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Résumé Le Provencal

du 09 mars 1954

 

Lutte âpre et passionnée à Lyon, où après

un départ désastreux (1 BUT CONTRE ET ANDERSSON HORS DE COMBAT en 8 MINUTES)

l'O.M. élimine le Racing Club de Strasbourg (2-1)

au terme d'un match assez pauvre en qualité

(D'un de nos envoyés spéciaux : Lucien D'APO )

LYON (par téléphone) - L'équipe de l'O.M., c'est un peu, pour les foules sportives de France, ce que les vedettes de cinéma sont pour les midinettes. On la critique avec férocité, mais en vient la voir avec un empressement non dissimulé.

Et c'est ainsi qu'à l'heure du coup d'envoi, 20.000 personnes, ou davantage, sont, dans ce vaste stade de Gerland, rangées comme des soldats de plomb dans une vitrine.

Il fait très beau. Un vent léger fait frissonner les drapeaux.

Le temps de faire un rapide recensement des supporters marseillais, équipés des traditionnels fanions bleus et blancs, et déjà le match commence, dans le vrombissement d'un "Allez l'O.M. !" On ne peut plus généreux.

Mais tout ne va pas pour le mieux dans les rangs olympiens, un peu surpris par le départ enthousiaste des Alsaciens.

C'est néanmoins à Nocentini que revient l'honneur du premier tir au but. Sans conséquence, d'ailleurs.

Plus dangereux sont les mouvements de la ligne d'avants strasbourgeois qui, grâce à Humpal harcèlent un moment le trio défensif marseillais.

Autour de l'Humpal de tenter sa chance. Angel pare. Il recommence. Angel stoppe à nouveau.

Mais que fait donc l'O.M. ?

Strasbourg grâce à sa ligne de demis Krug -Kaelbel - Dreyer, à toutes les initiatives.

Humpal véritable feu follet, va de droite à gauche, descend, revient et empoisonne littéralement tout son monde par la subtilité de son jeu.

Et le voilà encore sur les buts de l'O.M.. Mesas s'emparent du ballon, veut dégager, ce qu'il ne réussit qu'imparfaitement. Et la balle va dans les pieds de Carré.

Johansson a vu le danger. Il bondit pour renvoyer encore la sphère de cuir entre les chaussons de Humpal, complètement démarqué.

L'entraîneur strasbourgeois n'a alors aucune peine, dans cette position avancée, pour battre Angel sans rémission.

Il y a 6 minutes que l'on joue.

Les fanions de l'O.M. disparaissent un à un dans les tribunes.

Premier coup dur

Le jeu reprend.

On a, malgré tout, encore confiance dans le clan olympien. Certes, en ces premières minutes, le demi centre alsacien Kaelbel semble avoir, pendu autour du cou, un écriteau sur lequel est inscrit : "Défense de passer".

Mais Gunnar Andersson, l'enfant chéri des marseillais, présent, ne s'en soucis pas. On a même l'impression que, si la menace était inscrite sur les portes de l'enfer, il en sourirait pareillement.

Soudain, le drame !

Andersson lancé par Ben Barek s'échappe. Il brûle un, deux, trois adversaires, s'apprête à shooter... Mais non ! Il s'écroule comme une poupée de chiffon et reste à terre, définitivement hors de combat.

Sa cuisse n'a pas tenu. L'O.M. va jouer à dix, et tout cela s'est passé en quelques secondes.

L'O.M. est dominé

Le match n'a commencé que depuis huit minutes. Que va-t-il advenir de cette équipe olympienne favorite dans les meilleures proportions avant le coup d'envoi ? Gunnar Andersson est maintenant ailier pour la forme. Palluch le remplace au centre de la ligne d'attaque. On note un très beau tir de Nocentini à la dixième minute, que Kress bloque en plongeant. On note aussi une belle échappée de Humpal qui se termine par un tir qui vient heurter l'armature métallique de la cage et puis un corner pour l'O.M. que Palluch met dehors (15e minute).

