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Lumière dans le brouillard

DIJON-OM Décembre 2016 : remis le vendredi, parce qu'in ne voyait rien dans le stade, le match s'est finalement déroulé le samedi, Gomis signant le premier succès à l'extérieur depuis sept mois

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Comme un phare dans la brume... La victoire olympienne en trois matches officiels au stade Gaston Gérard (après coupe de France 1191 et L1 2011), la saison dernière, a, paradoxalement, dégager l'horizon de l'O.M. comme la Provence le titrait alors.

Deuxième victoire d'affilée, après O.M.-Nancy mais aussi et surtout premier succès extérieur depuis celui signé à Angers au mois de mai précédent, ce petit 2-1 a fait un bien fou, comme on a pu le constater par la suite. La remontée de l'O.M. au classement vers la cinquième place est parti de là.

Le vendredi pourtant, pas de match : un épais brouillard enveloppe la ville, le stade et, depuis les tribunes, on ne voit pas la pelouse. C'est en toute logique M. Miguelgorrry, avec le délégué, M. Ceccaldi, reportent la rencontre. Elle est fixée au samedi 14h30.

"Le fait d'avoir passé cinq ans pour moi et six pour Fred Bompard à Dijon, nous a bien aidé, rappelle Rudi Garcia. Nous connaissions les hôteliers, les frères Massucco des fans de la Juventus, qui, dès qu'ils ont compris que le match allait être reporté nous ont gardé les chambres ; nous avons donc pu retourner sur nos pas et préparer tranquillement le match, sans attendre toute la journée puisqu'il avait été programmé assez tôt.

Difficile de tout voir...

Heureusement d'ailleurs, car, par un temps très froid, le brouillard allait de nouveau se lever en cours de match. Si le coup d'envoi avait été fixé à 15 heures, il n'aurait pas pu se finir. "C'est vrai que même moi, du milieu du terrain, sur l'égalisation dijonnaise, j'ai vu Abeid tirée le coup franc mais je n'ai pas bien vu Yohann Pelé sur la ligne".

Placé derrière les buts dijonnais, à l'autre bout du terrain, Thierry Garro, photographe de La Provence, devait nous avouer n'avoir pas vu ce but du tout. Depuis la tribune de presse, dans la dernière demi-heure, nous ne distinguions plus les joueurs sur le flanc gauche de l'attaque marseillaise. Par chance, c'est de la droite, avec un débordement de Bouna Sarr qu'allait venir le but de la victoire, signé "Bafé" Gomis, surgissant du brouillard.

"C'est vraiment un très bon souvenir. Quand tu as passé plusieurs années dans un club revenir y gagner, c'est agréable souligne l'entraîneur olympien. Et c'est le premier but de Maxime Lopez, il avait combiné avec Flo (Thauvin) et, de la pointe, il avait mis le ballon entre les jambes du gardien. Maxime en pleine ascension... Je pense qu'il sen souviendra toute sa vie de son premier but".

 

Effectivement. "Dijon reste un bon souvenir d'un point de vue personnel. La saison dernière, c'est là-bas que j'ai marqué mon premier but en Ligue 1. La rencontre avait été particulière avec beaucoup de brouillard, mais je ne l'oublierai pas", disait-il jeudi après-midi alors que l'an passé, après le match, il rayonnait déjà de bonheur. "Je suis très heureux de ce premier but, parce que la victorie est au rendez-vous".

Aussi heureux était Gomis, qui avait partagé sa joie avec les supporters restés sur place (en grande partie grâce à l'O.M. pour les frais d'hébergement), peu de temps après avoir était conspué pour ses propos envers son anclien club stéphanois. Match reporté, vol reporté aussi : impossible de décoller de Dijon, impossible de décoller de Dole, il avait fallu aller à Lyon pour pouvoir entrer à Marseille.

Mario Albano

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Lien vers la rencontre >>>

 

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