La victoire 1-0, ça va devenir un label. Celui de la saison courageuse des Olympiens qui ont enregistré ce samedi leur 19e victoire de la saison, 12 l'ont été sur ce score, 16 avec un but d'écart. Et encore une fois au Moustoir, les Marseillais ont appliqué les recettes qui font leur force. Un Mandanda de feu, de nouveau auteur d'au moins deux parades décisives, une défense solide et un réalisme qui valide une après l'autre les victoires de l'OM. Valbuena a endossé cette fois la panoplie du sauveur avec son but en milieu de première période.

Mais, contrairement à la rencontre face à Brest le week-end dernier et les critiques qui l'ont suivi, c'était un joli match de foot sur la pelouse synthétique bretonne. Beaucoup de rythme, des occasions, du soleil même... les seuls -et gros - points noirs du jour seraient les blessures de Fanni sorti avant l'heure de jeu et Gignac plus tard dont il faudra rapidement connaître la durée d'indisponibilité.

Pour le reste et malgré une fin houleuse qui a vu l'exclusion d'A. Ayew, tout a roulé pour les Olympiens qui ont déjà probablement éloigné définitivement Lille et qui regarderont peinards le choc entre leurs deux concurrents dans le derby OL-ASSE dimanche après-midi. Si rien n'est encore joué, cette victoire en Bretagne est une marche de plus franchie vers la quête du podium voire de la deuxième place de L1 envoyant directement en Champions League.

Pour y parvenir, ils ont réussi leur meilleur première période depuis bien longtemps. Face à des Merlus qui se contentaient de contrer rapidement, l'OM prenait le jeu à son compte et se procurait des occasions avec le coup-franc de Valbuena sorti par Audard (7e), la volée de Romao à côté (17e) ou le tir de Gignac sorti par le portier breton (23e).

Le risque d'une contre-attaque saignante de Lorient planait à chaque perte de balle au milieu mais, comme tout au long du match, Mandanda était encore dans un grand jour quand il sortait la tentative de près de Baca et que Mendes sauvait sur sa ligne dans la foulée (20e). C'était finalement sur un long ballon à gauche que Gignac décalait parfaitement A. Ayew qui butait sur Audard avant que Valbuena reprenne de l'entrée de la surface pour marquer dans le but vide (0-1, 24e). La récompense de l'excellente entame marseillaise dans un match qui allait vraiment s'équilibrer en deuxième période.

Et si Lorient attendait les 20 dernières minutes pour vraiment commencer à pousser, c'était l'heure d'Il Fenomeno qui s'étirait de tout son long pour sortir la demi-volée de Barthelmé (72e) avant d'être aidé par sa transversale sur une nouvelle tentative de ce même Lorientais (73e). Comme souvent cette saison, l'OM serrait les rangs pour tenir dans les - longues - dernières minutes avec notamment un Morel de combat. Et si le 1-0 sera le label de cet OM, la solidarité sera sa plus grande vertu.

Auteur : Emmanuel Jean

Nota : Une altercation a eu lieu après le coup de sifflet final du match à Lorient. Le gardien breton, Fabien Audard, a notamment mis une gifle à Mathieu Valbuena. André Ayew est venu s'interposer et Benoît Millot a mis un carton rouge au portier des Merlus et à André Ayew.

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En Lorient 0-1 OM. Objectif atteint ! En s'imposant à nouveau sur le plus petit des écarts ce samedi à Lorient, les hommes d'Elie Baup ont réalisé une excellente affaire au niveau comptable puisque Lyon, qui joue dimanche le derby face à Saint-Etienne, pointe provisoirement à cinq longueurs.

Fidèle à ses habitudes, l'OM n'a pas brillé de mille feux face au but adverse mais s'est contenté de très bien défendre, contrecarrant toutes les tentatives des joueurs bretons. Et Steve Mandanda, encore auteur d'une parade époustouflante face à Barthelmé, a grandement contribué à cette victoire. A présent imperméable depuis sept rencontres, la défense marseillaise constitue un atout de poids à l'aube du sprint final.

La seule réalisation de la rencontre, inscrite par Mathieu Valbuena, permet donc aux Olympiens de signer leur 12 succès sur ce score, un record évident dans l'hexagone. Profitant d'un joli travail de Gignac sur le côté gauche et d'une frappe d'André Ayew repoussée par Audard, le petit milieu marseillais ne s'est pas fait prier pour catapulter le ballon au fond des filets vides (0-1, 24e).

Un opportunisme qui fait un bien fou aux joueurs olympiens, eux qui peuvent quitter le Morbihan et le stade du Moustoir avec le sentiment du devoir accompli.

Si la seconde période a logiquement été dominée par les protégés de Christian Gourcuff, les Olympiens ont tenu bon, pliant par moment mais sans ne jamais rompre.

Seules ombres au tableau, les sorties sur blessure de Rod Fanni et d'André-Pierre Gignac, qui, si elles s'avéraient importantes, compliqueraient la tâche d'Elie Baup pour les quatre dernières échéances.

En mettant la pression sur l'OL tout en écartant Saint-Etienne et Lille, l'OM, on peut le dire, a tapé dans le mille. Et compte bien ne rien lâcher !

Auteur : Laurent Desbuissons