C'est encore Humpal qui l'exploite une mésentente entre Johansson et Salem pour essayer le but et enfin on sent l'ensemble olympien se réorganiser peu à peu.

Les fanions réapparaissent aux quatre coins du stade.

Scotti, Mercurio, Ben Barek sont les conducteurs des premières offensives sérieuses pour l'O.M., et derrière, Salem et Gransart ont pris la "mesure" de leurs rivaux directs. Travail tenace, auquel Johansson prend une grande part. A la 20e et à la 25e minute, nous inscrivons au crédit de l'O.M. deux assauts forts bien dirigés par Scotti et Ben Barek, que ce dernier est Nocentini sont à deux doigts de couronner de succès.

Il faut en effet de plongeons spectaculaires mais nécessaires de Kress pour éviter le but.

Ben Barek égalise

La ligne de demis strasbourgeoises a maintenant moins d'allant, moins de cran. Les Olympiens marquent plus près. Ben Barek, beau diable, follement applaudi et apprécié, déconcerte ses adversaires par des feintes d'une saveur exquise. A ce jeu, le football raide, net et un peu primaire des Alsaciens, commence à se disperser. Ben Barek, après un magnifique travail de Scotti, Mercurio et Nocentini, capte la balle dans de bonnes conditions. Son tir frôle le poteau de gauche (34e minute).

A refaire. Et ce serait mieux fait. Mais cette fois, c'est Salem qui vient jusqu'aux 18 mètres balle au pied, centre sur Andersson qui se trouvait par là. Un tout petit coup de pieds en avant de Gunnar unijambiste est c'est Ben Barek qui reprend en pivotant et marque de la meilleure manière dans le coin droit (35e minute). Un but partout.

Cette fois, la joie de vivre est revenue sur le banc de l'O.M.

... Tous les fanions sont au bout des mains.

A la reprise, deux corners consécutifs font jaillir Angel de sa cage pour dégager aux poings. Puis voici un troisième, puis un quatrième corners pour Strasbourg, mal repris par Hertrick et Kaelbel.

Le jeu se maintient quelques minutes sur les buts marseillais que Gransart dégage.

Et le but de la victoire se prépare. Salem, sur un renvoi de Krug, a contrôlé la balle qu'il donne à Ben Barek. Ce dernier se faufile, passe à Scotti qui d'un service impeccable, lance Palluch démarqué sur la gauche.

Palluch qui, jusqu'à là, avait difficilement contrôlé le ballon se déporte un peu vers le centre et ajusta un tir magnifique et violent qui fait but dans le coin gauche (49e minute).

Kress, à terre, regarde penaud la balle morte sous les filets.

L'O.M. mène donc par 2 buts à un.

La foule encourage Strasbourg. L'O.M. en vérité, n'a pas été très nettement supérieur, a même eu un peu de chance, et c'est peut-être ce qui incite la foule lyonnaise à scander "Strasbourg ! Strasbourg !" sur l'air des lampions.

Les Alsaciens se jettent maintenant à corps perdu dans la bataille. Tous les joueurs donnent d'ailleurs leur maximum, non seulement pour éviter l'erreur - ce qui peut se comprendre au sens purement défensif - mais aussi en sachant bien que toute faute sera mise à profit par l'un ou par l'autre.

On note quelques belles interventions de Krug, Sesia et Carré (58e, 62e et 64e). Puis Humpal et Mesas s'accrochent avec fracas sur une balle haute. Les deux hommes restent à terre inanimée. On les ranime. Humpal est beaucoup plus touché que Mesas. Un coup franc indirect contre Mesas termine cet accident (70e minute).

Toute l'équipe strasbourgeoise s'est maintenant ruait sur les buts marseillais.

Deux shoots de l'arrière Hauss en position d'ailier droit, passent légèrement au-dessus. Deckert tire à côté. Tant bien que mal, avec un courage énorme, les olympiens protègent leur cage et leur victoire.

