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Résumé Le Provencal

du 03 février 1975

 

L'O.M. METAMORPHOSE PAR "SA" COUPE

Bereta et Charrier parfaits

Jaïr et Paulo retrouvés

BORDEAUX - La Coupe de France est bien l'épreuve reine, surtout quant elle est jouée sur son terrain neutre de prédilection.

Qui aurait pu imaginer que, jouant contre le F.C. Nantes, équipe solide, organisée collectivement, brillante et paraissant de tous ces faits à l'abri des grosses surprises, l'O.M. allait triompher d'une manière tellement nette qu'elle put, en fin de rencontre, paraître insolente.

À la mi-temps, la victoire était quasiment acquise, à la 50e minute elle était dans la poche olympienne, et à une demi-heure de la fin, le public du stade municipal de Bordeaux ne regardait plus le match comme nous-mêmes que par acquis de conscience, parce qu'il était là au beau soleil de la belle ville et qu'il faut bien utiliser jusqu'au bout.

EN COUPE LES FAUTES

NE PARDONNENT PAS

Comment cela a-t-il pu se produire ? De la manière la plus simple, la plus classique.

En Coupe de France, les fautes ne pardonnent pas.

Pour avoir droit au petit coup de pouces du destin, il faut d'abord être irréprochable. Or, il se trouve que le centre de la défense nantaise Bargas et Rio, ordinairement le point fort de l'équipe, a commis plusieurs fautes dont celle qui amena le deuxième but olympien peut-être qualifié de colossale.

Pendant ces quarante minutes qui furent cruciales un joueur à dominer la rencontre : Bereta, un autre avait réussi au moins deux arrêts déterminants : Charrier.

Ancien capitaine stéphanois a joué hier pour la première fois depuis qu'il est à l'O.M. comme un grand capitaine et un footballeur omni-présent payant très largement de son talent et de sa sueur.

Dominant très nettement son partenaire et ami de l'équipe tricolore Michel, Bereta tant en défense qu'en attaque joua un match presque parfait.

Stéphane Kovacs peut dormir sur ses deux oreilles, Marseille ne lui a gâché son Bereta.

Quant à Charrier, il a confirmé une fois de plus qu'il était sans doute le meilleur gardien français actuel.

Toujours au cours de cette première mi-temps, l'un des Olympiens les plus utiles, après Bereta et Charrier, aura été Emon. La sûreté de sa technique en fit, avant l'envolée brésilienne, le plus efficace des attaquants olympiens.

PAULO CEZAR : UN BUT DE RÊVE

La samba brésilienne fut longue à éclater sur le stade.

En première mi-temps, malgré quelques tentatives encourageantes de Jair, elle avait été en sol mineur.

Mais en deuxième mi-temps la défense nantaise s'étant relâchée pour cause de deux à zéro, nos deux compères se montrèrent extrêmement dangereux et déroutants pour leurs adversaires à l'occasion des nombreuses contre-attaques de l'O.M.

Il semble même que dans la plupart de ces cas l'international argentin Bargas ait péché par excès de suffisances. Mais les fautes qu'elles qu'en soient les raisons, font partie du jeu et le plus grand mérite de l'O.M. aura été d'avoir su en profiter pleinement.

Ce n'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire et c'est généralement le fait - comme nous le faisait remarquer l'entraîneur nantais Arribas la rencontre terminée - d'une équipe ayant des dispositions particulières pour la coupe.

BERETA ET CHARRIER :

DEUX GRANDS BONHOMMES

Pour être logique, il convient de faire une double analyse du match. L'importance fut la première mi-temps.

Le score de 2 à 0 en faveur de l'O.M. à la fin de cette période conditionna la deuxième mi-temps. Atteints au moral et sacrifiant toute rigueur défensive à une offensive désespérée et partant brouillonne, les Nantais ouvrirent largement aux Olympiens la route d'une défaite fleuve.

