. Article de om.netdu 06 décembre 2011 |
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PhénOMénal !
L'OM a réalisé un exploit démentiel en allant s'imposer 3-2 à Dortmund après avoir été mené 2-0 au score ! Les Olympiens sont en 8es de finale de la Ligue des Champions. Il n'y a que l'OM pour faire ça et c'est pour ça qu'on l'aime. Ca, c'est une qualification héroïque, sur le terrain de l'ébouriffant champion d'Allemagne, là où aucune équipe française ne s'était jamais imposée. Ca, c'est une victoire à l'arraché, en toute fin de match, après avoir été mené 2-0 ! Comme à Anfield ou au Luzhniki, le but-miracle est venu du pied droit de Mathieu Valbuena. Il aurait pu être moche, de raccroc, et cela n'aurait gêné personne. Mais en plus, il est superbe. Un joueur dans le vent, et derrière une frappe imparable, en cloche, pour mettre sens dessus dessous le banc marseillais, et la tribune visiteurs. Une joie de dingue pour un match de fou. En février, l'OM sera au rendez-vous des 8es de finale. Pour la 2e année d'affilée, et après avoir hérité d'un groupe rapidement qualifié " de la mort ". Les Phocéens en sortent bel et bien vivants. Les mines tristes ne sont pas à chercher du côté de Marseille, mais en Grèce et en Allemagne. Au Pirée, c'est même encore plus terrible. L'Olympiakos a aussi réalisé un petit exploit en battant 3-1 Arsenal. Mais il ne l'emmènera qu'en Europa League. L'enfer avait été promis aux Olympiens. Ses portes se sont ouvertes après un gros premier quart d'heure d'observation. Les premières chaleurs ont débuté avec un regain d'intensité dans les rangs allemands. Mais cela a vraiment pris tournure à la 23e minute quand Howard Webb n'a pas vu la poussée de Lewandowski dans le dos de Diawara, sur une touche prolongée par Kehl. C'est regrettable car le geste d'antijeu du joueur du BvB a mis Kuba dans une position idéale, au coeur d'une défense trop attentiste, pour battre Mandanda d'un tir croisé (1-0). Le début des ennuis. Car dès lors, l'OM aura un mal fou à exister jusqu'à la 45e minute. Battue dans les duels, trop imprécise, l'équipe marseillaise se paralysa. Et subit. Bien qu'involontaire, la faute de Mbia sur Kehl (qui sortira sur blessure) dans la surface, toujours en plein dans le temps fort germanique, a chargé l'addition à la 33e. Car elle entraîna un penalty, et le deuxième but de Dortmund (2-0), tandis qu'Olympiakos disposait dans les mêmes proportions d'Arsenal. Il fallait alors pas mal un optimisme forcené pour concevoir un happy end. Après de longues minutes passées à errer dans l'obscurité, l'OM a fini par mettre la main sur l'interrupteur. Il le doit à son côté fort mardi soir, le droit où Azpi a été son meilleur défenseur et où Amalfitano, son animateur le plus tranchant. D'un centre tête levée et pied assuré, l'ancien Lorientais a exploité l'appel de Remy. Le talent de l'ancien Niçois a fait le reste (2-1, 45+1). En une seule et unique occasion, la formation de Deschamps avait entrevu la voie à suivre. En même temps qu'elle avait administré un sacré coup derrière la tête de son adversaire. Le peuple jaune, magnifique pendant une mi-temps avait compris que son printemps ne serait pas européen. Son équipe aussi. La seconde période sera de fait si différente. L'OM sut y reprendre le commandement, avec une bonne entrée de Benoît Cheyrou, puis plus tard de Jordan Ayew et Mathieu Valbuena. Mais avant que " petit Vélo " n'affole le palpitant de toute la famille OM, il aura d'abord fallu égaliser. Après avoir été devancé in extremis par Hummels (57e), André Ayew signa le but qui a définitivement laissé imaginer l'inimaginable, de la tête, sur un corner botté par Amalfitano (2-2 84e). Et juste après, le bonheur était total avec le troisième but. Celui d'un scénario qui déchainera pendant longtemps encore les superlatifs, et qui entre avec fracas dans la grande légende olympienne.
