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Résumé Le Provencal

du 17 août 1977

  O.M. : AVERTISSEMENT AVEC FRAIS

 Enorme déception : Laval bat (1 à 0) un O.M. méconnaissable

On avait espéré un match offensif et il fallut attendre la 53e minute pour voir Rose réussir, sur un tir de Fernandez, sa première parade difficile de la soirée.

Un peu plus tard, c'était la réponse du berger à la bergère : Migeon était sollicité à son tour par un tir violent de Camara. Tout cela pour dire que le public, venu aussi nombreux que pour Sochaux, n'a pas retrouvé, et tant s'en faut, l'équipe totalement et brillamment offensive qui avait fait la conquête lors du match d'ouverture.

En fait, les Olympiens parurent soit avoir du plomb dans les jambes, soit réciter laborieusement une leçon, ce qui revient à peu près au même. Et c'est précisément au moment où ils essayaient de remporter une courte victoire à l'abordage qu'ils se firent cueillir comme une fleur par un contre de Laval, conduit par Keruzore, Leroy et terminé par Martinez.

Pourtant, l'équipe de Laval, malgré cette victoire inespérée, a plutôt déçu par rapport à la saison dernière. Elle a certes joué sagement en défense, avec un excellent Bertin (le barbu) et un Rose inspiré, mais elle manqua singulièrement de rythme et même d'agressivité, contre un adversaire qui eut été certainement nettement à la portée d'un O.M. simplement moyen.

DE GRANDES ABSCENCES

Mais il est vrai qu'hier soir, l'équipe de l'O.M., pourtant au complet, pêcha par certains de ses joueurs, qui semblèrent absent sur le terrain. On pense plus particulièrement à Florès, méconnaissable, au Suédois Linderoth, qui joua un rôle simplement moyen, à Boubacar, dont les efforts furent trop aveugles, et même au grand Trésor, que l'on vit opérer en défense avec une désinvolture parfois coupable.

Nous ignorons les raisons qui ont transformé ainsi l'O.M. à une quinzaine de jours. Comment cette équipe, que nous avions vu contre Sochaux, et même à Saint-Étienne, généreuse, collective, s'engageant offensivement, a-t-elle pu déboucher sur un onze terne, pratiquant avec seulement deux attaquants de pointe et ratant un nombre considérable de passes faciles ?

Il y a là un mystère qui nous dépasse, et qui tient sans doute à la complexité du football. Il est bien certain que pour garder son nombreux public, l'O.M. devra retrouver son enthousiasme et ses moyens. Il a, vendredi prochain, une belle occasion de se racheter à Lens.

QUARANTE-CINQ MINUTES

POUR RIEN

A la mi-temps, nous avions une feuille de notes quasiment blanches sous nos yeux. Contre une équipe de Laval jouant au pas, l'O.M. avait joué au pas de gymnastique. Quarante-cinq minutes de somnolence, donc, à dominante olympienne. Mais si Migeon n'avait eu pratiquement rien à faire, Rose, de son côté, ne s'était jamais surpassé pour arrêter les quelques tentatives d'un O.M. jouant le plus souvent à deux attaquants isolés : Boubacar et Berdoll.

Les meilleurs effets de l'O.M., ceux qui procurèrent quelques tourments à la défense de Laval, eurent pour origine des départs de Bracci sur la gauche. Nous n'étions pas dans les vestiaires à la mi-temps, mais nous serions surpris si Josip Skoblar avait pas piqué une bonne petite crise de colère.

SURPRISE EN DEUXIEME

MI-TEMPS

Il faut croire que Skoblar n'avait pas été entendu car la deuxième mi-temps ressembla étrangement à la première.

Sans doute à mesure que passer le temps l'engagement olympien augmenta-t-il, mais de façon trop confuse pour pouvoir tromper la défense de Laval.