Donc en première mi-temps et jusqu'au deuxième but de l'O.M. qui se situe à la 40e minute, nous avions assisté à un de ces matches dits sérieux, très équilibré et même bien joué, en dépit d'une pelouse pas tellement faite pour le bon football.

Cela venait bien sûr après la vraie dure bataille livrée par toute l'équipe jusqu'à là, mais ce festival, sur terrain assez découvert, par son brio et son efficacité n'en impressionna pas moins fortement le public bordelais.

Le but de Paulo, le quatrième de l'O.M. ressemblant comme un frère à celui marqué par le même joueur contre Monaco fut un pur chef-d'oeuvre : une frappe royale du pied droit, en pleine foulée, un modèle d'équilibre du corps dans le mouvement, de l'action, de puissance et de précision.

Le pauvre Paulo de la première mi-temps était soudain redevenu aux yeux de la foule subjuguée l'imperator.

On a beau dire qu'il ne s'agissait que d'un supplément au programme d'une représentation déjà terminée, de pareils buts font plaisir à voir.

JAIR REVIENT

Encore qu'il est marqué deux buts (il faut toujours le faire, même quand la chose paraît facile) et contribué à la construction des deux autres, Jair n'a pas fait une entrée tonitruante. On ne s'y attendait pas d'ailleurs de la part d'un joueur absent des stades depuis plus de deux mois.

Mais sur sa classe, sa clairvoyance, son sens du placement et son métier, il a tout de même fait un match qui laisse supposer des lendemains encore meilleurs.

Reverra-t-on un jour à Marseille le plus grande Jair ? Nous n'en avons pas la certitude, mais ce n'est plus impossible.

Le reste de l'équipe, avec Trésor égal à lui-même, c'est-à-dire un champion, a fait le match qu'attendaient ses dirigeants et son entraîneur.

L'ensemble est en excellente condition physique, son moral est revenu au zénith et rien ne devrait plus s'opposer à sa normale progression.

PUBLIC CONQUIS

Pour l'O.M. cette victoire, même s'il ne faut pas la prendre trop au sérieux, devrait constituer une nouvelle date. Hier à Bordeaux, pour la deuxième fois de la saison (la première se situe à Nice) toutes les personnes ayant accompagné l'équipe ont été sans réticence fières d'être olympiennes.

S'il n'y avait pas que les supporters ce ne serait peut-être qu'illusion, mais tous les commentaires que nous avons pu entendre venant des bordelais neutres et des Nantais meurtris peuvent se résumer en une seule phrase : "L'O.M. a de nouveaux une belle et spectaculaire équipe.

Maurice FABREGUETTES

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Naissance d'une équipe

Ainsi l'O.M. a battu Nantes.

On vous expliquera par ailleurs en long, en large et en travers, et surtout dans les gazettes nantaises, cela va sans dire, que les Olympiens, ont su profiter au maximum des erreurs défensives adverses. C'est vrai. Mais c'est de bonne guerre.

On essaiera de vous convaincre en faisant preuve de beaucoup d'imagination que le jeu collectif nantais fut supérieur à celui des Marseillais.

Ce qui, en tout état de cause, ne fut pas tellement évident sur la pelouse.

De toute manière le contraire eut été une surprise, mais en la circonstance qu'importe le flacon, pourvu con ait l'ivresse.

On cherchera aux prix d'une minutieuse étude technique à nous démontrer par A plus B que le fait du match se situe a telle minute, après que tel joueur eut réussi un exploit, ou que tel autre ait commis une monumentale erreur. Les faits du match ne manquent pas.

Du sang froid de Emon trompant pour la première fois Bertrand Demanes, à la colossale erreur de Bargas, laissant à Jairzinho le champ libre en passant par l'étonnant réflexe de Charrier sur une reprise de volée de Rampillon alors que le préposé au tableau d'affichage n'avait pas eu encore à intervenir.

