OM1899.com

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 .Article de om.net

du 01 mars 2017

 

Adieu centenaire...

L'OM est revenu à trois reprises au score, mais quitte le centenaire de la coupe de France sur un quatrième but encaissé à la 113e minute. De quoi avoir mal...

Cela n'a pas été un match de coupe comme conté dans de nombreux livres dédiés à l'histoire du football. Il n'y a pas eu l'intensité propre à ce genre de rendez-vous, il n'y a pas eu un engagement de tous les instants.

Non, ce rendez-vous a été un match de coupe à sa manière, par ses rebondissements, par le suspens né d'une course effrénée des Olympiens, par l'espoir sans cesse réanimé après chaque coup de marteau asséné par les Monégasques.

L'OM quitte la coupe avec ses armes, ses regrets, ses faiblesses aussi, au terme d'un parcours où il aura rencontré trois clubs de Ligue 1.

Pour remédier aux maux contractés contre le PSG, Rudi Garcia a modifié la structure de son équipe : une défense axiale à 3, une animation défensive en 5-4-1, pendant 70 minutes, avant de revenir au 4-3-3 au moment de l'entrée en jeu de Zambo. Sertic, défenseur axial droit, s'est repositionné alors en sentinelle et l'OM a semblé moins timide.

Timide ? Disons respectueux du plan de jeu. Au premier quart d'heure encore conquérant, contrarié une fois de plus par l'ouverture du score monégasque, l'OM a abandonné la possession pour rester fidèle à la ligne directrice de la soirée. Avec un bloc défensif compact disposé pour limiter les espaces et l'animation sur les couloirs de Monaco, l'équipe a surtout présenté une copie où la discipline tactique et l'application stricte des consignes semblent avoir été le mot d'ordre pour ne pas prendre les vagues et les projections offensives adverses. C'est vrai, de la 19e minute à la première égalisation, l'OM n'a pas été très "droit au but", il a peiné dans ses phases de progression, mais le placement du bloc lui a permis de rester dans le match.

Ce n'était pas innocent, tant il a été nécessaire d'être patient.

Cela a eu son importance, à défaut d'être déterminant. En restant vigilant, les Olympiens ont surtout surveillé les erreurs techniques adverses pour contrer. Cela a marché. A trois reprises.

Par trois fois, l'OM a égalisé, jamais dans des temps forts, il n'en a pas beaucoup eu. Non, si l'OM a suscité de l'intérêt, c'est par une conviction affichée rapidement dans la soirée, quitte à délaisser un élan ultra-offensif, choyé par les supporters, mais certainement pas adapté au profil de l'adversaire. C'était une idée, elle n'était pas si mauvaise, mais elle n'a pas fonctionné, car, pour être validée, elle suggère une concentration optimale, un pourcentage d'erreurs réduit au strict minimum.

Mais les erreurs ou les absences de concentration habitent encore le collectif.

Malheureusement, quand le temps aura oeuvré et écoulé plusieurs années, l'histoire ne retiendra ni la réflexion tactique, ni l'option choisie, ni le parti tenté, mais l'élimination. C'est ingrat, mais c'est ainsi.

La dame centenaire continue sa route, mais l'OM ne pourra pas l'épouser. Du moins, pas cette année...

 Auteur : Thierry Muratelle

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Article de laprovence.com

du 01 mars 2017

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L'OM quitte la coupe de France, éliminé au terme d'un match fou face à l'AS Monaco

Battu 4-3 au terme de la prolongation, l'OM dit adieu à la coupe de France au stade des huitièmes de finale

On s'attendait à un match engagé et riche en buts. On a eu droit à un match fou. L'armada offensive de l'AS Monaco n'a pas dérogé à ses principes de la saison en inscrivant son habituel quota de quatre réalisations face à l'OM. Après deux défaites 4-0 et 4-1 en Ligue 1, la formation de Rudi Garcia s'est, cette fois, inclinée 4-3 en huitièmes de finale de la coupe de France devant 35 513 spectateurs présents au stade Vélodrome.

La première période a été assez pauvre en occasions de but. Mais sur un coup franc excentré à l'entrée de la surface de réparation, Moutinho a ouvert le score (0-1, 18). Avec l'aide d'un mur olympien trop laxiste et d'un Yohann Pelé pas vraiment serein sur l'action. Sur un centre précis de Thauvin, Dimitri Payet a égalisé d'une belle reprise juste avant la pause (1-1, 43). Les Olympiens sont rentrés aux vestiaires sur un score de parité.