Il y eut, certes, plusieurs occasions, mais la plupart à la suite de mêlées ressemblant à celle du rugby et au cours desquelles tous les coups étaient permis. Tout le stade pensait cependant que l'O.M. à l'énergie, à l'endurance et aussi grâce à ce gentil M. Martin, allait finir par l'emporter.

Mais il n'en fut rien et alors que l'on attendait le but de la victoire du côté de l'O.M., c'est, vous le savez, Laval qui devait le marquer. De fort belle façon, il faut bien le dire.

Ce fut la grande surprise de la deuxième mi-temps et le public qui, à Marseille, change vite, quitte le stade en sifflant l'équipe qu'il avait applaudie à tout rompre il y a une quinzaine de jours.

DES CHOSES A REVOIR

Nous ne sommes pas dans le secret des Dieux olympiens, mais il semble qu'il y ait beaucoup de choses à revoir dans cette équipe.

Hier, parmi les joueurs qui ne méritent aucun reproche, on citera Bracci, Berdoll, et, à un degré moindre, Baulier et Fernandez.

C'est assez peu, tous les autres firent un match indigne de leur classe et de leur réputation. Il n'est pas permis de se laisser battre sur son terrain par une équipe aussi gentille, aussi consentante que le fut hier celle de Laval.

Les premières constatations que l'on fera est qu'il n'est pas sage pour l'O.M. de jouer chez lui avec deux avants-centres, lesquels, au demeurant, ne s'entendent pas du tout. Quant au milieu du terrain, qui avait été l'un des points forts de l'équipe contre Sochaux, il s'effrita au cours de la rencontre. Seule Fernandez a sauvé en partie l'honneur de cette défense. L'O.M. va maintenant se rendre à Lens où l'attend un match difficile et important. Il est impossible de découvrir de nouveaux joueurs dans l'équipe réserve, aussi faudra-t-il faire avec ce que nous avons vu hier soir contre Laval. Mais le football étant une chose changeante, nous sommes persuadé que les Olympiens, dans le Nord, sauront se retrouver.

C'est en tout cas ce que nous espérons pour la suite de la saison. Car il est certain que le public fort difficile de notre ville et de notre région n'acceptera pas de revenir au stade vélodrome en nombre pour assister à des rencontres aussi mornes et ternes que celle d'hier soir.

Maurice FABREGUETTES

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"Le couac"

Tout, absolument tout, plaidait en faveur de ce match comptant pour la troisième journée du championnat de France de football.

Tout, c'est-à-dire le départ tonitruant de l'O.M. à domicile contre Sochaux.

L'héroïque résistance du même O.M. dans "l'antre vert" de Geoffroy Guichard. La réputation de Laval, cette équipe considérée comme l'une des plus offensives sinon la plus offensive de France.

Et, pourra un 16 août c'était la moindre des choses, un temps splendide. Trente mille personnes étaient donc venues boulevard Michelet pour voir cette O.M. new-look. Pour le voir, et éventuellement en fonction du spectacle fourni, le revoir.

À la mi-temps, ceux qui étaient sur les gradins ou dans les tribunes pour la première fois se demandaient, non sans raison, si toutes les louanges qu'ils avaient pu entendre ou lire au sujet de cette O.M. de Skoblar n'étaient pas en fait un effet de l'imagination de supporters en délire ou de journalistes en mal de copies.

Il faut dire que les 22 acteurs accumulèrent les maladresses, le tout sur un rythme que, par pudeur, nous qualifierons de modeste. Certes, la chaleur pouvait expliquer beaucoup de choses, mais de toute évidence elle ne pouvait expliquer tout.

Il restait donc 45 minutes à jouer. Et on sait qu'en 45 minutes, la suite allait le prouver, il peut se passer des choses. Beaucoup de choses mêmes.

