeu de jambes rapide et précis, s'est élancé dans les airs pour, finalement, viser la tête de cet individu énervé... Rapatrié illico vers le banc de touche marseillais, Patrice Evra a ensuite été logiquement exclu par Tomas Bognar, l'arbitre de la rencontre, juste avant le coup d'envoi. Du jamais vu ! Il a donc regagné les vestiaires la tête basse.

Pendant que cette scène surréaliste prenait corps dans l'enceinte de l'Estadio D. Afonso Henriques, et dans la confusion générale, d'autres "fans", qui avaient envoyé des projectiles sur les fidèles socios portugais, se sont retrouvés face à d'autres ultras viramanenses. Les coups ont plu de toutes parts, nécessitant l'intervention des forces de l'ordre. Le mal était déjà fait.

Alors, Patrice Evra - Éric Cantona, même combat ? Pas vraiment puisque le "King", en janvier 1995, avait visé un fan de l'équipe adverse en quittant le terrain. Dans une autre mesure, au stade Vélodrome, Djamel Belmadi, en mars 2001, avait envoyé une chaussure sur un fan de l'OM. Dans un temps plus lointain, à la fin des années 50, Jean-Jacques Marcel était lui monté dans les tribunes du Vel' pour en castagner un. Voilà pour l'historique non-exhaustif.

Quelle décision va prendre l'OM ?

"I am craaaaaaaaaaaaaaaazy", criait le joueur débarqué de la Juventus en janvier sur son dernier chef-d'oeuvre posté sur les réseaux sociaux en début de semaine. Une vidéo dans laquelle on le voyait grimé pour fêter Halloween. Des facéties qui ne sont pas du tout du goût des supporters, vu le niveau qu'il affiche. À tort ou à raison...

Pendant ce temps, à 21h06, le site de l'UEFA voyait les choses autrement. "Il y a une belle ambiance à Guimaraes ce soir", pouvait-on lire sur le direct de la rencontre. Sauf que l'instance européenne va se pencher sur son cas et celui du Vitoria pour l'absence de sécurité. Toujours est-il que, pour le joueur, la sanction pourrait être très lourde. "Canto", à son époque, avait pris neuf mois de suspension ! De quoi finir, à 36 ans, une carrière de façon pathétique.

La question qui se pose, désormais, est de savoir quelle décision va prendre l'OM par rapport à Evra mais aussi ses supporters. Pour le joueur, on ne voit guère d'issue après un tel geste. Sa présence à Marseille, qu'on le veuille ou non, est un réel problème, voire un danger, pour lui, évidemment, mais aussi pour le club olympien. Qui pourrait prendre la décision de s'en séparer pour une faute professionnelle évidente. "Moi, j'aime où il y a la merde", confiait-il avec élégance dans nos colonnes. Là, il s'y est mis tout seul. Comme un mauvais kung-fu panda...

Auteur : Jean-Claude Leblois

 

 

 

 

 

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