Au retour des vestiaires, les Monégasques ont repris leur domination assez franche. Ils ont repris l'avantage grâce à Kylian Mbappé, servi idéalement par Benjamin Mendy depuis le côté gauche (1-2, 66). Mais dans les dernières minutes de la partie, Rémy Cabella a égalisé une deuxième fois sur un centre en retrait de Sakai (2-2, 84). A l'issue du temps réglementaire, l'OM et l'AS Monaco sont contraints de disputer la prolongation.

Une période de trentre minutes encore très indécise et mouvementée. Benjamin Mendy a inscrit le troisième but monégasque sur un service parfait de Mbappé (2-3, 104). L'OM n'a pas renoncé. Cabella égalise pour la troisième fois de la partie sur une remise de Sertic (3-3, 111). Mais la fraîcheur des entrants dans les rangs monégasques a été fatale aux Olympiens. Lemar profite d'un centre en retrait de Mendy pour signer le quatrième but de l'ASM (3-4, 113). Et, cette fois-ci, l'OM ne reviendra pas au score.

Les joueurs de Rudi Garcia quittent la coupe de France en huitième de finale. Après avoir été capable d'éliminer l'Olympique Lyonnais en 16e de finale (2-1 après prolongation), l'OM n'est pas parvenu à sortir l'escouade monégasque en 8e de finale (3-4 après prolongation). Certes, ce soir les Olympiens n'auront pas à rougir de leur prestation. Mais une nouvelle fois, c'est bien la défense qui a plombé l'écurie olympienne lors de ce huitième de finale de coupe de France. En trois rencontres cette saison, l'OM a encaissé pas moins de 12 buts face à la formation de Leonardo Jardim.

Auteur : Benoit Vinstock

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A s'en mordre les doigts

L'OM a su réagir, en égalisant deux fois et en poussant Monacoà la prolongation. Mais a subi, une fois de plus la loi du plus fort, comme en L1

Allez, faut pas se le cacher : en dépit d'un petit espoir qui existe toujours parce que c'était la coupe de France, beaucoup se demandaient combien l'OM allait encore encaisser de buts. Trois jours après les cinq marqués par le PSG, le souvenir des deux fois quatre buts infligés par Monaco en championnat, la crainte était plus grande que les espérances.

Ni l'une ni les autres n'ont été avérées : l'OM n'a pas renversé la montagne et n'a pas été écrasé. Et à l'arrivée, la défaite, si elle est habituelle, ne ressemble justement pas à ce que l'on a connu cette saison. L'OM n'a jamais renoncé et peut même se mordre les doigts. Menée trois fois au score, condamné trois fois, l'équipe olympienne a toujours égalisé, avant la pause, à la 85e minute, puis à la 111e minute. Le quatrième but monégasque, celui de l'élimination, aura été le plus cruel...

Alors, oui, l'OM aura encore été battu par plus fort que lui. Heureusement, en championnat, les clubs plus mauvais sont les plus nombreux. À l'OM de les battre, en commençant par les quatre à venir : Lorient, Angers, Lille et Dijon.

Ce huitième de finale de coupe n'aura rien eu de comparable avec les humiliations récentes. En poussant Monaco en prolongation, en relevant la tête, en faisant mieux que simplement sauver l'honneur, l'OM s'est au moins redonné un peu d'espoir pour la fin de saison.

Le plus grand mérite de l'OM aura été de ne pas sortir du match, de ne pas s'effondrer, de garder toujours la possibilité d'un retour. Il aura semblé inespéré, par deux fois. Mais c'est bien la différence qui existe aujourd'hui entre l'expérience du PSG et la fraîcheur de l'ASM. L'équipe de Jardim peut se montrer brillante, mais elle peut laisser filer une situation qui semble définitivement favorable.

Les exemples Chambly et City

Manchester City en avait tiré le meilleur parti il y a quinze jours en Ligue des champions, l'OM a su profiter aussi du relâchement monégasque pour éviter de prendre l'eau et revenir deux fois au score. Ce que Chambly, modeste équipe de National, qui était revenue de 0-3 à 3-3 au tour précédent avait déjà démontré. En s'inclinant certes 5-3 après prolongation, mais...