Ils finissent sur les boulets, après un dernier quart d'heure joué à l'emporte-pièce.

Et le coup de sifflet final et une véritable libération, croyez-le !

L'O.M. n'en a pas moins gagné sa qualification pour le prochain tour de Coupe.

C'est en fait tout ce qu'il fallait ramener de ce court voyage entre Saône et Rhône

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Nocentini et Mercurio à l'origine d'une victoire

signé avec brio par Ben Barek et Palluch

(D'un de nos envoyés spéciaux : Louis Richard)

LYON (par téléphone) - L'ambiance du match, c'est sur les touches et dans les tribunes du Stade Municipal de Gerland que nous l'avons vécu avec le public lorsque commença la partie. Seulement avec lui, et timidement encore, nous le précisions, car sur le terrain, les 22 acteurs de ce huitième de finale ne paressaient pas du tout disposés à ébaucher l'entrée des efforts qui vous soulèvent de vos chaises et vous font rappeler qu'il s'agit là d'une rencontre éliminatoire.

Non pas que ses joueurs n'avaient pas le sens de leurs responsabilités, mais on sentait bien que d'un côté - celui de l'O.M.- il y avait beaucoup d'assurance, de confiance en somme ; de l'autre une crainte plus grande de l'adversaire.

Une crainte qui, au fil des minutes, allait d'ailleurs faire place à plus d'audace.

Car, en même temps que s'affirmer emprise des Alsaciens, les Olympiens ne semblaient pas vouloir sortir de leur "attente".

Humpal organisateur

Sous l'impulsion de l'Humpal - il fallait s'y attendre - les avants strasbourgeois organisèrent de beaux mouvements offensifs.

Si Nocentini, dès la première minute de jeu, avait tiré le premier shoot de la partie, le onze alsacien, dès la 5me minute avait affiché une meilleure cohésion dans ses attaques. Humpal, l'ailier gauche, voyageait à toutes les places, orchestrait les opérations avec une rare maîtrise et l'inévitable se produisit à la sixième minute exactement lorsque le même joueur, héritant d'une balle heureuse (elle avait heurté la jambe de Johansson sur un dégagement de Mesas) marqua le premier but de la rencontre. Angel avait été battu sans rémission.

Ce but, qui donna de l'air aux Alsaciens, de stimula pas moins les marseillais qui tentèrent par Ben Barek une belle descente sitôt la remise en jeu.

Hélas sur la phase qui permit à Andersson de contrôler la balle, ce dernier tomba en se tenant la jambe. En le marquant de très près, Kaelbel l'avait régulièrement déséquilibré.

C'en était fini pour Andersson, dès cet instant (7me minute) et pour le onze olympien qui dut remanier sa ligne d'avant, Andersson étant passé à l'aile droite et Palluch avant-centre.

Défense intraitable des blancs

Aux assauts des Alsaciens, ils opposèrent une résistance farouche. Le premier en suivant pas à pas Humpal, le second en prenant l'ascendant sur Hertrich qui n'eut aucune balle de la tête, et enfin Salem dont l'adresse souleva à mettre reprise, les applaudissements de la foule.

Or, comme Nocentini ne se contentait pas seulement de porter secours à sa défense et qu'il fut le plus précieux des demis offensifs, Strasbourg dut plier à son tour sur les contre-attaques des "blancs."

On peut écrire que son concours et celui des défenseurs permirent à l'O.M. d'atteindre le repos sans grand dommage, d'autant que Sésia, qui fut blessé à la 27me minute, était devenu un figurant à l'image même de l'avant-centre marseillais.

L'O.M. transformé

Dès la reprise, on sentit alors que le onze olympien était complètement transformé. Ce match, en définitive, il ne fallait pas le perdre. Strasbourg n'ayant pas tellement démontré au cours des quarante-cinq précédentes minutes qu'il lui était vraiment supérieur.

