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du 06 mai 2007

Monaco 1-2 OM : L'OM saisit sa chance

Victoire importante dans la course à la Ligue des Champions ce dimanche à Monaco (1-2). Menés tôt dans la partie, les Olympiens ont refait leur retard par Ribéry (45e) avant de l'emporter sur un penalty de Niang (84e). Le 2ème, Lens, et le 3ème, Bordeaux, sont à un point.

L'OM n'a pas raté sa chance de rester collé tout près des places en Ligue des Champions. Avec une petite unité de retard sur ses deux devanciers Lens (2e) et Bordeaux (3e), les chances restent intactes et cette victoire à Monaco pourrait même devenir l'une des plus importantes de la saison en cas d'issue heureuse pour les Olympiens le 26 mai. Précieux dans ses conséquences, le succès sur le Rocher fut aussi exemplaire dans son contenu.

Car il en aura fallu de la volonté et des efforts pour forcer le destin quand Jérémy Menez ouvrait le score dès la 12e minute pour l'ASM malgré une bonne entame marseillaise.

Mais, tout comme face à Sochaux la semaine dernière, cet OM a su faire preuve de patience et de détermination pour l'emporter après une ouverture du score adverse. Une bonne habitude, ce qui ne fut pas souvent le cas lors des matches précédents. D'autant qu'il s'agit là de la première victoire à l'extérieur en L1 depuis quatre mois (le 14 janvier à Rennes 0-2).

Finalement, il n'y aura eu que peu de doutes tant les Marseillais ont inlassablement remis sur le métier leur ouvrage, sans s'affoler. Avant le but de Menez (12e, 1-0), qui trompait Carrasso d'un tir croisé après une mauvaise relance phocéenne, Niang s'était déjà signalé d'un tir enveloppé de peu à côté (6e). A l'image de la belle incursion de Ribéry (20e), c'était l'OM ensuite qui prenait le plus d'initiatives en restant sous la menace latente de Monégasques rapides comme Meriem ou Menez.

Puis, après de multiples tentatives, c'était par Ribéry, qui ferraillait depuis de nombreuses minutes côté gauche, que l'OM trouvait la solution, bien aidé par Nasri. Le jeune Marseillais décalait son collègue sur son aile et Ribéry de marquer d'un pointu décidé (45e, 1-1). Une égalisation capitale à la fin d'une première période ouverte mais souvent brouillonne.

Le buteur olympien se signalait dès la reprise en profitant d'un nouveau centre de Nasri mais son tir était trop enlevé pour trouver le cadre de Roma (46e).

Performant à la récupération avec son tandem Cana/M'Bami, l'OM prenait largement l'avantage en terme d'occasions avec le bon tir de Cissé capté par Roma (50e) ou la frappe arrêtée plein axe de Niang qui flirtait avec le poteau droit monégasque (61e). Entre temps, Monaco laissait planer le danger avec la tête hors cadre de Koller sur un centre tendu de Meriem (57e).

A 20 minutes de la fin, les Olympiens passaient même la vitesse supérieure avec Samir Nasri aux manettes. Le jeune international entamait avec un petit festival. Profitant d'un relais avec Cissé, il embarquait la défense de l'ASM d'un crochet mais son tir trouvait l'extérieur du poteau droit (72e). Le tir croisé de Cissé dans la foulée marquait la progressive prise de pouvoir olympienne sur la partie. Et même si Piquionne signait son entrée dans un angle fermé (76e), c'était encore Cissé qui se montrait le plus dangereux. Lancé par Niang, sa tentative du gauche n'était pourtant pas cadrée (79e).

Mais comment l'OM pouvait-il ne pas gagner ce match ? Samir Nasri s'est peut-être posé la question au moment de son énième coup d'éclat. D'un ballon récupéré dans son camp, il effectuait une remontée du ballon supersonique et servait Niang près de la surface. Le Sénégalais éliminait Monsoreau puis était fauché par Bolivar. Penalty et l'attaquant marseillais de se faire justice lui-même en force (84e, 1-2). La concrétisation d'une forte domination tout au long de la deuxième période.

A trois journées de la fin du championnat, les enjeux restent énormes pour les Olympiens entre course haletante à la Ligue des Champions et finale de coupe de France. Et même si Pape Diouf ne veut pas voir dans la victoire du jour "un tournant", ce quatrième succès consécutif (coupe incluse) pourrait s'avérer capital.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

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