On vous parlera aussi de l'omni-présence d'un Bereta à la fois défenseur intraitable et attaquant habile. De l'accélération d'un Paulo Cezar déchaîné, de l'étonnante réussisse de Jairzinho ou du fantastique tir croisé de son compère de Rio.

Autant d'exploits, autant d'actions capitales qui de toute évidence, ont fait le résultat.

Mais pour, nous, pourtant, l'essentiel se situe ailleurs, très exactement au château de Lignières à 140 kilomètres de Bordeaux.

C'est là que pendant trois jours les Olympiens ont préparé leur victoire. Ils ont travaillé dans la joie. Ils se sont forgé un moral de vainqueur au calme, loin des passions, sous l'oeil à la fois sévère et indulgent de M. Villemin qui, homme de rugby, a su insuffler cet esprit de camaraderie qui manque souvent à nos footballeurs.

Samedi soir, nous avions rencontré dans les rues de Bordeaux, François Castellonese et Marcel Prévost.

Sans être nullement concertés, ils nous avaient tenu l'un après l'autre le même langage, celui de l'espoir.

"Nous n'avons jamais vu des garçons aussi désireux de gagner un match. Dans une ambiance exceptionnelle ils nous ont donné l'impression de vouloir manger du ballon.

Nous ne voulons pas faire de pronostics, un match peut se jouer sur un coup de dés, mais à l'évidence, ils sont prêts physiquement et surtout son prêt moralement. Un exploit de leur part, ne nous étonnera pas outre mesure".

Et l'exploit a eu lieu.

Pourquoi ? Chacun donnera sa raison, mais pour nous c'est parce qu'enfin, chacun a mit ses qualités personnelles au service de la collectivité, en fait, et c'est le principal sur la pelouse du stade municipal de Bordeaux, une équipe est née.

Trop souvent jusqu'à ce jour, l'O.M. c'était un peu "tous pour un", depuis hier l'O.M. c'est surtout "un pour tous".

Peut-être ne saisirez-vous pas la nuance, mais croyez-nous sur parole, elle est de taille !

André de ROCCA

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Ils disent

PAULO CEZAR : "Je gagnerai la Coupe avec l'O.M.

Puis je retournerai au Brésil !"

À peine la porte des vestiaires fut-elle refermée que René Charrier dernier arrivant, que les Olympiens entonnèrent une chanson brésilienne. Comme on s'en doute, c'était la joie : c'était même l'euphorie sur le coût de 16 h. 30. Difficile de dire qui était le plus content, du président Meric, de Charrier l'éclopé, de Trésor le capitaine, d'Emon celui qui mit le feu aux poudres, de Jairzinho le revenant ou de Paulo Cezar, voir Bereta. En tout cas, tous arboraient un sourire comme ça ! Et même un peu plus que ça !

Très entouré, Paulo Cezar expliquait : "On m'a beaucoup critiqué et aujourd'hui même j'ai pu entendre sur un poste de radio que j'étais la brebis galeuse du football français. C'est tout de même exagéré. J'ai voulu prouver que, lorsque l'équipe va bien, et lorsque je suis en forme, je peux être un joueur comme les autres et je ne vois pas pourquoi on mettrait en doute ma conscience professionnelle. Ceci dit, je suis satisfait de notre victoire. Nantes est une bonne, une très bonne équipe, même habile au niveau du terrain, mais qui semble pêcher par un manque évident d'efficacité".

Paulo, qui, dans une interview accordée à un journal bordelais, avait confié qu'il quitterait vraisemblablement Marseille et l'O.M. à la fin de la saison, a confirmé la nouvelle : "Je suis très bien à Marseille. Tout le monde a fait le maximum pour que je m'adapte facilement et il n'y a aucun nuage entre les joueurs et moi, entre les dirigeants et moi. Le public est formidable, mais, hélas, il se trouve que j'ai découvert que je ne pouvais être heureux loin des miens qui sont au Brésil. C'est pourquoi je partirai au mois de juin mais, avant, je veux participer à la victoire de l'O.M. et je ferai tout ce qui est de mon pouvoir pour qu'il en soit ainsi".

