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 .Article de om.net

du 07 avril 2010

OM 3-0 Sochaux: Leaders !

 

L'OM n'a pas manqué l'occasion de prendre les commandes de la Ligue 1, en remportant nettement son match en retard face à Sochaux (3-0)

" Saluez le nouveau leader de la Ligue 1 ". Resté fidèle malgré la pluie, le public a savouré l'annonce du speaker à peine le match terminé. Trempé mais heureux.

Ces mêmes Olympiens, que certains avaient enterrés fin janvier après une défaite-accident à Montpellier, s'installent en première. Ils n'y étaient plus montés depuis l'an passé. On ne sait pas s'ils y voyageront jusqu'au 15 mai, mais sur la lancée de sa victoire en Coupe de la Ligue, l'OM a de sérieux atouts pour le titre. Il l'a encore démontré en signant un succès bien plus probant que celui de dimanche dernier.

Depuis le temps qu'ils le traînaient ce match, les joueurs de Deschamps ont fait en sorte de le négocier au mieux, en ne lambinant pas en route.

On imagine que le plan sochalien prévoyait de tenir le plus longtemps possible pour faire douter une équipe marseillaise poussive face aux Lensois. Tout s'est retrouvé par terre au bout de neuf minutes, et visiblement il n'y avait pas de plan b.

Comme contre Lens, c'est un coup de pied arrêté qui a débloqué la situation à la faveur des Phocéens. Mais contrairement à dimanche dernier, il n'a donc pas fallu attendre longtemps. Dès la 9e, l'OM mettait une main ferme sur le match. Un corner de Lucho, repris plein axe par Heinze, de la tête (1-0). Quinze minutes plus tard, Ben Arfa transformait un penalty obtenu par Bonnart (2-0).

Les carottes étaient cuites et recuites pour les hommes de Francis Gillot. Et il restait encore une bonne heure à trimer sous la pluie, et à subir les assauts gourmands de Ben Arfa côté gauche, et du tandem Valbuena-Bonnart sur la droite.

D'autant que quand le danger ne venait pas des côtés, Lucho éclairait le jeu, dans l'axe, pour offrir deux balles de but à Brandao.

C'en était trop pour Sochaux, qui n'en pouvait plus d'attendre la pause pour enfin se sortir la tête du tambour.

Ceux qui avaient pris les jumelles pour scruter la performance de la défense marseillaise, recomposée par la suspension de Mbia, en étaient pour leurs frais. La charnière Diawara-Heinze n'avait pas eu à déballer la marchandise.

Bien conscient de ces limites, Gillot chamboulait avec les moyens à sa disposition à la mi-temps, avec deux remplacements (Dramé et Privat). Tandis que Deschamps, dans une position plus confortable, pouvait relancer Cheyrou (à la place de Cissé) après trois semaines sur le flanc.

Sans doute parce qu'il n'était pas indispensable de forcer le talent, l'OM ne le fit pas en deuxième période. Se gardant des jambes et du jus en prévision des prochaines échéances. Et contenant sans franchement s'affoler l'envie doubiste de recoller au score. Bien sûr, Mandanda finira par avoir un peu de pain sur la planche. Mais alors juste un quignon. Un ballon bien boxé sur une grosse frappe de Dramé. Il n'aurait par contre rien pu sur le tir contré de Butin qui frappera la barre.

Devant ces offensives sochaliennes, les Olympiens assuraient le coup avec une certaine patience. En faisant circuler le ballon, sans non plus appuyer sur l'accélérateur pour changer de rythme. Si ce n'est en deux occasions : un débordement d'enfer de Ben Arfa pour alerter Taiwo, qui ne trompait pas Dreyer. Puis par Lucho qui lançait Koné, dont la finesse et l'efficacité du lob concluait de fort belle manière la partie (3-0, 90e). Chantons sous la pluie. L'OM est premier.

 

Auteur : Laurent Oreggia

 

* L'OM est en tête avec 59 points, soit deux de plus que Lyon (2e), avec pourtant encore un match en retard à disputer la semaine prochaine à Sochaux. Seul Bordeaux, qui compte 56 pts et deux rencontres en moins, peut revenir à sa hauteur.

 

 

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