OM1899.com

 .Article de om.net

du 10 avril 2011

L'OM en profite peu (2-2)

L'OM aurait pu revenir à un point de Lille. Mais les Olympiens ne sont pas venus à bout de Toulouse, évitant au contraire la défaite en fin de partie, grâce à Gignac.

C'était une occasion en or. L'Olympique de Marseille ne l'a pas convertie. Ou alors à peine en bronze. Car en refusant la défaite, les Olympiens auront au moins retaillé d'une unité leur retard sur Lille.

Mais comme la soustraction aurait pu être plus importante, regrets et frustration seront à évacuer avant de se remettre au travail, en vue de la double confrontation avec Montpellier, à la Mosson puis au Stade de France.

Au vrai, l'OM a surtout insuffisamment maitrisé son sujet en première période. Eprouvant des difficultés à mettre du rythme offensif dans cette chaleur presqu'estivale, et accusant un nombre trop élevé de pertes de balle pour ne pas s'exposer. Comme quand Sissoko s'échappa à droite, à la 12e. Sur le coup, les Olympiens s'en tirèrent grâce à l'imprécision du Toulousain, son tir rasant le montant. Tandis que maladresse et malchance épousèrent la tête de Didot, l'écrasant sur le poteau de Mandanda, à la 39e.

A l'inverse, l'OM eut le mérite de l'efficacité. Ouvrant la marque sur sa première occasion, au bénéfice d'un pressing de Cheyrou. Sur sa récupération, le milieu de terrain cibla le remuant Rémy, qui trompa Valverde de près, en deux temps (1-0, 30e).

Ce but décrispa le onze marseillais, mais ne tempéra pas pour autant la fougue du TFC. Accrocheuse en phase défensive, la formation de Casanova finira par exploiter une nouvelle situation dangereuse pour ne pas regagner les vestiaires avec un retard au tableau d'affichage. Braaten et Tabanou se jouant de la défense olympienne sur un dégagement de Valverde (1-1). La passivité du bloc ne manquant pas d'agacer au plus haut point Deschamps, sur son banc.

Paradoxalement, si ses joueurs se sont beaucoup plus animés offensivement après le repos (alors que Cissé remplaçait Diawara), ils se sont aussi fait doubler à la marque, à l'heure de jeu. Alors que Remy pouvait légitimement revendiquer un penalty, et que Capoue s'était retrouvé au bon endroit pour empêcher une reprise de Mbia de franchir la ligne, l'OM se retrouva dans l'obligation de marquer non plus un mais deux buts. Car Cetto, en coupant la trajectoire d'un coup-franc botté par Machado, avait obscurci les espoirs phocéens (1-2).

Tout redevint plus clair quand Gignac (entré à la place de Cheyrou) fit le métier du droit, sur un service de Remy (2-2, 84e), avant de bomber le torse à l'adresse d'un Vél' galvanisé. Mais trop tard, malheureusement, pour ne pas se mordre les doigts, à défaut de grignoter plus d'un point à Lille, après sa défaite à Louis II.

Auteur : Laurent Oreggia

 

 

Article de laprovence.com

du 10 avril 2011

.

L'OM n'en profite pas

 

OM-Toulouse : 2-2. L'OM peut se mordre les doigts. Après avoir vu le Losc buter contre le Rocher monégasque, hier soir, les hommes de Didier Deschamps avaient le pain et le couteau pour s'approcher au plus près du leader lillois. Mais c'était sans compter sur l'envie toulousaine.

Car sur la pelouse du Vélodrome, c'est bien le "Téfécé" qui a dicté sa loi à l'OM. Maigre consolation, André-Pierre Gignac a permis aux siens de garder l'espoir grâce à son égalisation dans les dernières minutes. Sans ça, l'OM aurait d'ores et déjà pu faire une croix sur le titre.

Ce n'est pas que ce résultat et surtout la manière soient de bon augure pour le sprint final mais, en réduisant l'écart d'un tout petit point avec le Losc, l'OM ne recule pas. Il s'était pourtant placé dans les meilleures conditions en ouvrant la marque par l'intermédiaire de Rémy (30e). Bien placé, l'ancien Niçois a profité de la boulette de Valverde, sur un centre de Cheyrou, pour faire lever le Vel' comme un seul homme.

La bronca du Vélodrome, les regrets de l'OM

Mais le public s'est vite retrouvé sur les fesses. D'abord avec l'égalisation toulousaine juste avant la pause. Il faut dire que la défense ciel et blanc y a mis du sien pour donner une offrande pareille à Braaten, qui ne s'est pas fait prier pour ajuster Mandanda (45e+1). De retour des vestiaires, Cetto a ensuite mis le coup de bambou sur le peuple marseillais. Plus haut et plus vite que tout le monde, notamment du portier olympien, le capitaine toulousain a donné l'avantage au "Téfécé" d'une tête puissante sur corner (61e).

C'est le moment choisi par le stade tout entier pour faire dévaler une terrible bronca des tribunes. Il a fallu que "DD" lance Gignac, cloué sur le banc pour affronter son ancien club. Sur un déboulé côté gauche de Rémy et une remise parfaite, le Martégal a expédié le ballon au fond des filets (84e). 2-2 !

Finalement, ce résultat est même inespéré. Car si l'OM n'a pas profité de cet après-midi printanier pour fondre sur le Losc, c'est qu'il ne le méritait pas. Le "Téfécé", lui, est venu chiper les 15e et 16e points perdus par les Olympiens dans leur antre cette saison. L'OM évite donc le pire mais il peut nourrir des regrets...

 

Auteur : Jean-Claude LEBLOIS

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.