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du 23 décembre 2009

OM 0-2 AJA : Douche glaciale sur le Vél

 

Dans un Vél' balayé par la pluie, l'OM s'est fait cueillir par Auxerre, 0-2, pour sa dernière sortie de l'année.

Déficient, l'OM n'a pas évité la bûche de fin d'année. La même que l'an dernier à la même époque. C'était face à Nancy. Cette fois, c'est Auxerre qui est venu empêcher les Olympiens de laisser leurs supporters cheminer vers les fêtes le coeur léger. Quatrièmes, ils peuvent encore reprendre la 2e place en remportant leur match en retard contre Sochaux. Mais, plus que le résultat et les points perdus, c'est la manière qui aura exaspéré José Anigo et Didier Deschamps.

Les Phocéens n'étaient pas " dedans ", déploreront-ils après le match. Ils sont tombés sur plus efficaces, plus agressifs et plus cohérents qu'eux. Auxerre avait un plan de bataille. Ce canevas, on le connaissait d'ailleurs. Faire bloc, et se projeter à toute vitesse et toute force vers l'avant. Les Icaunais l'ont déroulé méthodiquement, sans connaître le moindre accroc.

A l'inverse, côté marseillais, il a manqué beaucoup de choses en première période. On ne saurait trop dire par quel bout ils ont pris cette rencontre. Pas le bon, en tout cas. Les sorties express de Bonnart (7e) et Lucho (25e) sur blessure complétant un tableau assez grisâtre.

Simplement, reconnaitra-t-on à la décharge de l'OM que la pluie et le vent n'étaient pas non plus des alliés pour une équipe contrainte de faire le jeu. Quelques glissades, et passes trop appuyées en attestèrent.

Dans cette soirée mal engagée, l'équipe a aussi failli être réduite à 10 à la 34e minute. Mais après s'être vu brandi le rouge, Koné fut blanchi par l'arbitre grâce à l'intervention de Birsa. Le Slovène informant monsieur Malige qu'il n'avait pas été victime d'un coup de coude, avec un fair play épatant.

Malheureusement, Oliech en effaça les conséquences à la 40e, en étant à l'origine et à la conclusion de l'ouverture du score auxerroise. Il récupérait le ballon dans un duel, avant que l'action ne se poursuive sans lui. Mais il était bel et bien à l'arrivée de l'ouverture de Niculae pour battre Mandanda (0-1).

Après cette forme de non-match, extrêmement frustrante, les Olympiens se devaient de réagir en deuxième période.

Ben Arfa (titulaire pour la première fois depuis début octobre) se faufilait avec agilité entre les Bourguignons, des actions venaient aussi désormais des côtés comme sur ce débordement de Kaboré pour la tête de Brandao, mais au final le nombre de tirs, et donc d'occasions demeura limité.

Les Marseillais avaient frappé 28 fois au but dans le Forez samedi. En tout et pour tout, on ne les créditera que de 10 tirs mercredi soir. Trop peu, forcément.

Problème, ils avaient cette fois face à eux une escouade offensive bien plus redoutable qu'à Geoffroy-Guichard. Après deux frissons de Niculae, Oliech empilait un deuxième but sur le dos des Olympiens. Lancé par Contout, il ne tremblait pas devant Mandanda (0-2, 79e) et provoquait l'ire du public du Vélodrome, trempé des pieds à la tête et terriblement déçu par la tournure des événements. En se lançant à l'abordage, les Phocéens s'étaient noyés avant de toucher la coque du bateau.

La Provence relevait mercredi matin que depuis que la trêve hivernale existe, l'OM n'avait gagné qu'une fois sur deux sa dernière sortie avant la trêve. La balance penche désormais du mauvais côté. Vivement 2010, que l'on puisse chasser cette soirée de nos têtes.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

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