.Article de om.net du 21 avril 2018 |
Une démonstration ensoleillée L'OM s'impose 5-1 après une première mi-temps spectaculaire. Les Marseillais sont en confiance avant le rendez-vous ce jeudi face à Salzbourg en Coupe d'Europe. Soleil et ciel bleu ont accompagné les 22 acteurs sur la pelouse de l'Orange Vélodrome ce samedi après-midi. Comme un avant goût d'été et un climat "Marseillais", dans les travées et le coeur des supporteurs. Au niveau terrain, l'OM n'est pas là pour profiter du bon temps mais bel et bien pour confirmer la dynamique du moment et garder le rythme en Ligue 1. Face à l'équipe nordiste de Christophe Galtier, les Olympiens débutent la partie de la plus belle des manières. Thauvin présent au premier poteau réceptionne d'une tête plongeante le centre de Sarr côté droit et surprend le gardien adverse (12'). Pour autant les Lillois en manque de points et premier relégable au classement tentent de revenir rapidement par Maia une première fois (15') et Malcuit (17') mais sans succès. Derrière, l'OM va tout simplement dérouler une partition parfaite. Tout le monde connait son rôle sur le bout des doigts et le navire lillois sombre. Payet obtient un pénalty à la 29e minute de jeu et laisse l'honneur d'aggraver la marque à Thauvin. Le stade salue l'acte du capitaine olympien, Thauvin ne tremble pas et trompe une nouvelle fois Koffi. L'attaquant marseillais s'offre son 19e but de la saison, impressionnant ! Lille ne peut contenir les assauts olympiens et subit. Mitroglou quasiment coup sur coup marque par deux fois. Une fois de la tête au point de pénalty sur un sublime centre d'Amavi (35') et ensuite à bout portant d'une reprise imparable après un superbe mouvement dans la surface de réparation (38'). L'OM rentre à la pause au vestiaire avec 4 buts d'avance. Une première depuis 1991 ! Christophe Galtier change ses plans pour la seconde période. Araujo et Mendes sortent pour voir entrer sur la pelouse Alonso et Pepe. Un choix qui s'avère payant puisque les Olympiens se font surprendre 10 minutes après la reprise. Ocampos perd un ballon anodin au départ, Bissouma sert rapidement Benzia seul sur son côté droit. L'attaquant feinte la défense et trompe Pelé dans la surface. 4 à 1, à ce moment du match, Lille commence à prendre des couleurs. Avec la chaleur et l'intensité de la première période le match retombe en rythme et les espaces s'agrandissent. Payet adore ça, l'international français en réel maestro après une belle séquence sert au bon moment Ocampos. L'Argentin participe à la fête et fusille dans la surface un Koffi dépité. L'OM récupère ses 4 buts d'avance et ne va plus les lâcher. Marseille s'impose 5-1 dans cette 34e journée de championnat. L'OM sort avec un "max" de confiance avant le choc de Ligue Europa contre Salzbourg jeudi prochain.