Le Marseillais, optimiste de naissance, profita donc des minutes de repos pour rêver. Pour rêver à de merveilleux dribbles de Linderoth, à de lumineuses ouvertures de Florès, à de puissantes charges de Boubacar, à de superbes reprises de volée de Berdoll, à d'irrésistibles montées de Trésor. Le supporter rêva. Bien sûr en prit car le reste ne fut qu'un long cauchemar. Certes, la domination phocéenne fut peut-être un peu plus nette que dans la première période, mais, c'était l'avis général, on se dirigeait tout droit vers un match nul.

En la circonstance, c'eût été une bonne chose.

C'était en tout cas compter sans Martinez. Celui que l'on a surnommé le "petit taureau", à cinq minutes de la fin, sur un contre rondement mené, et à l'origine duquel se trouvait l'inévitable Keruzore, porta l'estocade au matador. Et 30.000 spectateurs quittèrent le stade vélodrome la tête basse. Ils étaient venus pour assister à un boum !

Leur équipe de leur avait offert qu'un "couac"

André DE ROCCA

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Les réponses aux questions que vous vous posez

QUESTION : Cette défaite est-elle grave pour l'O.M. ?

Réponse : Bien entendu. Certes au mois de juin prochain elle ne sera considérée que comme un accident de parcours, mais aujourd'hui elle remet tout en cause. En 90 minutes, les Olympiens ont effacé la bonne impression qu'ils avaient laissée contre Sochaux et à Saint-Étienne.

Il arrive que l'on perde des matches sur son terrain, mais les perdre de cette façon contre un adversaire qui n'avait rien de transcendant, ne peut que donner quelques inquiétudes quant à l'avenir. Et l'avenir immédiat, c'est Lens vendredi soir.

QUESTION : L'O.M. sans ailier gauche, est-ce un handicap ?

Réponse : Cela dépend des circonstances. Il est évident qu'à l'extérieur la prudence commande de renforcer le milieu du terrain. À domicile, par contre, un attaquant de pointe supplémentaire ne serait pas considéré comme de luxe. De plus, il faut bien admettre que lorsque les Olympiens, ne réussissant pas à trouver la faille chez adversaire, se lancent tous en désordre à l'assaut des buts, comme ce fut le cas hier soir, ils s'exposent aux contres. La blessure d'Emon et à nos qualifications de N'Gom ont sans doute empêché Markovic de jouer à domicile comme il l'avait prévu en début de saison. Depuis hier, on le regrette amèrement.

QUESTION : Que penser du public marseillais ?

Réponse : Il a un mérite, énorme, celui d'exister. Cependant, nous l'avons constaté hier une fois de plus, il ne remplit pas son rôle comme le remplit celui de Saint-Étienne, de Lens ou de Nancy.

En effet, les supporters marseillais sont ainsi faits, qu'ils encouragent leur équipe lorsqu'elle mène au score, c'est-à-dire lorsqu'elle n'en a pas besoin. Par contre, lorsqu'elle tâtonne, les spectateurs restent patients un moment puis sifflent les leurs, et dans le cas extrême (ce fut ainsi hier après le but de Laval), encouragent les adversaires.

QUESTION : La chaleur a-t-elle été un handicap ?

Réponse : Dans la victoire de Laval, sûrement pas. Si une des deux équipes aurait dû être incommodée, c'est sûrement la visiteuse. Il est évident toutefois que les conditions atmosphériques se prêtaient mal à une rencontre jouée à 100 à l'heure. Ceci dit, et pour conclure, nous avons remarqué, une fois encore, que l'O.M. se met au niveau de son rival à savoir que les Olympiens sont bons lorsque ceux d'en face sont bons, et qu'ils sont médiocres lorsque ceux d'en face jouent mal. Hier ce fut le cas. Ce qui n'a pas empêché les Lavallois, bien au contraire, de jouer un mauvais tour aux Marseillais.

