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.Article de om.net

du 16 février 2013

MERCI ROD (1-0)

 

Après s'être longtemps heurtés à une équipe valenciennoise regroupée, les Olympiens n'ont jamais lâché et ont trouvé la faille par Fanni dans les arrêts de jeu. C'est une victoire qui fait énormément de bien.

Que Fanni ait libéré les Olympiens ce samedi dans un match qui prenait tout droit le chemin d'un 0-0 sans saveur est un joli symbole. Particulièrement en vue ces derniers temps, le latéral était dans tous les (quelques) bons coups des Marseillais jusqu'aux arrêts de jeu quand il reprenait de près le centre contré de Morel pour enfin battre Penneteau. Et il fallait voir comment les joueurs et le staff célébrèrent cette véritable libération en provoquant un vrai "moulon" au bord du terrain dans un stade électrique qui, lui aussi, n'a jamais lâché ses protégés durant les dix dernières minutes de la partie.

Une joie à la hauteur du bien que procure ce succès tant attendu depuis maintenant un mois et un autre finish haletant contre Montpellier (3-2) mi-janvier. Les victoires à l'arrachée, ça deviendrait presque "une marque de fabrique" comme l'a dit Elie Baup après le match. Enfin, l'OM avance dans le championnat après une grosse période de ralentissement et passe même devant Lyon qui sera en danger ce dimanche à Bordeaux. S'il y avait bien un match à gagner, c'était celui-là, alors oui, il faut dire un grand merci à Rod Fanni ! Honneur au buteur mais aussi à un groupe uni qui a voulu conjurer un sort qui ne semblait vraiment pas aller en sa faveur.

Réputée pour être une équipe joueuse, Valenciennes était venu pour ne pas perdre. Et à ce petit jeu-là, les Nordistes ont failli réussir leur coup alors que l'OM usait et usait des centres (42 durant le match !) jusqu'à ce que celui de Morel trouve preneur dans le crépuscule de la rencontre. Mais, si le final était emballant et laissera un joli souvenir aux supporters, cet OM-VA a très longtemps été à ranger du côté des matches à oublier.

Les Olympiens mettaient pourtant beaucoup d'entrain dans leur entame de match mais n'avaient pas la bonne inspiration, le bon choix ou le brin de chance nécessaires dans cette configuration. Le lob de Gignac était trop court (19e) ou la déviation d'A. Ayew était sortie sur la ligne (31e). Bref, les occasions n'étaient pas légion et ce n'était pas la deuxième période qui allait véritablement changer la donne.

Il valait donc mieux arriver au Vélodrome pour les dix dernières minutes d'attaque-défense olympienne. Quand le Vélodrome poussait les Marseillais qui tentaient tout pour ne pas repartir frustrés avec l'entrée tonique de Sougou. Fanni, déjà lui, manquait de peu le cadre sur un coup-franc de Valbuena (88e) avant de trouver la mire quelques minutes plus tard. Comme lors de la fin de match face à Evian TG la semaine dernière (1-1), la solidarité a payé. Et cette victoire devrait faire un bien fou avant le double Clasico à venir.

Auteur : Emmanuel Jean

 

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Article de laprovence.com

du 16 février 2013

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A l'arraché et... à l'envie !

À l'arraché ! Et à l'envie. C'est ainsi que l'OM est venu à bout de Valenciennes (1-0), hier. Un centre au cordeau de Morel et un but plein de hargne de Fanni (lire page suivante), au bout du bout du temps additionnel (90+3), ont permis au Vélodrome et aux Olympiens de laisser exploser leur joie.

Ce matin, Élie Baup peut donc avoir des motifs de satisfaction. Son équipe est allée jusqu'au bout d'elle-même pour décrocher un succès devenu inespéré dans l'enceinte tubulaire du boulevard Michelet. Et elle a fait preuve de solidité défensive en n'encaissant pas de buts, donc pas de coups de pied arrêtés, même si Danic, buteur à l'aller, a contraint Mandanda à boxer le ballon (69) sur une des rares tentatives nordistes.

Au contraire, l'OM a maîtrisé son sujet de A à Z. Barton and Co. auraient d'ailleurs pu, auraient dû, plier cette rencontre bien avant ce but. C'est bien simple, Melikson (qui, contrairement aux apparences, n'est pas le fils de Jacques Mellick) et sa bande n'ont pas existé de la première période.

L'OM, lui, s'est évertué à déployer du jeu, à combiner et à construire ses actions avec application, confisquant la balle aux Valenciennois (64 % de possession, 84 % de passes réussies à la mi-temps, 61 % de possession au final) et leur rendant avec parcimonie. Intenables, Kadir et Fanni ont montré de belles promesses sur le flanc droit, Valbuena a encore eu une activité incessante et un volume de jeu impressionnant, pendant que "Dédé" Ayew, énergique à souhait, tentait de percuter et de dynamiter le bloc nordiste.

Mais, au fur et à mesure que les occasions marseillaises (19, 31, 33) s'empilaient, on a eu l'impression que cet OM pouvait jouer des heures sans trouver le cadre.

Timide et timoré, privé de ballon, VA a de son côté profité d'un temps faible olympien à la reprise pour enfin se réveiller. Mais ce fut de courte durée.

Cette baisse de régime n'a même pas entamé le moral des troupes marseillaises et c'est l'enseignement numéro 1 de cette soirée après la défaite contre Nancy et le nul à Annecy.

Sans s'affoler et porté par la clameur des tribunes, en dépit de ratés devant le but et de centres approximatifs, l'OM n'a pas lâché. Et, comme un symbole, Fanni a libéré tout le banc marseillais.

"C'est un élan qui vient du coeur", savourait le coach haut-garonnais au terme de ce scénario une nouvelle fois irrationnel. "Ça soulage", confiait pour sa part Jérémy Morel, de retour de blessure.

Hier, le club olympien avait l'occasion de doubler provisoirement Lyon sur le podium, avant son match à Bordeaux, cet après-midi. C'est chose faite, même pour quelques heures, avec ce huitième point pris sur dix-huit possibles en 2013. Surtout, l'OM prépare au mieux la double confrontation à venir face au PSG. "Ce résultat doit nous donner de la confiance", disait Baup. Car au Parc des princes, ce sera assurément un autre morceau...

Auteur : Jean-Claude Leblois

 

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