Auteur : Antony Santiago |
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Article de laprovence.com du 21 avril 2018 |
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Des doublés de Thauvin et Mitroglou, un but d'Ocampos : comment l'OM a étrillé le Losc |
Les Olympiens ont largement dominé les Dogues (5-1) au Vélodrome et recollent au podium de la Ligue 1 Le match : quand l'attaque va... L'OM n'a fait qu'une bouchée de Lille au Vélodrome. Malgré une bonne entame, les Dogues ont craqué sur la première occasion franche des Olympiens. Virevoltant, Bouna Sarr a refusé de laisser sortir un ballon en corner et adressé un centre tendu le long de la ligne de but. Au premier poteau, Thauvin a ajusté Koffi de la tête (1-0, 10e). Sur la seconde accélération de l'OM, Payet s'est joué de Mendyl à la réception d'un centre pour obtenir un penalty qu'il a laissé à Thauvin. Celui-ci s'est offert un doublé sans trembler (2-0, 30e). Le début du cauchemar lillois. Cinq minutes plus tard, c'est Mitroglou qui inscrivait le troisième but sur un centre d'Amavi (3-0, 35e) avant de s'offrir un doublé en reprenant à bout portant sur une remise d'Ocampos (4-0, 38e). En seconde période, Benzia a cru relancer son équipe d'une belle frappe croisée du pied gauche (4-1, 54e) mais Ocampos a profité des lacunes de Koffi pour sceller le score (5-1, 68e). Le joueur : Thauvin, roi d'Europe Son doublé a lancé l'OM. Florian Thauvin n'en finit plus gonfler ses statistiques cette saison. 19 buts en Ligue 1, 22 toutes compétitions confondues auxquels il faut ajouter 16 passes décisives : il est le joueur français le plus décisif dans les cinq grands championnats. La question : la préparation idéale avant Salzbourg ? Un adversaire dans le doute, des Olympiens en forme : l'OM a étrillé Lille sans sourciller. Sans doute la meilleure préparation avant Salzbourg, histoire d'engranger encore plus de confiance. En voyant le début de match des Olympiens, on peut d'ailleurs se demander si Rudi Garcia n'avait pas insisté sur l'importance de ne pas prendre de but tôt dans le match comme cela avait été le cas à Troyes et contre Leipzig. Car jeudi, contre Salzbourg, il faudra tout faire pour garder son but inviolé. Le seul bémol de l'après-midi pour l'OM restera la blessure de Sakai dont l'indisponibilité pourrait être longue. Le chiffre : 8 L'OM a huit buts de retard sur Lyon au goal average. +31 contre +39. Il reste à présent quatre journées pour enchaîner les cartons et tenter d'inverser la tendance. Auteur : Benoit Vinstock |
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Article de La Provence du 22 avril 2018 |
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Un plaisir illimité |
L'OM a encore offert un festival de buts à son public en écrasant Lille (5-1) hier au Vélodrome. Idéal avant la demi-finale de Ligue Europa face à Salzbourg, jeudi Unlimited. Tel est le nom pompeux du projet fumeux de Gérard Lopez et de ses acolytes au Losc. Traduisez "illimité". Illimité, comme l'effondrement d'un club champion de France en 2011, racheté par l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois en janvier 2017 (il visait d'abord... l'OM) et aujourd'hui sous la double menace d'une relégation sportive et d'une rétrogradation administrative. Illimité, comme le crédit dont bénéficiait Marcelo Bielsa auprès des supporters olympiens lors de son passage bluffant dans la cité phocéenne entre 2014 et 2015. "El Loco" était censé amener son prétendu génie à Lille. On connaît la suite. Viré comme un malpropre à l'automne, l'Argentin n'était donc pas là hier pour des retrouvailles avec le Vélodrome qui auraient pu valoir leur pesant de folie. De la folie, il y en a toutefois eu dans l'enceinte du boulevard Michelet en cette fin d'après-midi quasi estivale. Après sa "demonstrada" face à Leipzig (5-2) voilà dix jours, l'escouade de Rudi Garcia a encore fait trembler les filets cinq fois, faisant honneur à la devise "Droit au but". Une "regalada" pour les 52 530 spectateurs, quand bien même leur équipe fétiche aurait pu encore faire mieux face à des Dogues au fin fond du trou. Monaco n'est plus qu'à un point ! Difficile, cependant, de faire la fine bouche. Cinq