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SKOBLAR : "Nous nous sommes

battus nous-mêmes"

Dix bonnes minutes s'étaient écoulées depuis la fin du match sans que quiconque ne puisse pénétrer dans le vestiaire olympien. Il régnait dans celui-ci un silence de mort, lorsque la porte en fut enfin ouverte. Un silence qui devait d'ailleurs se prolonger pas mal de temps encore. L'effet sans doute de la déception. Tout autant que de la volée de bois vert qui venait d'être administrée aux joueurs.

Tandis que dans le cabinet médical attenant aux vestiaires, Baconnier et Trésor recevaient des soins (le premier pour une entorse à un doigt de la main, le second pour un coup sur le genou droit), M. d'Agostino et Skoblar, visiblement déçus eux aussi, comme on l'imagine, exprimaient leur point de vue dans le couloir.

"Ce faux pas est d'autant plus fâcheux qu'il est le premier. Notre public était venu particulièrement nombreux ce soir et méritait de voir un autre spectacle que celui qui lui a été offert. Nous n'avons certes pas eu beaucoup de réussite et le gardien lavallois a effectué une excellente partie, alors que Migeon, lui, n'a pratiquement rien eu à faire. Cela souligne bien que nous avons dominé cette rencontre. Mais je ne dis pas pour autant que nous méritions de le gagner. On avait vu devant Sochaux un O.M. euphorique. À Saint-Étienne, un O.M. se défendant bec et ongles, et malheureux dans l'adversité. Ce soir, on n'a rien vu du tout. Laval a gardé le ballon et nous n'avons jamais su aborder le problème qui nous était posé. Un match nul, sans doute, eut mieux reflété la partie, mais les Lavallois ont su saisir leur chance, et c'est tant mieux pour eux. Cela dit, cette contre-performance ne doit pas nous faire tomber d'un excès dans l'autre. La saison est longue..."

Josip Skoblar se montrait encore plus tranchant dans les propos : "Nous avons été très mauvais, voilà tout ce qu'il y a à dire. On avait demandé aux joueurs d'exercer un pressing sur le but adverse dès les premières minutes. Ils ne l'ont pas fait et Laval en a profité pour nous endormir en gelant le jeu. Or, lorsque l'on n'entre pas tout de suite dans un match, il est bien difficile de trouver le rythme ensuite. Et l'on peut en dire autant de la suite : sur la fin de match, nous avons bousculé nos adversaires, mais comme toujours ont en pareil cas les minutes qui passent ne font qu'énerver les joueurs. Il nous aurait fallu partir bien avant.

"Laval a donc gagné, mais on peut dire que nous les avons bien aidés. Et, à mon avis, c'est au niveau de la tête que cela se passe chez nos joueurs, plutôt qu'au niveau des jambes".

Dans le camp des joueurs, nous l'avons dit, c'était le silence à peine rompu par quelques-uns, comme Migeon, qui nous disait, par exemple, à mi-voix : on a beau se dire qu'il ne faut pas être abattu pour autant, cela donne à réfléchir pour la suite la saison, car désormais nous risquons de jouer avec la craindre que pareille catastrophe ne se reproduise, surtout à la maison. Après un bon départ de saison, ce coup-là vient tout briser".

Anders Linderoth, dans un anglais approximatif, nous faisait part lui aussi de sa déception : "Je ne sais pas ce qui nous est arrivé. Nous ne nous trouvions pas ce soir et pourtant notre équipe, c'est sûr, vaut bien mieux que cela. Alors espérons que nous rattraperons ce faux pas, même à l'extérieur".

François Bracci, enfin, le plus déçu de tous peut-être, essayait vainement de comprendre :

"Ce match cela, je le redoutais. Tout le monde était trop confiant, nous comme nos supporters, qui depuis quelques jours ne s'interrogeaient que sur le nombre de buts que nous allons passer à Laval. Je ne dis pas que nous étions pour notre part aussi optimistes mais, inconsciemment, n'avions-nous pas pris ce match trop à la légère, et sommes-nous entrés trop sûrs de nous sur le terrain ? Avant Sochaux, nous étions nerveux. Nous redoutions de rencontrer des problèmes devant un adversaire qui nous ont pose toujours. Vous avez vu le résultat. Si cela pouvait nous servir de leçon et nous aider à aborder le match de vendredi avec un peu plus de rigueur... Ce faux pas du moins aura servi à quelque chose. Mais comment en être sûrs ?

