OM1899.com

 .Article de om.net

du 17 octobre 2009

L'OM réalise un beau coup

 

Avec les revers de Bordeaux et de Lyon, le succès des Olympiens à Nancy les relance dans la course aux premières places. Une victoire acquise grâce à des buts de Valbuena, Brandao et Abriel.

Bordeaux et Lyon qui s'inclinent, l'OM qui l'emporte à Nancy... Les Olympiens réalisent déjà le gros coup de la 9e journée en revenant à deux et trois points des équipes précitées. Cela au terme d'un match maîtrisé à Nancy. Si les Marseillais faisaient très vite la différence sur un but de Valbuena (5e), la suite de leurs efforts fut pleine de caractère et - aussi - de simplicité. Comme le demandait Didier Deschamps dans la semaine : "le basique" a payé. Peut-être pas toujours flamboyant, cet OM a su trouver les ressources qui faisaient son charme lors de ses innombrables victoires à l'extérieur la saison passée et en début de championnat cette année. Défendant bas, se projetant vite vers l'avant en profitant de la moindre faille. Et dans le détail, les hommes forts étaient là.

Avec un Niang déchaîné, un Brandao très travailleur, parfois maladroit mais récompensé par un but (78e) ou une charnière Hilton-Mbia solide, le travail a été bien fait en y ajoutant des travailleurs de l'ombre précieux au milieu.

Cela ne semblait pourtant pas gagné dans les tout premiers instants de la partie. Avec des Lorrains survoltés à l'image de la frappe de Feret obligeant Mandanda à une belle parade (4e). Une entame trompeuse en fait. Dans la foulée, sur un débordement énorme, Niang centrait, Ouaddou se trouait et Valbuena marquait devant Brison à l'arrachée (0-1, 5e). Quoi de mieux pour éteindre les naissantes étincelles nancéiennes ?

Regroupés et solidaires, les Olympiens traçaient ensuite le sillon d'un match sérieux. Comme Brandao, bosseur comme jamais. Sa tête sur un gros travail d'Abriel était sauvée sur la ligne par Sami (20e). C'était aussi lui qui pressait Ouaddou et frappait aux six mètres alors que Gregorini détournait de justesse (45e). Il manquait juste un peu de réussite, un brin de précision.

Mais avec la solidité affichée à Marcel-Picot par l'OM et malgré des Lorrains souhaitant apporter de la vitesse à la pause avec Dia et Alo'o Efoulou, les efforts se révélèrent finalement payants. Si les deux sprinteurs nancéiens apportaient un danger certain en début de seconde période, les Marseillais faisaient de nouveau parler la poudre. Le tandem d'enfer Niang-Brandao se servait l'un, l'autre sur deux grosses occasions : le Brésilien décalait Niang plein axe qui frappait fort sur Gregorini (53e) puis le Sénégalais servait Brandao dont la tête était hors-cadre (55e).

Et l'entrée de Koné de faire des ravages alors que l'OM passait à deux milieux défensifs avec l'entrée de Kaboré et le passage d'Abriel en meneur de jeu. Déchaîné après un mois et demi d'absence, l'Ivoirien frappait fort d'abord obligeant le gardien adverse à une belle parade (73e). Toujours sous la menace d'un retour nancéien, les Olympiens faisaient exploser les inquiétudes dans le dernier quart d'heure. Koné décalait Brandao qui marquait du gauche (78e) avant que l'ancien niçois dévie pour Abriel cette fois qui ajustait Gregorini (81e) pour donner un peu plus d'ampleur au travail marseillais. L'idéal avant le match crucial à Zurich mercredi.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.