L'égalisation de Dimitri Payet, juste avant la pause aura certainement sauvé l'OM, qui au terme d'une mi-temps de domination monégasque subie mais aussi stratégiquement consentie, n'était pas K.-O. en dépit d'un coup franc de Moutinho qui avait rebondi sur un poteau puis sur Pelé, pour entrer et ouvrir le score. Le leader du championnat avait monopolisé le ballon, sans se créer des tonnes d'occasions. Quant à l'OM où Njie accomplissait son meilleur match, en pointe, il n'avait eu qu'une frappe enroulée de Thauvin, comme espoir de but, avant la volée couchée de Payet sur le centre de Thauvin.

Revenir une fois, c'est bien, mais subir encore la supériorité monégasque en deuxième période, pour finir par encaisser un deuxième but, ça aurait pu assommer l'OM. Or, les entrées de Anguissa et Cabella, le changement de schéma, en 4-2-3-1, avec la montée de Sertic au milieu, allaient offrir une demi-heure de prolongation, grâce à une nouvelle conservation de balle remarquable de Njie, un centre de Sakai et une reprise à bout portant de Cabella, l'homme de la Coupe, à cinq minutes de la fin. Lui, qui égaliserait encore en prolongation. Mais, voilà, un contre mené par Bernardo Silva, une conclusion aisée de Mendy, puis un solo de Lemar auront eu raison de l'OM. Le simple fait de ne jamais avoir renoncé est déjà un progrès. Modeste.

 Auteur : Mario Albano

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Cabella l'illusionniste

Déjà auteur d'un doublé à Toulouse, l'Olympien a récidivé mercredi, entretenant l'espoir

Son look excentrique, son jeu individualiste, ses prestations loin d'être étincelantes, ses virées nocturnes après les matches, ses goûts musicaux et ses accointances avec l'OVNI Jul : tout est bon, ou presque, pour railler Rémy Cabella.D'autant que l'Olympien de poche joue les intermittents du spectacle depuis son arrivée en Provence, à l'été 2015. Pis, depuis que Rudi Garcia cornaque l'équipe, il joue les seconds rôles, les remplaçants de luxe, laissant la lumière à ses compères offensifs. Florian Thauvin ne se gêne pas pour briller. Mais tous pâtissent de l'ombre grandissante de la nouvelle star, Dimitri Payet, recrue la plus chère de l'histoire du club (30 millions d'euros).

Et Cabella dans tout ça ? Mercredi soir, à l'occasion de la réception de Monaco en 8ede finale de la coupe de France, il a su saisir l'une des - rares - perches tendues par son entraîneur. Sur le banc de touche au coup d'envoi, il a endossé son habit de joker pour venir prêter main-forte ses partenaires qui se dirigeaient vers un nouveau revers face à ces diables de Monégasques, larges vainqueurs à l'aller comme au retour en Ligue 1. Lancé dans l'arène du Vélodrome à treize minutes de la fin du temps réglementaire, il a suppléé Maxime Lopez pour offrir plus de solutions offensives. Il a fait mieux que ça pour un OM qui, jusqu'alors, avait joué les timides, montrant le bout de son nez devant la cage de De Sanctis qu'en de trop rares occasions.

Au cours du peu de temps qui lui a été offert, l'Ajaccien a forcé les choses et laissé entrevoir les contours d'une qualification, ou du moins d'un espoir. Le tout à deux reprises, d'abord au bout du temps réglementaire (2-2, 84), puis au cours de la prolongation (3-3, 111).

Il s'est trouvé à la conclusion de l'un des seuls mouvements offensifs de l'OM, un contre impulsé par Thauvin, remisé par Njie et prolongé par Sakai jusqu'à l'ancien Montpelliérain. Ce dernier, en embuscade dans la surface de réparation asémiste, n'a pas laissé filer l'aubaine. Il a placé une frappe imparable hors de portée du portier italien de Monaco (84). Il restait six minutes à jouer, cette réalisation relevait presque du miracle. Mais qu'importe.

Vingt-sept minutes plus tard, tandis que l'ASM avait repris la main sur ce match fou grâce à Mendy, Cabella a encore joué les sauveurs. Cette fois, Anguissa et Sertic ont joué les rampes de lancement pour le mettre sur orbite. Las, Monaco plantait une ultime banderille deux minutes plus tard seulement. Sur celle-ci, l'ex-Magpiepeut s'en vouloir. Car c'est lui qui, à une trentaine de mètres de la cage de Pelé, perd le ballon qui conduit à la réalisation de Lemar.

