Face à Lille l'OM a tout tenté et s'est procuré les meilleures occasions de la rencontre. Mais les attaquants olympiens, sont tombés sur un gardien en état de grâce, Vincent Enyeama, avant que Nolan Roux ne crucifie Mandanda en toute fin de match (1-0).

Après avoir tout tenté pour empocher les trois points au stade Pierre Mauroy, l'OM dégoûté par les arrêts de Vincent Enyeama tout au long de la rencontre, pense repartir de Lille avec au moins le point du match nul. Finalement, il se fait surprendre sur la seule occasion lilloise, à quelques minutes du coup de sifflet final (90+2). Nolan Roux profitant parfaitement d'un bon centre de Florent Balmont pour tromper Steve Mandanda d'une tête plongeante. Rageant.

Dès le début de la rencontre les sifflets et les insultes accompagnent chaque prise de balle de Florian Thauvin. Le jeune attaquant olympien n'y prête pas attention. Il reste calme, serein. Il est dans son match, concentré sur son football. Pourtant, même les joueurs lillois lui réservent un traitement particulier, notamment son vis-à-vis direct, Pape Souaré. Les contacts sont âpres. Thauvin ne bronche pas.

Dans le jeu, le LOSC est entreprenant. Steve Mandanda doit s'employer après seulement cinq minutes sur un bon coup franc de Rodelin. Sur le corner suivant, Roux manque le cadre. La défense tient bon, mais montre quelques signes de fébrilité en début de match.

Au quart d'heure de jeu l'OM commence à mettre sa patte sur la rencontre. Puis Thauvin déclenche la plus grosse occasion de la première période. Il remonte tout le terrain balle au pied. Cheyrou récupère le ballon et sert idéalement Gignac à l'entrée de la surface. Dos au but, l'attaquant olympien enchaîne parfaitement pour se retourner et frapper, mais Enyeama jaillit pour repousser son tir, déjà. Rien d'autre à se mettre sous la dent dans cette mi-temps rythmée, engagée, mais pauvre en occasion de but.

Au retour des vestiaires, dans les tribunes comme sur le terrain, pas de changement. Thauvin est toujours pris pour cible par les supporters lillois. Souaré ne relâche pas non plus la pression sur l'Olympien. Lequel reste imperturbable. L'intensité ne faiblit pas. Tous les joueurs se livrent pleinement. Le 0-0 ne satisfait personne. Lille pousse, mais reste inoffensif. L'OM contre, Gignac est en jambe, mais il bute encore sur Enyeama. A l'approche de la dernière demi-heure, les Olympiens sont de plus en plus pressants. La défense lilloise plie, plie, mais ne rompt pas. Surtout, elle possède le meilleur gardien du moment en Ligue 1. Enyeama poursuit son show. A la suite d'une action limpide de l'OM, il repousse une première frappe de Thauvin, directement sur Gignac, lui aussi mis en échec par le Nigérian. Le dernier rempart du LOSC est impressionnant. Les Olympiens n'abdiquent pas, mais perdent Mathieu Valbuena et Dimitri Payet coup sur coup. Le premier se plaignant de l'épaule gauche, le second du mollet gauche. Privé de deux de ses principaux éléments offensifs pour la fin du match, l'OM n'arrive pas à faire craquer la défense lilloise.

Il commence à se faire à l'idée de repartir de Lille avec un match nul. Mais Après avoir buté sur un mur, les Olympiens se font punir. Sur la seule grosse occasion du match côté lillois. Le LOSC réalise le hold-up parfait. Il est trop tard pour revenir. Le résultat final est injuste, cruel.

Auteur : Allan Chaussard

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Quelle victoire ! Dans un match serré, intense, le LOSC est parvenu à vaincre l'OM sur le fil (1-0), grâce à un but de la tête de Roux dans les arrêts de jeu (90'+1). Les Dogues confortent plus que jamais leur deuxième place au classement de la Ligue 1 !

Bouillante ! Difficile de trouver un adjectif plus approprié pour décrire l'ambiance qui règne au Stade Pierre Mauroy à l'heure de ce LOSC-Olympique de Marseille, dans ce qu'on peut appeler un choc de la Ligue 1, le deuxième du classement accueillant le quatrième. Si les deux formations alignées sont conformes aux habitudes, la partie s'annonce particulièrement intense.

Sans réelle surprise, les Dogues imposent beaucoup de rythme et affichent une énorme envie dès l'entame de match. Coup sur coup, Rodelin sur coup-franc (5') et Roux sur le corner qui en découle (6') offrent les premiers frissons à cette rencontre. Pas besoin de round d'observation, ça chauffe d'entrée de jeu sur les cages de Mandanda. Preuve en est, le shoot à ras de terre de Balmont, servi idéalement par Sidibé (14'). Bien dans le tempo, les Lillois ne laissent que peu d'espace aux Olympiens. Jusqu'à cette alerte très dangereuse : le face à face Gignac-Enyeama tourne en faveur du gardien nigérian qui sort une parade exceptionnelle ! (24') Pas de quoi refroidir un Dogue : Kalou essaie un peu plus tard une frappe enroulée qui s'envole (38'). Le combat fait rage dans l'entrejeu, chaque centime carré de terrain à gagner correspond à une lutte de tous les instants. Résultat, on arrive à la pause sur ce score de parité.

Tout comme contre Toulouse une semaine et demi plus tôt, les hommes de René Girard doivent trouver la clé, celle du coffre-fort marseillais cette fois-ci. En début de seconde période, les corners se succèdent, d'un côté comme de l'autre. Et c'est l'OM qui met le feu aux poudres : Enyeama effectue un deuxième blocage incroyable, toujours devant Gignac, tandis que la défense lilloise reste imperméable dans la tempête (54'). Attention tout de même, les Marseillais se sentent pousser des ailes : mais le gardien du LOSC possède une aura phénoménale et réalise un double arrêt stratosphérique face à Thauvin puis Gignac (63'). Les Dogues ont eu très chaud, Enyeama est un héros... Dans l'autre sens, Roux aurait peut-être pu obtenir un penalty sur une sortie limite de Mandanda dans les pieds de l'attaquant. M. Duhamel ne bronche pas (67'). On arrive alors dans le money-time et la pression monte ! Si Khalifa ne parvient pas à cadrer sa tête (85'), celle de Roux, trop peu appuyée, trouve les bras de Mandanda (88'), tandis que Gignac ne cadre pas (90'). On s'achemine vers un match nul et vierge... quand Roux surgit ! Parfaitement servi par le centre de Balmont, le numéro 26 nordiste coupe la trajectoire du crâne et ajuste le cadre. Imparable ! (1-0, 90'+1) Voilà le sort du match scellé, pour une magnifique victoire du LOSC !