"C'est en tout cas terriblement décevant. Je me mets à la place de tous ces gens qui sont venus dans l'espoir de voir des buts et un bon match, et qui ont vu ce triste spectacle ! Car, il y a ni excuse ni faut fuyant : qu'on ne me parle pas de la chaleur, qui a dû gêner nos adversaires bien plus que nous encore. Nous n'avons pas joué au football, c'est tout. Le football, c'est avant tout être imaginatif, créatif. Encore faut-il pour cela remuer, faire des appels de balle, que chacun ne se contente pas de faire sa part de travail dans son coin. Chacun doit toujours essayer d'en faire un petit peu plus, surtout lorsque, comme ce soir, les choses vont mal. Sans cela, même ceux qui jouent un ton au-dessus finissent par sombrer dans l'anonymat.

"Comprenez-moi. Je n'accuse personne. D'ailleurs, nous sommes tous responsables et solidaires ; j'essaie seulement de comprendre et j'avoue que je n'y parviens pas..."

Alain PECHERAL

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KERUZORE : "Inespéré"

À l'issue de la rencontre, dans les vestiaires de Laval, la joie des joueurs, de l'entraîneur et des dirigeants, faisait plaisir à voir. M. Bisson, président, bientôt octogénaire, fit le tour du banc où étaient assis ses protégés pour faire à chacun une retentissante bise.

Keruzore, très entouré, faisait, comme à son habitude, une analyse très objective du match : "Nous étions venus à Marseille pour faire au mieux match nul. À vrai dire, nous ne pensions pas que c'était dans nos moyens. D'autant que les récents matches des Marseillais plaidaient en leur faveur, et que l'on s'attendait à ce que, porté par leur public, il fasse un malheur. Nous ramenons chez nous deux points. Inutile de demander si nous sommes contents. C'est inespéré ! Je me garderai bien de juger équipe marseillaise, mais j'ai pu noter que son système de jeu l'exposait aux contres. Il nous est arrivé d'avoir devant nous de véritables boulevards. Sans aucun doute, c'est jouer avec le feu !"

Rose, le gardien de but, qui fut à l'ouvrage, notamment en 2e mi-temps, tout en partageant l'opinion de son équipier, ajoutait : "Certes, j'ai eu du travail sur des balles aériennes, à l'occasion j'ai du plongé dans les pieds des attaquants adverses, mais à la vérité, je dois dire que je n'ai eu aucun tir véritablement difficile à arrêter tout au long de la partie. Nous avons abordé ce match, craintifs, notamment parce que, jusqu'à hier soir, notre défense avait donné quelque peu de la bande. Il nous fallait montrer que nous étions capables de ramener au moins un point de l'extérieur. Nous en ramenons deux. Notre joie est totale".

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M. MARTIN : "UN MATCH

CORRECT"

Nous avons intercepté l'arbitre du match, M. Martin, dans les couloirs du stade, alors même qu'il s'en allait. Nous lui avons demandé son sentiment sur la rencontre.

"Je sais, nous a-t-il dit, que nous avons désormais le droit de parler. Mais n'attendez pas de moi que je porte un jugement sur un joueur, voir sur une équipe. Tout ce que je peux dire, c'est que tous les acteurs du match ont été d'une parfaite correction, et que je n'ai pas eu de problème particulier à résoudre. Quant au résultat, il peut apparaître surprenant, mais lorsqu'une équipe domine, comme le fit l'O.M. en fin de deuxième mi-temps, elle s'expose aux contres. C'est très exactement ce qui s'est passé".

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