Interrogé au sujet de l'éventuel départ de Paulo Cezar, M. Fernand Meric a préféré éluder la question : "Je ne pense pas que ce soit le moment de parler de ça. À chaque jour suffit sa joie".

Et le président de continuer : "Je suis pleinement satisfait du résultat, et de la manière dont il a été obtenu. Depuis le début de la saison je rêvais d'un match où mous mènerions 3 à 0, pour ne plus avoir à souffrir dans les ultimes minutes. Je suis comblé au-delà de toute espérance. Alors, de grâce, ne me gâchait pas mon plaisir ".

Jules Zvunka, pour sa part, donnait à ses propos un tour beaucoup plus technique : "Nous connaissions les qualités et les défauts du F.C. Nantes, à savoir un remarquable jeu collectif, mais une certaine impossibilité à pouvoir changer de rythme. L'essentiel, pour nous, était donc d'arriver à étouffer leurs joueurs du milieu de terrain. Je crois que notre objectif a été atteint.

Pour le reste, la bonne volonté de tout le monde, la grande partie de quelques-uns et, il faut le dire, quelques maladresses nantaises ont fait la différence. Je ne veux pas faire ici la fine bouche, mais je regrette pourtant qu'à 4 à 0 nous n'ayons pas fait circuler un peu plus habilement le ballon. Mais n'y pensons plus. L'important est que mes garçons arrivent à se persuader que le travail paye toujours, un jour ou l'autre. Voilà qui est fait. Tant mieux".

Les autres joueurs, évidemment, étaient radieux, surtout Jairzinho qui avait marqué sa rentrée de brillante façon : "Depuis le temps que je me morfondais sur la touche, je vous avoue que j'aurais payé pour jouer un match. L'entraîneur m'a fait confiance aujourd'hui, dans un match important. Je crois ne pas avoir déçu. Désormais, rassuré sur mon état physique, je devrais progresser au fil des matchs".

Bereta donnait son opinion : "Un résultat qui va redonner confiance à nos supporters et qui va nous redonner confiance à nous-mêmes, ce qui est peut-être le plus important".

Tout en se rhabillant, Trésor, le capitaine, précisait : "Nous avons eu peur une quinzaine de minutes, mais par la suite tout s'est passé sans gros problèmes. Tant mieux".

"Ne cherchons pas midi à quatorze heures", affirmait pour sa part Bracci, nous avons gagné pour une simple et bonne raison : parce qu'aujourd'hui nous étions les plus forts".

Emon, lui, confirmait ce que nous avions cru voir depuis les tribunes, à savoir que son but fut un modèle de sang-froid : "Lorsque Mickey (Albaladejo) m'a dit : c'est ta balle !, j'ai vu que j'étais en excellente position ; j'ai alors visé le coin... et je l'ai attrapé" !

Nous laisserons la conclusion à M. Vernet : "Depuis le premier jour j'avais annoncé la couleur, en faisant remarquer qu'il était beaucoup plus utile pour nous d'affronter une équipe technique comme Nantes, qu'une autre formation présumée plus faible, mais qui aurait joué le match de sa vie. Les événements m'ont donné raison. Désormais, en Coupe, et même en championnat, tous les espoirs nous sont permis".

A. de R.

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Arribas : "Les meilleurs ont gagné"

Ca va, les enfants, prenez une douche, et ne parlons plus de ce match.

C'est ainsi que José Arribas, l'entraîneur du F.C. Nantes, accueilli ses joueurs avant de poursuivre à l'adresse des représentants de la Presse : "D'entrée, je me suis rendu compte que les Marseillais avaient aujourd'hui quelque chose de plus que nous. Certes, nous leur avons facilité la tâche en commettant de grossières erreurs défensives, mais il ne faut pas se leurrer, ce sont bien les meilleurs du jour qui ont gagné".

