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 .Article de om.net

du 10 janvier 2010

 

L'OM n'a pas patiné

Les Olympiens ont maîtrisé leur sujet à Périgueux, s'imposant 2-0 face à Trélissac (CFA2) pour obtenir leur billet pour les 16es de finale de la Coupe de France.

Sans faire une pile de buts, mais en affichant le sérieux requis, l'OM a assuré l'essentiel dimanche à Périgueux. Un éclair d'Hatem Ben Arfa au terme du premier quart d'heure a convoyé les Olympiens sur le chemin des 16es de finale. Sur cette voie royale, ils ne connurent pas ensuite de sortie de route.

Il faut dire que les conditions climatiques, qui avaient alimenté la chronique ces derniers jours, furent finalement plutôt enviables compte tenu de tout ce qui aura pu être observé ce week-end. Pas de neige, si ce n'est en bordure du terrain. Et une pelouse, bien verte et moins dure que redoutée, car protégée efficacement.

Naturellement, cela ne fit pas les affaires des amateurs de Trélissac. Eux, qui, auraient pu espérer que les valeurs soient nivelées par des conditions plus précaires.

Et pour bien indiquer qu'il n'y aurait pas une autre surprise après celle créée par Plabennec (National) face à Nice, les Marseillais prirent cette rencontre par le bon bout. En confisquant le cuir, et en usant de leur technique pour créer des décalages. Dans ce registre, Hatem Ben Arfa n'a pas son pareil. Titularisé dans le couloir gauche, le milieu olympien avait sorti la foreuse. Il en fit un usage destructeur dans la défense trélissacoise. Notamment sur l'ouverture du score. Deux adversaires restèrent dans le vent. Sur son centre en retrait, il eut ensuite la réussite de voir revenir vers lui le tir d'Abriel. La suite ne dut rien à la chance. Contrôle et pichenette dans un mouchoir de poche, 0-1 (15e). Comme à l'entraînement.

Une action-modèle de ce qu'allaient être les suivantes. Les débordements dans les couloirs se succédant. Ben Arfa était même proche d'un deuxième but sur un centre de Brandao, mais il manquait sa reprise.

Les Périgourdins ne surent pas contrarier cette domination jusqu'au repos. Malgré l'enthousiasme de leurs supporters, ils ne parvinrent pas à pousser suffisamment leurs contres pour véritablement inquiéter une défense où Bonnart palliait l'absence de Taiwo (CAN) et Heinze à gauche. Une arrière-garde que Bocaly (hématome au tibia) dut quitter à la pause, suppléé par M'Bow.

En deuxième période, la différence fut moins nette. Au moins jusqu'au second but olympien. Pendant une grosse vingtaine de minutes, Trélissac joua sa chance, avec tous les moyens du bord. Mais Mandanda n'eut pas de travail. Juste une légère frayeur sur un coup-franc que Noto ne put dévier.

A l'entame du dernier quart d'heure, l'OM acheva de tirer le rideau sur les espoirs trélissacois. Valbuena se faufila sur la gauche pour servir Cheyrou pour une reprise imparable (0-2, 74e).

Plus tard, Brandao aurait pu donner un chouia plus d'ampleur au premier succès phocéen de l'année 2010, mais son tir heurta le montant. A 0-2, le boulot était de toute façon déjà fait.

Prochain rendez-vous en Coupe de France, théoriquement dans quinze jours, à Lens ou à Compiègne (CFA).

Auteur : Laurent Oreggia

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