Auteur : Laurent Oreggia |
______________________________________________________________ 2' : Sur le côté droit, Blaszczykowski parvient à éliminer Traoré puis entre dans la surface marseillaise. Son centre, contré par N'Koulou, n'est pas loin de tromper Mandanda, mais ce dernier détourne en corner, il est tiré de la droite, le ballon est capté par Mandanda, bien protégé par ses défenseurs.8' : Pour la première fois du match, Götze hérite du ballon. Mais son centre venu du côté gauche est capté sans aucun problème par le portier des Bleus. 12' : Traoré, bien pressé par Barrios, remet sur Mandanda. D'un petit lob, le portier de l'OM redonne au défenseur notamment passé par Liverpool, mais sa passe n'est pas bien ajustée. Traoré est donc contré de dégager de la tête en touche. 18' : Dans la surface de Mandanda, Götze est bien servi dos au but. Après s'être retourné, le prodige allemand tente une frappe du gauche à ras de terre, qui n'inquiète absolument pas Mandanda. C'est la première frappe croisée de la partie. 20' : Jürgen Klopp lève les bras et réclame à M. Webb un penalty pour une main de N'Koulou sur une offensive allemande. Au vu du ralenti, l'arbitre anglais a pris la bonne décision. Il n'y avait pas main. 23' : Sur une longue touche, Kehl détourne de la tête sur Lewandowski. Vigilant derrière son attaquant, Blaszczykowski profite de la mésentente entre Lewandowski et Diawara pour frapper au but. Son tir croisé fait chavirer l'enceinte allemande. 28' : Blaszczykowski, encore lui, fixe Traoré puis adresse une petite passe en profondeur sur Barrios. Le Paraguayens tente à l'entrée de la surface une frappe à ras de terre, que détourne Mandanda. 32' : Penalty pour le Borussia. Sur un centre venu de la droite, Mbia tente de dégager, mais son pied heurte violemment le visage du capitaine allemande. Même si c'est involontaire, M. Webb est contraint de siffler. Hummels prend à contre-pied Mandanda et double la mise. 39' : A l'entrée de la suface de Mandanda, Lewandowski est visiblement plein de confiance. Mais sa tentative de lob est totalement ratée. Mandanda fait preuve de vigilance et capte sans problème. 40' : C'est au tour de Götze de se montrer dangereux. L'Allemand, servi par Blaszczykowski, tente une frappe du gauche à l'entrée de la surface. Mais Azpilicueta se jette et détourne la frappe. Beau sauvetage du latéral droit marseillais. 44' : Bien marqué par N'koulou, Blaszczykowski s'écroule dans la surface sous les yeux de M. Webb, qui ne bronche pas. Le penalty aurait été très sévère. 45' : Sur le côté droit, Amalfitano décoche un long centre aérien. Au deuxième poteau, Rémy devance Hummels et réduit la marque d'une tête croisée. 49' : Au duel avec N'Koulou, Barrios tente de dribbler sur la ligne de sortie de but. Le cinquième arbitre signale une sortie de but au grand dam du buteur paraguayen. 56' : Azpilicueta apporte le surnombre sur son côté droit et tente un centre à ras de terre. Au duel avec Ayew, Piszczek est proche de concéder un but contre son camp. Corner pour l'OM, il est tiré par Cheyrou mais ne donnera rien. Dortmund peut se relancer. 59' : Après un beau dédoublement, Löwe parvient à effacer Azpilicueta, puis centre à ras de terre vers Gündogan. Mais la frappe du jeune Allemand est arrêté par Mandanda. 70' : Piszcek joue l'offensive sur le côté droit sur le côté droit. Son centre fuyant trouve Lewandowski au point de penalty, mais sa frappe est détournée en corner par Azpilicueta. 77' : Comme il en a l'habitude en L1, André Ayew longe la ligne de sortie de but du Borussia. Le tacle d'Hummels offre à l'OM un corner. Valbuena se charge du corner mais sa frappe finit sa course dans les bras de Weidenfeller. 80' : Les initiatives sont allemandes. Le centre de Löwe est contré par N'Koulou avant une reprise de Perisic. Puis dans un deuxième temps Piszczek tente sa chance à l'entrée de la surface, mais sa frappe n'est pas cadrée 85' : L'OM obtient un nouveau corner, Amalfitano s'en charge sur le côté droit. Son centre parfait trouve la tête d'André Ayew, qui égalise. 87' : L'OM est de nouveau qualifié grâce à un exploit de Valbuena. A l'image du but qu'il avait marqué à Liverpool il y a quelques années, il réussit un nouveau chef d'oeuvre qui troue Weidenfeller et donne l'avantage à l'OM. 90' : André Ayew efface Hummels, puis entre dans la surface allemande. Sa frappe à ras de terre est contrée par le portier du Borussia puis revient sur Jordan Ayew, qui n'arrive pas à frapper. |