Tout triste, Henri Michel confirmait les dires de son entraineur avec quelques nuances : "Pendant les vingt premières minutes, à mon avis, tout était possible. Et puis, alors même que nous semblions prendre le match en main, notre défense a commis coup sur coups deux erreurs qui nous ont été fatales. À la reprise on pouvait encore espérer quelque chose, mais le troisième but nous a littéralement assassinés. Par la suite, il n'y eut plus qu'une équipe sur le terrain, et le plus paradoxal c'est que ce soit l'O.M. qui nous ait donné une leçon de jeu collectif. Que voulez-vous, c'est ça le football ! Il nous reste, maintenant à décrocher une place d'honneur en championnat".

A. de R.

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Les réponses aux questions que l'on se pose

1re question : ce cinglants 4 à 0 reflète-t-il l'écart réel existant entre les deux équipes ?

R. - Bien sûr que non. Si le match devait se rejouer dans quelques jours, il est probable que sa physionomie en serait différente. En football, chaque match est nouveau. C'est d'ailleurs ce qui fait le charme de ce jeu et son grand succès populaire dans le monde entier.

Cependant, on peut dire que la différence existant entre Nantes et l'O.M. est celle séparant, dans une épreuve cycliste, un rouleur d'un sprinter. Au train, Nantes est certainement le plus fort, mais au niveau de la ligne d'arrivée (la zone de tir pour les footballeurs), il n'a ni la vitesse, ni la vivacité de mouvement qui caractérisent les actions terminèrent de l'O.M.

Dans le passé, Nantes, dont le jeu est sensiblement le même depuis plusieurs saisons, n'a jamais gagné une seule finale.

Son catastrophique échec de Bordeaux a dû rappeler à Bereta la finale de Coupe de France 1970, au cours de laquelle Saint-Étienne a taillé en pièces Nantes en lui infligeant un 5 à 0 record de l'histoire des finales de la coupe. Conclusion : Nantes a sans doute une équipe de championnat, tandis que l'O.M. à de sérieuses dispositions pour l'épreuve reine, dont il est d'ailleurs le recordman absolu.

2e question : à laquelle place exacte a joué Jairzinho ?

R. - Dans le football moderne, les places ont de moins en moins d'importance. L'essentiel est que le centre de l'attaque, là où les angles de tir sont les meilleurs, soit toujours occupé par un joueur.

Et Jair évolua le plus souvent entre l'aile droite ou il est évidemment très à l'aise, et le centre. L'une de ses principales qualités bien connues et son sens du but. Il sut se trouver là où il faut au moment opportun et il flaira les bons coups, comme on dit dans le jargon du football. Il a trouvé en tout cas, hier, que sur son métier et sa classe, il était indispensable à l'O.M.

Cependant, ce qui est facile à comprendre, sa condition physique n'est pas encore au plus haut niveau. Il n'a pas complètement retrouvé ses jaillissements et ses fantastiques changements de rythmes qui furent sa plus grande gloire internationale. Mais cela peut revenir avec le temps, la compétition et l'entraînement.

3e question : Bereta a-t-il vraiment amélioré le milieu de terrain de l'O.M. ?

R. - C'est une évidence. Grâce à lui, le milieu du terrain olympien a gagné en technique et même en agressivité. Ce dernier mot pris dans son meilleur sens. C'est d'ailleurs Bereta lui-même qui vient de nous dire :

"Nous avons posé des problèmes à Nantes par notre vitesse de regroupement en défense. J'estime qu'un milieu de terrain pour faciliter la tâche de sa défense doit se montrer très agressif dans l'attaque du ballon. Nous redoutons la force du milieu de terrain de Nantes, et je crois que nous avons réussi, sans le dominer, à lui poser de sérieux problèmes.

Mais objectivement, il faut ajouter que l'étonnante vitesse du Trésor est un atout majeur dans nos dribbles défensifs. Un athlète comme lui, il n'en existe pas beaucoup dans le monde du football.

M.F.

 

 

 

 

 

 

 

 

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