OM1899.com

 .Article de om.net

du 11 mai 2011

L'OM consolide (3-0)

L'OM n'a pas fait de détail contre Brest, signant son deuxième plus large succès à domicile de la saison (3-0). Il lui permet de garder le contact avec Lille et d'éloigner un peu plus la menace de Lyon, étrillé à Auxerre.

Trois jours après sa défaite à Gerland (dont le succès de Lille à St Etienne a un peu plus alourdi le poids), l'OM s'est remis en ordre de bataille et s'est donné un peu d'air. Sa victoire de mercredi lui garantit quasiment sa place sur le podium à la fin de la saison, et lui permet de continuer d'avoir une part de rêve dans un petit coin de sa tête. En cas de succès dimanche prochain à Lorient, un peu de pression redescendra sur les épaules des Dogues au lendemain de leur finale de Coupe de France, et qui sait...

Nous n'en sommes pas encore là. Pour ne pas tout perdre, il fallait déjà gagner face à Brest. La différence fut faite en première période. Un but magnifique et puis rideau. Après l'ouverture du score de Remy, lancé par une inspiration géniale de Cheyrou, on pouvait toutefois s'attendre à ce que l'OM s'en donne à coeur joie. Il n'en a rien été. Le rythme ne s'est jamais élevé, si ce n'est sur quelques coups de rein de Jordan Ayew, Loïc Remy et Rod Fanni dans les couloirs. En déjouant parfois, l'équipe marseillaise a toutefois mené sa barque sur une mer d'huile. Brest, à qui les Olympiens laissèrent parfois le jeu, a eu du mal pour l'agiter. Seul Roux a fait des vagues en se faisant contrer par Mandanda, pour une de ses très rares interventions de la soirée.

Si l'OM a phosphoré sur sa première occasion, il aurait aussi pu bénéficier d'un penalty au bout de 180 secondes de jeu pour une faute claire comme de l'eau de roche sur Jordan Ayew. Mais décidemment les arbitres ont le sifflet coupé en ce moment pour l'OM.

Bien conscient que l'avantage au score était trop maigrelet à la pause pour s'en contenter, Deschamps choisit d'apporter plus de tonus à son équipe, en changeant Lucho (touché aux ischios) par Valbuena dès la reprise. Avec succès.

On put alors apprécier une formation plus attirée par le but adverse. La " to do list " d'Elana s'allongea enfin. Il s'en tira d'abord avec les honneurs, en repoussant un tir d'André Ayew, mais il déchanta vite face au petit frère qui sut trouver un angle pour y ficher une frappe enroulée (et légèrement déviée) après une nouvelle ouverture du clairvoyant Cheyrou (2-0, 59e).

Cette fois, cela ne retomba pas comme un soufflet. André eut dans la foulée une balle de 3-0, manquée d'un cheveu. Et Jordan bombarda encore une fois, avant de sortir sous une ovation pas volée. Le 3e but ne sera pourtant pas son oeuvre, ni celle de Gignac, entré en cours de jeu. Gaby Heinze s'y colla sur coup-franc (3-0, 80e).

La technique éprouvée de l'Argentin sur l'exercice donna une allure singulière à la marque. Trois buts marqués, zéro encaissé. L'OM n'avait plus offert un écart aussi net à son public depuis la venue de Montpellier (4-0) en novembre. Il n'en fallait pas moins pour aborder la dernière ligne droite avec la jauge " confiance " bien remplie.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 11 mai 2011

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L'OM s'accroche

 

Les hommes de Didier Deschamps ont battu le promu breton, ce mercredi, au stade Vélodrome. Avec la déroute lyonnaise, l'OM conforte sa place de deuxième au classement

OM-Brest : 3-0. L'OM n'a pas flanché. Pourtant, les protégés de Didier Deschamps ont déployé du jeu, offert du spectacle et ouvert les espaces. Selon le scénario imposé ces dernières semaines, ils auraient donc dû perdre ou ne faire que match nul. A l'image de la réception d'Auxerre et du déplacement à Lyon. Mais la roue a sans doute tourné.

Il faut dire que dès l'entame du match, les Olympiens ont pris à la gorge le promu breton. M. Ennjimi aurait dû siffler un penalty en faveur des Olympiens pour une faute sur Jordan Ayew (3e) mais, comme à Lyon, il n'a rien vu. De quoi se poser des questions...

Mais Loïc Rémy, en dynamiteur en chef, a foulé la pelouse du Vel' avec autant d'envie qu'à Gerland. Du coup, il s'est retrouvé dans tous les bons coups, tout en offrant sa disponibilité et sa vivacité. C'est d'ailleurs lui qui a ouvert le score, dès la 12e, sur une déviation lumineuse de Cheyrou, véritable de rampe de lancement.

A ses côtés, les frangins Ayew n'ont pas réalisé le même festival que face à Nice. Ceci dit, les fils prodigues d'Abedi Pelé ont donné des sueurs à l'arrière-garde bretonne. Daf, puis Baysse, et Ferradj peuvent encore en témoigner. Sur un nouveau décalage du clairvoyant Cheyrou, Jordan a d'ailleurs mis les siens à l'abri en enroulant sa frappe, déviée par Brou-Apanga (58e), dans une position excentrée et sans élan.

En fin de rencontre, Gabi Heinze est même sorti du bois pour enfiler un coup-franc parfait (80e) du gauche. Le Vel' et son public pouvaient rendre hommage à Deschamps et sa bande après avoir copieusement sifflé Gignac, à son entrée sur le terrain.

Ce succès permet surtout aux Marseillais de conforter leur deuxième place en championnat à 4 poins de Lille et 6 unités devant l'OL. Car avec la contre-performance des Lyonnais, balayés 4-0 par la formation auxerroise, l'OM a fait le break pour la qualification directe en Ligue des champions. Et il peut toujours rêver...

Auteur : Jean-Claude LEBLOIS

 

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