Résumé Le Provencal du 25 octobre 1948 |
LILLE pris de vitesse par L'O.M. qui arrache le match nul (de notre correspondant particulier HARPAGES) |
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Lille (par fil spécial) - Les sportifs de la région lilloise et même de plus loin, avaient envahi les installations du stade H.Jorris, pour assister à la rencontre Lille-Marseille, qui constitue à leurs yeux la grande fête du football de la saison et les 21.000 spectateurs qui doivent suffire théoriquement à faire le plein, sont certainement dépassés. A Marseille est celle annoncée à une exception près, Robin à l'inter droit est remplacé par Mahjoub. A Lille Lechantre et Tempowski restent sur la touche. Lille a perdu le toas et engage. Les premières menaces sont pour Libérati, peu sèrieuses d'ailleurs. Après quelques échanges au centre du terrain, Lille prend nettement le commandement pour ne pas céder qu'à de très rares reprises. Le jeu des locaux est bien lié, la balle est menée à ras de terre et les visiteurs s'épuisent en courses vaines après une balle, quasi insaisissable. Carré organise l'attaque, mais un peu de nervosité fait manquer de réelles occasions aux avants de pointe. Libérati opère dans les bois avec brio et plusieurs tirs frôlent les poteaux. On note un bolide de Strappe qui frôle le poteau ; Jadrejak lui-même oblige Libérati à intervenir. Quelques réactions phocéennes mettent Germain à l'ouvrage. Bollano, puis Bihel, ne profitent pas de l'occasion favorable. A la 17e minute, une erreur de la défense marseillaise met Baratte en bonne position : son tir ne laisse aucune chance à Libérati. Marseille doit toujours se défendre, Strappe, puis Walter terminent mal de beaux efforts, et Marseille parvient toujours à se donner de l'air. Baratte tente sa chance à plusieurs reprises sans succès. Deux corners pour les locaux, n'amènent aucun changement à la marque, et nous voici à la 29e minute, Nagy, servi en profondeur, trompe Nuevo et égalise. Lille poursuit son effort sans succès. L'ardeur ralentit quelque peu. Et la pause survient sur ce résultat ; nul, 1 à 1 |
La reprise Lille est d'abord menacé, puis remonte et une grossière erreur des deux arrières, Walter inscrit le second but lillois. Il y a une minute que l'on rejoue. Riposte des visiteurs, terminée en corner, suivi peu après d'un second, lequel permet à Bastien de remettre les équipes a égalité à la 7e minute. Lille donne à fond, mais se fait assez fréquemment remonter, 3e corner sans suite cette fois, pour les marseillais. Une erreur de Prevost donne le frisson aux supporters lillois. Marseille a reprit confiance. L'attaque lilloise se désunit de plus en plus, bref, le danger se fait plus fréquent pour Germain. Toutefois cela ne dure guère et on va rejouer en territoire visiteur. Après une échappée de Nagy, terminée par un but de Bollano, justement refusé pour hors jeu, coup franc à la limite des 18 mètres marseillais. Libérati, est battu : heureusement Bastien s'est replié à temps et dégage de la tête. Pressés devant leurs buts, les visiteurs se défendent avec une belle énergie et un rare bonheur. D'ailleurs les avants lillois sont d'une imprécision désespérante, notamment Carré, qui s'acharne à essayer, malgré une incapacité évidente. Un handing de Vandoren ricoche sur le poteau. Nagy intervient sans cesse et effectue de nombreux arrêts avec à propos ; il réduit à néant des efforts de Walter, Vandooren et Strappe. La fin approche, Sommerlynck descend seul et shoote à coté. Encore une échappée de Bihel, une autre de Walter, et les deux équipes s'en retournent dos à dos. |
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BASTIEN No1 Le meilleur homme fut sans contesté Bastien, utile autant en attaque qu'en défense, il a donné une belle leçon aux jeunes. Libérati fut un gardien adroit et autoritaire, sachant bien se placer et aux initiatives intelligentes. Dahan fut le meilleur des arrières. Salem faible au début se reprit bien par la suite. En avant, Nagy a fourni la meilleure impression : avec lui, Bihel fit par instant de très belles choses. Chez les lillois, la défense se comporta honorablement. Les demis Dubreucq et surtout Somerlinck se montrèrent très actifs, mais en avant, les inters virent leur jeu intelligent neutralisé par une mobilité insuffisante. Les avants de pointe, trop irréguliers et aussi très souvent personnels laissèrent passer une victoire à leurs porter. |
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Résumé L'Equipe du 25 octobre 1948 |