.Article de om.net du 20 novembre 2016 |
L'OM de Garcia tient son premier succès en L1 Dimanche après-midi face à Caen, l'OM de Rudi Garcia a signé son premier succès en Ligue 1 grâce à un but en fin de partie de Rolando. Les Olympiens ont mis tous les ingrédients dans la rencontre pour s'imposer. Ils ont attaqué la rencontre sur les chapeaux de roue en privant les Normands du ballon. Possession de balle, rapidité de transmission, vitesse d'exécution, passes réussies, mouvement... Tous les voyants étaient au vert et on voyait bien que la trêve internationale avait été bien mise à profit par Rudi Garcia et ses hommes. Tactiquement, il n'y avait rien à redire du côté des Olympiens qui butaient sans cesse sur la muraille caennaise. D'une tête plongeante juste au-dessus de la barre de Vercoutre, suite à un corner de Thauvin, Rekik déclenchait les hostilités. La domination marseillaise était sans partage jusqu'à la fin de la première période qui se concluait par des tentatives de Vainqueur, Alessandrini et une belle ouverture de Lopez pour Gomis qui était percuté par Vercoutre à l'entrée de la surface mais l'arbitre ne bronchait pas... Comme en première période, la domination des Marseillais était totale mais ils se montraient moins dangereux sur les buts adverses. A la moindre attaque, les hommes de Garande se replaçaient parfaitement pour annihiler les assauts olympiens. Thauvin tentait sa chance de loin mais manquait le cadre. Alessandrini voyait son tir contré par Guilbert. Au fil des minutes, le bloc normand ne faiblissait pas. Sur un contre marseillais après l'une des rares actions malherbistes, Vainqueur ne cadrait pas son tir en pivot, tout comme la tête de Thauvin à bout portant, quelques instants plus tard. L'efficacité faisait encore défaut à l'OM malgré les entrées intéressantes de Zambo Anguissa et Sarr. Cependant les Marseillais n'ont pas abdiqué et ont multiplié les efforts, encouragés encore une fois, par un public formidable. A force de s'obstiner, cela allait forcément finir par payer. Et ça a payé ! Sur un corner mal repoussé par la défense caennaise, Fanni récupérait le ballon puis décalait Gomis sur la gauche, dont le centre trouvait la tête de Rolando. Le défenseur cap-verdien propulsait le ballon, de la tête, au fond des filets pour la plus grande joie des supporters marseillais, au premier rang desquels, Frank McCourt assis à côté du président, Jacques-Henri Eyraud. Il suffisait ensuite de tenir, ce qu'ils ont fait, pour que l'OM tienne son premier succès en Ligue 1 de la nouvelle ère. La première victoire dans l'élite également de Rudi Garcia à la tête du club olympien qui remonte à la 11e place au classement général avant deux déplacements périlleux à Monaco et Saint-Etienne. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 20 novembre 2016 |
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L'OM domine Caen (1-0) et offre à Garcia sa première victoire en Ligue 1 Au terme d'une rencontre assez triste, l'OM a battu Caen dans la difficulté grâce à une réalisation de Rolando en fin de rencontre (1-0, 81). Un succès étriqué des Olympiens qui ont offert la première victoire de la saison à Rudi Garcia en Ligue 1. En première période, l'OM a largement dominé les Caennais. Mais seul Rekik et Alessandrini ont eu une véritable occasion d'ouvrir le score. Sur un corner de Thauvin, Rekik n'a pas cadré sa reprise de la tête (17). Alessandrini a trouvé l'extérieur du filet de Vercoutre en fin de première mi-temps (41). Un bilan bien maigre en 45 minutes de jeu. Au retour des vestiaires, les joueurs de Rudi Garcia ont dominé territorialement des Caennais venus uniquement pour défendre. Mais là encore, le manque d'efficacité et de justesse technique n'a pas permis aux Olympiens d'ouvrir le score. Il a fallu attendre le dernier quart d'heure pour assister aux occasions franches des partenaires de Bafétimbi Gomis. Thauvin a raté sa reprise de la tête sur un centre de Lopez, pourtant seul devant le but (78). La délivrance est venu de Rolando. Servi idéalement par Gomis et laissé seul par les défenseurs caennais, il a donné la victoire aux hommes de Rudi Garcia (1-0, 81). Un but qui vaut trois points. L'OM conserve son invincibilité à domicile cette saison. C'est la quatrième victoire à domicile des Olympiens. Au classement, l'OM remonte à la onzième place avec 17 points au compteur après 13 journées disputées.. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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Il y avait Lopez et les autres Le prometteur milieu de terrain a encore impressionné par sa justesse et sa disponibilité Lui, et le reste du monde. Hier encore, les spectateurs réunis dans les travées du stade Vélodrome n'ont vu que Maxime Lopez sur la pelouse marseillaise. Cela devient une véritable constante depuis que Rudi Garcia a pris l'équipe en main et lui a confié les clés du jeu olympien, à partir du déplacement à Clermont en coupe de la Ligue. On en est arrivé à un tel point que cela commence même à devenir indécent pour ses coéquipiers, bien plus âgés et expérimentés que lui, mais beaucoup moins fluides et inspirés. Ce qui laisse songeur quant au niveau général de l'équipe... Face à Caen, pour sa quatrième titularisation consécutive, ses statistiques personnelles ne laissent aucune place au doute : 124 ballons joués (presque trois fois plus que Zinédine Machach !), 18 gagnés, 21 perdus, 91 % de passes réussies. Le meneur de poche a encore brillé par sa disponibilité, sa vision et sa justesse technique, son jeu étant le plus souvent dépourvu de déchet. Ses renversements sont d'une propreté remarquable et ses prises d'intervalle pertinentes. Toujours bien placé et démarqué, aimantant le ballon tout en donnant du liant à l'animation offensive de Garcia en très peu de touches, l'enfant du Burel n'en demeure pas moins "mariole" quand il faut aller au contact pour gratter les ballons. Sa relative petite taille (1,67 m), son gabarit plutôt frêle (58 kg) ne semblent en effet pas le gêner pour aller au charbon. "Ça fait énormément de bien de gagner" Et si jamais il vient à se faire bousculer, les grands costauds sont là pour prendre sa défense. Hier, c'était au tour de "Bafé" Gomis "de défendre (son) petit protégé" et de prendre, pour la peine, un carton jaune. En disputant encore 90 minutes pleines, l'étonnant milieu a aussi montré qu'il avait un coffre suffisant pour tenir la cadence. "Ça fait énormément de bien de gagner, surtout à domicile, savourait Maxime Lopez en quittant les entrailles du Vel'. On continue notre bonne série et on reste invaincu à la maison. Il faut continuer comme ça, analysait-il à l'issue de la rencontre. L'objectif de la saison est de perdre le moins possible et de prendre le plus de points." "Il fallait faire basculer le bloc caennais le plus rapidement possible pour trouver des espaces dans leur dos ou du jeu à deux, expliquait-il, par la suite, au sujet des consignes de la soirée. Le coach nous laisse libre, il faut juste qu'il n'y ait pas de trou d'un côté ou de l'autre du dispositif." Une liberté qui lui va bien et qui ne l'empêche pas de se focaliser sur son travail. "Depuis que le coach est arrivé, je suis confiant, reconnaissait-il. Je me sens très bien dans ce groupe, dans cette équipe. J'arrive à donner le meilleur de moi-même. La sélection avec l'équipe de France (U20) m'a donné encore plus de force car j'attendais d'être sélectionné depuis très longtemps. Je suis revenu encore plus déterminé et j'espère que ça va continuer. "Maintenant, j'aimerais être un peu plus décisif. (Hier), malheureusement, Flo (Thauvin) met la tête à côté alors ç'aurait que pu faire une passe décisive pour moi s'il avait marqué. C'est un des points sur lequel je dois travailler le plus possible, ça ne peut être que bénéfique pour moi", concluait celui qui parle aussi bien avec ses pieds qu'avec sa bouche. Auteur : Jean-Claude Leblois |