jours avant la demi-finale aller de Ligue Europa contre Salzbourg (jeudi, 21h05), l'OM a survolé tranquillement les débats, grâce à un doublé de Thauvin (ses 18e et 19e buts en Ligue 1 cette saison !), un autre de Mitroglou (qui en est donc à 8 réalisations en 798 minutes jouées en championnat, soit presque une par match) et un dernier but signé Ocampos (également auteur d'une passe décisive et d'une merveille de talonnade pour Amavi sur le premier but du Grec). Déjà comblé, le public aurait même pu encore exulter si Payet n'avait pas trouvé le poteau à la 71e minute après une sublime percée dans le camp nordiste. Payet, justement. C'est lui qui a provoqué le penalty transformé par Thauvin à la demi-heure de jeu. C'est aussi lui qui, cuir en main, l'a confié à l'Orléanais pour qu'il exécute la sentence. Les deux hommes sont ensuite tombés dans les bras l'un de l'autre. Le symbole d'une union sacrée qui doit permettre à l'OM d'achever en beauté cet exercice 2017-18 palpitant. Ce ne sera pas facile, bien sûr. Luiz Gustavo et ses partenaires devront s'accrocher jusqu'à l'ultime seconde de la dernière journée, le 19 mai contre Amiens. Ils ont aussi pour objectif de franchir l'obstacle autrichien en Ligue Europa pour disputer la finale à... Lyon. "L'OM est une équipe qui a tout : la technique, la force athlétique, la mentalité, la détermination, a souligné Christophe Galtier après la rencontre. Elle est à l'image des formations que Rudi (Garcia) a dirigées en France ou en Italie, elle dégage une vraie force collective. Il y a une concurrence très forte : quand un joueur a la possibilité de s'exprimer sur la pelouse, il se donne à 200 %.Je pense et j'espère que les Olympiens iront en finale de la Ligue Europa. Et après, ils peuvent la remporter. Ils sont aussi capables d'aller chercher la 3e place." À Marseille, on signerait tout de suite, évidemment. On n'en est pas encore là, bien sûr, même si, en sortant du stade, les supporters reprenaient encore en choeur le chant en vogue ces temps-ci : "Jean-Michel Aulas, on va la gagner chez toi..." Ce serait le plus bel épilogue d'une aventure passionnante, et d'ores et déjà réussie. Qui aurait pu croire cela à la fin de l'été 2017, quand l'OM était à la peine et se faisait notamment humilier par Monaco à Louis-II (6-1) ? L'ASM, justement, a perdu à Guingamp hier soir et n'est plus qu'à un point. Le plaisir est donc illimité. Pardon... Unlimited !
Auteur : Alexandre Jacquin |
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Rudi Garcia : "Capable d'être plus fort que tout " |
L'état d'esprit irréprochable de l'OM contre Lille (5-1) montre que "cette équipe est capable d'être plus fort que tout", selon l'entraîneur olympien Rudi Garcia, à cinq jours de la demi-finale de Ligue Europa contre Salzbourg. Rudi Garcia : Oui, il y a les trois points, le goal-average, le spectacle offensif. Mais le point noir c'est la blessure d'Hiroki (Sakai), c'est pas les croisés, mais j'ai regardé les images, sans être docteur je pense que le latéral interne du genou (gauche) n'a pas dû aimer. On verra demain. Si on n'a pas Hiroki, qui est quand même le plus défensif de nos latéraux, il faudra trouver d'autres solutions. Votre équipe a tout de même concédé des occasions... Rudi Garcia : On a perdu trop de ballons, on est bien payé à la pause, on est récompensé de notre efficacité surtout, on a tiré sept fois au but, on a cadré cinq fois, les Lillois ont cadré zéro fois, la différence est là. Et puis, quand on marque deux, trois et quatre, après le match est terminé pour l'adversaire. Ils ont fini à cinq derrière, ils n'ont pas lâché, c'est comme ça qu'ils vont s'en sortir, contre Metz et à Toulouse. Ca nous a permis de gérer en seconde période. Le deuxième bémol, mais bien moins grave qu'Hiroki, c'est qu'on a pris un but, on a été un peu laxiste défensivement dans les 20 premières minutes et sur la situation du but. Tout vous réussit, sentez-vous votre équipe euphorique ? Rudi Garcia : On redevient 3e ex-æquo, on reste sur une dynamique de victoires, c'est important pour jeudi prochain, on va bien étudier cette équipe de Salzbourg. On veut mettre beaucoup d'enthousiasme, comme en ce moment, du talent aussi, l'esprit d'équipe, on l'a vu ce soir, à l'image de Dimitri Payet qui laisse sa place de tireur de penalty à Flo Thauvin, ce sont des signes importants dans une équipe qui a envie de gagner ensemble. C'est la force de l'OM cette saison, on n'est jamais si efficace que quand on joue les uns avec les autres. Avec cet état d'esprit, cette équipe est capable d'être plus fort que tout, il faudra le démontrer jusqu'à la fin de la saison.. Auteur : Jean-Claude Leblois |