Tour à tour, on vit au centre de l'attaque marseillaise, Ben Barek, puis Scotti, puis Palluch tant et si bien que le danger été plus réel pour les Strasbourgeois.

Palluch l'homme de la fin

Quatre minutes ne s'étaient pas écoulées après cette reprise, que Palluch en position d'inter-gauche et recevant une passe très précise de Scotti donnait à l'O.M. son second but.

Ce devait être celui de la victoire, car malgré les efforts méritoires des Alsaciens le score ne devait pas changer lorsque M. Mourat, l'arbitre siffla la fin de la rencontre.

Il faut cependant admettre que bien des événements faillirent faire perdre cet avantage aux Marseillais. Humpal, une première fois s'étant télescopé avec Mesas dans la surface de réparation (ce qui aurait pu s'en la "vista" du referee coûter un penalty) Hauss, l'arrière droit Strasbourgeois, une seconde fois, ayant participé à un mouvement offensif et donner le frisson à Angel qui vit la balle tomber entre l'horizontale et des filets.

Cela ne veut pas dire que l'O.M. n'a pas mérité son succès, quoique sa partie fut loin de satisfaire pleinement le public, l'esprit de Coupe et la hargne de son adversaire ayant joué un grand rôle dans ce débat.

Les meilleurs à l'O.M. : Nocentini, Ben Barek, Mercurio, Scotti, Johansson, Salem, Mesas et à un degré moindre Gransart.

À Strasbourg : Humpal, Deckert, Krug, Hertrich et Carré. Kaelbel fut plus effacé que de coutume.

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Il fallait se battre pour arriver aux vestiaires

LYON (par téléphone) - Il faut vous dire d'abord que, pour pénétrer dans les vestiaires du Stade Municipal de Lyon, il faut une sérieuse patience.

Les cerbères qui ont pour mission de filtrer les visiteurs à l'entrée ne sont pas des gens particulièrement avenants. On les dirait même atteints d'une sérieuse maladie de foie.

Il fallut donc nous battre pour franchir cette porte. Il y avait là, heureusement pour nous d'ouvrir un passage, le puissant Michel Bianco qui, le chef couvert d'une casquette à carreaux, avait un air particulièrement patibulaire.

Dans ces vestiaires, enfin atteints, un silence étonnant. Il est vrai qu'on ne pensait pas à la victoire, mais à remettre d'aplomb le brave Johansson, qui s'était évanoui en fin de rencontre.

Le grand Gunnar retrouve enfin ses esprits pour laisser éclater la joie de ses camarades et de M. Pierre Robin, inquiet jusqu'à là, et, par la suite, devait goûter avec un plaisir tout particulier la joie de cette nouvelle victoire.

Mais voici ce qui fut dit dans les vestiaires :

Henri ROESSLER : "Quand j'ai vu Gunnar à terre, hors de combat après le but strasbourgeois, j'ai pensé : nous sommes morts !

- A quoi attribuez-vous le succès après cet handicap ?

- Les dix autres joueurs en jouaient comme onze."

Pierre ANGEL : "J'étais inquiet après le premier but. A la mi-temps j'avais confiance. A la reprise, j'ai pensé que c'était dans la poche ! "

"Nous voilà qualifiés pour le prochain tour. Mais attention à ce stade-là, les adversaires sont dangereux, même si, en d'autres temps, ce sont des tocards. "

GRANSART : "Je n'ai jamais perdu confiance et je crois m'être acquitté de la mission qui m'était confiée : marquer Humpal. "

SALEM : "Ca va, ça va... Nous continuerons verrez ! "

Et Salem de rire de toutes ses dents. Car s'il est un homme heureux, aujourd'hui, c'est bien lui.

MESAS : "Avec Strasbourg, on marque tout le monde et personne. Les défenseurs et Humpal mettent la panique. "

MERCURIO : "Après notre second but, nous nous sommes énervés. Aujourd'hui, ce qu'il fallait c'était gagner, et un seul but suffit pour se qualifier en Coupe."