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L'OM sort du néant Enfin ! Après une heure ennuyeuse et maladroite, un but de la tête de Rolando est venu récompenser une dernière demi-heure encourageante Voilà, c'est fait : l'OM a enfin renoué avec la victoire, la première en Ligue 1 de l'ère McCourt-Eyraud-Garcia. "La victoire marseillaise est logique parce qu'on ne s'est pas créé d'occasion", a résumé Patrice Garande, l'entraîneur caennais. Si l'on s'en tient à ce constat et à la joie du public au coup de sifflet final, on peut se mettre à croire que ce fut un bel après-midi d'automne, ponctué d'une victoire qui laisse présager des lendemains qui chantent. Impression trompeuse, car ces applaudissements ont longtemps été précédés de sifflets et si, effectivement, le succès olympien est logique au vu de la dernière demi-heure, le but de Rolando qui a permis à l'OM de remporter sa première victoire depuis un mois, a juste sorti son équipe du néant après une mi-temps ennuyeuse et une lente montée en régime, mettant encore en exergue la maladresse olympienne. "Nous avons assez facilement approché les trente mètres caennais, mais après, pour passer ce double rideau, que nous avions nous-mêmes utilisé au Parc, je pensais que nous serions à même de beaucoup plus cadrer", explique Rudi Garcia. À l'exception d'une frappe à angle fermé d'Alessandrini dans le petit filet et d'une tête plongeante de Rekik sur corner, le bilan à la pause était proche du zéro. Zéro absolu côté caennais que Patrice Garande déplore vivement. Et guère mieux côté olympien, où l'on a eu souvent l'impression qu'en dehors du petit Lopez, le reste jouait aux auto-tamponneuses ou ratait régulièrement ses contrôles au moment opportun (cf. Sakai à répétition). En seconde période, avec un Vainqueur montant en régime, les occasions ont augmenté mais pas l'adresse. "C'est quelque chose que nous allons continuer de travailler, de façon, lorsqu'on entre dans les trente derniers mètres, d'être plus efficaces dans la dernière passe, le dernier geste", reconnaît Rudi Garcia. C'est ainsi qu'après les duels de camionneurs pendant une heure, un peu de subtilité a permis de s'approcher du but. Il aura fallu une intervention de Guilbert pour contrer Alessandrini, Vainqueur, à la sortie d'un dribble, a cherché la lucarne, mais n'a pas cadré et enfin, l'occasion ratée dans toute sa splendeur, Lopez a déposé le ballon sur la tête de Thauvin, seul face au but vide, et l'attaquant olympien qui avait marqué dans des conditions plus difficiles à La Mosson, a placé le ballon à côté. Rolando "Magic" S'installait alors, une sorte de fatalité à attendre un nouveau 0-0, guère apprécié par le public. "Il ne fallait pas abdiquer, pas se décourager ; nous avions eu des occasions et les joueurs ont remis l'ouvrage sur le métier, remarque, admiratif, Rudi Garcia. Ils sont repartis avec un jeu posé ; mentalement, ils ont été forts et j'attends ça d'eux ." Il est vrai que la domination olympienne n'a alors jamais viré au n'importe quoi ni à l'excès d'individualisme. "Nous devons être capables, en cinq minutes de renverser une situation ; ce sont des signes importants de marquer sur la fin, alors que cette saison, cette équipe a subi quelques désillusions dans les dernières minutes . Cette fois-ci, ils ont forcé leur destin. Psychologiquement, pour les joueurs, ça peut être important." Effectivement, quand Rod Fanni s'est mué en distributeur de l'exter' du pied droit, que Bafé Gomis s'est transformé en centreur, lui aussi, exter' piqué et que Rolando "Magic" a transformé cela d'un bond et d'un coup de tête en but victorieux, il y avait de quoi y voir un signe du destin. Mais seul l'avenir nous dira si c'était juste une punition méritée pour Caen ou un vrai départ pour l'OM... Auteur : Mario Albano |
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