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Sarr déboule, Sakai s'écroule |
Le Franco-Guinéen, auteur d'une prestation aboutie, va suppléer le Japonais, touché au genou Hiroki Sakai n'est pas du genre à s'inquiéter, ni à s'alarmer au moindre bobo. Et pourtant, lorsqu'il a quitté le Vélodrome appuyé sur une béquille hier soir, le latéral droit de l'OM, aligné à gauche face à Lille (5-1), avait du mal à masquer son angoisse. Un peu plus tôt, lors d'un duel avec Kévin Malcuit, il s'était tordu le genou gauche, abandonnant prématurément ses partenaires. Il redoute une entorse, voire une blessure plus grave, même si les croisés n'ont pas été touchés. "Je vais prier Dieu", a-t-il lâché avant de s'éclipser. Les examens pratiqués aujourd'hui permettront d'y voir plus clair. Tous ses équipiers ont eu une pensée pour cet élément à la mentalité exemplaire. "C'est le bémol de la soirée", a regretté Maxime Lopez résumant le sentiment du vestiaire. Son remplaçant dans le couloir droit de la défense est tout désigné : Bouna Sarr. Reconverti latéral à l'aube de la saison par Rudi Garcia, le Franco-Guinéen présente un profil plus offensif. "Il est en super forme", souffle Lopez. "Il faut souligner la magnifique saison qu'il est en train de faire. Il est très bon à ce poste. On est tous derrière lui et fier de lui", ajoute Florian Thauvin, son compère sur ce flanc. Hier, l'ancien Messin a de nouveau signé une prestation aboutie dans la lignée de son entame époustouflante face à Leipzig (5-2). Auteur d'une passe décisive contre le Losc, il a été omniprésent, neuf jours à peine après s'être luxé l'épaule tout seul contre les Allemands. Il croyait manquer au moins deux semaines de compétition et se voyait plutôt reprendre à Salzbourg, début mai. Il a grillé ses propres prévisions. Le soir même, il avait ôté l'attelle qui maintenait cette partie du corps douloureuse. "Le Mondial ? Je fais mon petit bonhomme de chemin. On verra bien." "C'est un robot, un soldat. Il a bien récupéré et répond présent", détaille Jordan Amavi. "Tout se joue au mental, répond l'intéressé à propos de ce rétablissement express après avoir eu, en préambule, une pensée pour Sakai. On a une fin de saison excitante, j'avais donc à coeur de revenir le plus tôt possible. Heureusement, je ne me suis pas refait mal. Par moments, je peux avoir l'appréhension de me faire mal, de prendre un coup sur l'épaule. Le mieux, c'est de ne pas y penser. Je dois quand même faire attention et continuer ma rééducation pour me muscler." Sarr n'aura pas vraiment le temps de s'attarder dans la salle de muscu de la Commanderie. Jeudi, Salzbourg se pointe au Vélodrome pour une demi-finale brûlante de Ligue Europa. En l'absence annoncée de Sakai pour ce rendez-vous majuscule, il va enchaîner, peut-être dans une défense à cinq où ses qualités offensives masquent son replacement pas totalement au point. "Je me sens prêt à enchaîner, je me suis préparé pour ça, avoue-t-il. Jeudi, il faudra s'inspirer de l'entame contre Lille et la réitérer." "C'est le latéral moderne. Il est puissant, répète les efforts, va vite", dépeint Amavi. Suffisant pour taper dans l'oeil de Didier Deschamps ? À ce poste, le chantier est ouvert et l'est encore plus avec l'incertitude autour du Monégasque Djibril Sidibé, blessé contre Paris. L'Olympien y pense sans s'en faire une montagne. "Je souhaite que Djibril Sidibé revienne au plus vite, il mérite d'aller la coupe du monde. Moi, je fais mon petit bonhomme de chemin et je me concentre sur l'OM. On verra bien", lâche-t-il. À la vitesse à laquelle il carbure cette saison, rien ne semble impossible. Auteur : Fabrice Lamperti |
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