ANDERSSON : "Je me sentais bien. J'avais confiance. Je supporte l'entière responsabilité de ma participation au match. Ah ! Quel malheur si nous avions été battus ! J'aurais été le grand fautif. "

BEN BAREK : "Nous nous sommes emballés dans le dernier quart d'heure. Nous n'avons pas assez réfléchi. A quoi bon ne pas conserver son calme ?

"Ce qui a été remarquable c'est le travail de notre défense."

JOHANSSON : "Krug m'a donné du mal... Mais je n'ai pas souffert. Un seul regret : la blessure de Gunnar. Avec lui, nous écrasions Strasbourg par quatre ou cinq buts d'écart."

NOCENTINI : "Ah ! Ça oui, je suis content. En première mi-temps, j'étais bien ; en seconde mi-temps, après que Scotti ce soit replié, c'était plus difficile."

SCOTTI : "Je suis toujours content, moi."

C'est à peu près tout ce que l'on peut retirer de Roger Scotti, l'homme-qui-n'a-jamais-rien-à-déclarer.

PALLUCH : "Ca va. Je suis content. Le principal n'est-il pas de se qualifier ?

"Au prochain..."

Lucien APO

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M. ROBIN et ses dirigeants :

"NOUS AVONS MAL JOUE MAIS NOUS SOMMES QUALIFIES"

LYON (par téléphone) - Dans le vestiaire après le match, on est heureux, cela se devine. La joie déferle sur tous les visages pendant que, sur la table de massage, Johansson est allongé, se tordant de douleur qui lui étreigne la gorge, et que M. Robin, le président des "Cinq", est sorti à la hâte pour mander un docteur.

Ce n'est rien Gunnar à l'oeil vif, dit Manu Giraud. C'est simplement l'effet des deux piqûres que nous avons dû lui faire avant le match et les efforts qu'il vient de fournir maintenant.

De fait, le sourire revient sur le blond visage du Suédois avant que n'arrive l'infirmière de service.

On s'embrasse volontiers sous la douche, on oublie déjà la fatigue.

"On a gagné !"

"Importe les coups ! " Ils jaillissent de tous les coins. Andersson, lui-même rit de toutes ses dents et Dieu sait qu'il était tout à l'heure malheureux sur ce terrain de Gerland où il s'est traîné durant tout le match.

"Nous avons mal joué, reconnaissait tout aux MM. Robin et Bicain... Mais nous avons gagné !..."

"Et ceci nous ouvre toutes les meilleures espérances pour l'avenir, tous les kracks étant tombés comme Strasbourg aujourd'hui."

"Colombes ? C'est du gâteau conclut" Michel Bianco.

L.R

"Vous êtes les plus forts...

... mais nous marquerons des buts !"

LYON (par téléphone). De bon matin, la rue de la République à Lyon était sillonnée par les supporters strasbourgeois, portant casquette blanche et bleue et drapeaux des mêmes couleurs.

Plus discret jusqu'à la avaient été les supporters - et ils étaient aussi nombreux - de l'O.M.

Lorsque ces derniers aperçurent leurs adversaires déjà la partie de l'après-midi avait commencé.

En moins de deux furent sortis les fanions du club phocéen, et des "Vive l'O.M. "envahirent la petite Cannebière lyonnaise.

"Ça va ça va, c'est la mère les Alsaciens ; nous savons que vous êtes les plus forts à Marseille. Mais croyez nous c'est nous qui marquerons les buts !

Pour une fois, les supporters marseillais surent demeurer dignes. Ils ne voulurent point entendre leurs confrères au demeurant fort sympathiques, en cette heure matinale, sans doute parce qu'on leur avait murmuré qu'Andersson était incertain et que, par-là, il doutait un tantinet de la victoire de l'O.M.

Louis RICHARD

 

 

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