Jusqu'au bout, Cabella aura tenté. Comme cette incursion face à De Sanctis stoppée par M. Millot pour une position de hors-jeu. Comme sur ce corner de la dernière chance qu'il se précipite à botter. Il devait se dire que sa bonne étoile n'allait pas l'abandonner pour cette coupe de France qui lui a permis de montrer le bout de sa crête lors cet exercice en dents de scie. La qualification à Toulouse (1-2), début janvier en 32ede finale, porte sa signature. Cet après-midi-là, il avait bravé le froid du Stadium pour réchauffer les coeurs marseillais d'un doublé salvateur.

Mercredi, malgré ses deux nouveaux buts, l'OM a été bouté hors de la compétition. Et Cabella a quitté le Vel' en pleurs. Vraiment cruel.

Auteur : Fabrice Lamperti

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Garcia a pourtant tout tenté...

L'entraîneur olympien a modifié ses plans pour tenter de surprendre l'ASM. Ça a failli marcher

Ce n'est pas parce qu'il a entraîné en Italie (l'AS Rome de juin 2013 à janvier 2016) que Rudi Garcia parle avec les mains. Hors des terrains, l'entraîneur de l'OM garde la majeure partie du temps un air posé. C'est moins le cas lorsqu'il est sur son banc. Ou plutôt quelques mètres devant. Il fait les cent pas, passe d'un côté à l'autre de la zone qui lui est autorisée sur la touche, répète ses consignes à grand renfort de gestes, histoire d'être entendu - ou pas - par ses joueurs.

Hier soir, le technicien olympien a alterné les attitudes. Assis, il a pris beaucoup de notes. Debout, il a hurlé. Et il y avait de quoi. Après la rouste subie contre le PSG (1-5) dimanche, l'ex-coach de la Louve attendait une réaction d'orgueil de ses hommes. Il n'était pas le seul puisque les supporters leur avaient adressé quelques messages au coup d'envoi. "Ce soir, pas d'animation, après cette humiliation, un seul mot d'ordre, la qualification", pouvait -on ainsi lire du côté des Ultras, alors que les Fanatics rappelaient que "l'OM a besoin de guerriers, pas de déserteurs".

Après avoir maintenu son 4-3-3 offensif face aux Parisiens (on sait ce que ça a donné...), Garcia a cette fois tenté un 5-2-3 bien plus défensif. Avec une ligne de cinq (Sakai, Sertic, Rolando, Doria, Bedimo) positionnée très bas, l'escouade phocéenne a passé beaucoup (trop) de temps à regarder son adversaire jouer. Sans se livrer. Ce qui a pu paraître frustrant pour le public. D'autant qu'après l'ouverture du score monégasque (csc de Pelé sur coup franc de Moutinho, 19), cette tactique extrêmement attentiste ne laissait que peu de place à l'espoir d'une égalisation.

C'était sans compter sur Vainqueur, dont la détermination devrait servir d'exemple à certains de ses coéquipiers. En récupérant le ballon dans les pieds de Dirar aux abords de la surface de l'ASM, le milieu défensif a sonné la révolte et lancé l'action de l'égalisation presque miraculeuse signée Payet (43).

À 1-1, Garcia n'a pas changé son plan de bataille pour autant et l'OM est resté bas. Jusqu'au deuxième but monégasque sur lequel Mbappé a fait passer Rolando pour un vétéran (66). Mené 1-2, l'entraîneur olympien a cette fois revu l'organisation de ses troupes. Anguissa remplaçait Vainqueur (71) et Sertic remontait d'un cran pour donner davantage d'ambition à l'escadron phocéen. Un premier choix payant, suivi quelques minutes plus tard par l'entrée en jeu de Cabella à la place de Lopez (77). Avec deux récupérateurs (Sertic et Anguissa) et un quatuor offensif (Thauvin, Payet, Cabella, Njie) qui permutait énormément (difficile de dire qui était placé où à l'exception du Camerounais en pointe), l'OM est finalement revenu à 2-2, réussissant l'exploit d'amener Monaco en prolongation. Où l'ASM aurait même pu être éliminée si la maison bleue et blanche avait des défenseurs centraux dignes de ce nom...

2-3, 3-3, 3-4. Rudi Garcia avait de quoi être dégoûté au coup de sifflet final. Personne ne pourra lui reprocher d'avoir tout tenté. Après les chèvres du début d'année 2016, l'Olympique de Marseille aligne un peu trop d'agneaux en cet hiver 2017. Des joueurs incapables de résister quand certains de leurs partenaires multiplient les efforts pour revenir. Le symbole d'une formation loin d'être homogène...

Auteur : Alexandre Jacquin

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