L'OM enflamme le Vélodrome

L'OM s'impose 4 buts à 0 face à Nice, avec un doublé de Payet et des réalisations de Thauvin et Barrada, en ouverture de la 4e journée de Ligue 1. Le public du Vélodrome a apprécié.

Après la défaite inaugurale face à Montpellier, l'OM veut se racheter devant son public, les Olympiens n'ont cessé d'en parler toute la semaine. Un public peu nombreux, mais les virages sont pleins et prêts à mettre l'ambiance, notamment au Sud où le Commando Ultra 84 célèbre ses 30 ans.

Sur la pelouse, l'OM démarre à quatre derrière, Romao remontant d'un cran pour épauler Imbula au milieu de terrain, sinon pas de changement dans le onze de départ de Marcelo Bielsa.

Les Olympiens entament parfaitement la rencontre, récupérant haut et se projetant rapidement vers l'avant, comme sur la première occasion du match quand Ayew intercepte le ballon au niveau du rond central et lance Thauvin dans la profondeur. Ce dernier manque sa frappe, mais le ton est donné.

Nice, emmené par un Bosetti très remuant, sème quelques instants le trouble dans la défense olympienne. Sans conséquence. L'OM ne panique pas et marque sur sa deuxième occasion quand, après un relai avec Gignac, Mendy centre fort au point de penalty. Ayew voit son tacle repoussé sur Payet, lequel place un plat du pied imparable, devant les Ultras. Premier but de la saison à domicile. Les supporters exultent.

L'OM semble à l'aise, joue bien et maîtrise les débats, malgré les velléités niçoises. Le pressing des hommes de Marcelo Bielsa, travaillé intensément la veille, perturbe chaque relance du Gym.

Les Olympiens, toujours en manque d'efficacité, marquent un deuxième but, juste avant la pause, au terme d'une action limpide conclue par Thauvin, peu en réussite jusqu'alors.

Avec un avantage de deux buts, les Ultras poursuivent leurs festivités le coeur léger à la mi-temps en déployant une nouvelle banderole sur l'ensemble de leur Kop, avant de réapparaitre tout de blanc vêtu. Magnifique.

Comme le second but de Payet peu après la reprise du jeu, marqué d'une belle tête placée à la suite d'un excellent centre de Thauvin.

Déçu, frustré après le revers concédé face à Montpellier, le public du Vélodrome peut se lâcher. Il ne boude pas son plaisir. Le stade et bruyant, bouillant, animé comme on l'aime.

Le match n'est pas encore terminé, mais les Niçois n'en attendent plus rien.

Les fautes se multiplient, le jeu est de plus en plus haché, néanmoins l'OM garde les mêmes intentions, les mêmes principes de jeu, même si la fatigue commence à se faire sentir à vingt minutes du terme.

A cet instant, Puel passe à deux attaquants en pointe. Marcelo Bielsa intervient immédiatement en replaçant Romao à la droite de Nkoulou. L'OM termine le match en 3-1-3-3.

Aucun changement de physionomie, les Olympiens gardent le contrôle de la rencontre et s'offrent encore quelques balles de 4-0. Il faut attendre la toute fin de match pour en voir une au fond des filets du pauvre Hassen. Elle est l'oeuvre du nouvel entrant, Abdelaziz Barrada, idéalement servi par Romain Alessandrini.

La soirée est belle, très belle. Les trois revers subis face à l'OGCN la saison dernière sont à classer définitivement dans le dossier des mauvais souvenirs.

L'OM remporte le derby du Sud au terme d'une prestation aboutie et riche en buts, en gardant sa cage inviolée pour la deuxième fois consécutive. Le tout dans son stade. Le Vélodrome a raison de s'enflammer.

Auteur : Allan Chaussard

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L'OM survole les Aiglons

Les Olympiens alignent un deuxième succès de rang en Ligue 1 en surclassant l'OGC Nice (4-0). Les velléités offensives de l'OM ont été récompensées.

L'OM a-t-il enfin trouvé son rythme de croisière ? Après le succès à Guingamp, les Olympiens enchaînent avec une nouvelle victoire face à l'OGC Nice (4-0). Plus que le score au tableau d'affichage, on retiendra avant tout la prestation aboutie de l'OM du début jusqu'à la fin du match.

Certes un penalty aurait pu être sifflé après une intervention de N'Koulou sur Bosetti (16') et cela aurait pu changer la face de la rencontre. Cependant la domination olympienne fut telle que la victoire ne souffre d'aucune contestation.

Possédant la balle dès le coup d'envoi, l'OM n'a pas mis longtemps à trouver la faille. Si Thauvin a trop tergiversé en début de match (5'), cela ne sera pas le cas de Dimitri Payet. Sur une action initiée par Mendy, l'ancien Lillois, récupère le ballon après un contre de Diawara sur Ayew, et ajuste le portier niçois du plat du pied (19').

Mendy, à l'origine du premier but et très actif offensivement, délivre ensuite deux bons centres en direction de Thauvin qui ne cadre pas à chaque fois (21' et 28').

Ce dernier, guère en réussite, va pourtant inscrire son premier but de la saison juste avant la pause. Lancé par Payet, Ayew centre parfaitement en direction de l'ancien Bastiais qui convertit l'offrande (45')

Appliqué et sérieux, l'OM rentre aux vestiaires avec deux buts d'écart et maintient sa pression en seconde période. Au retour des vestiaires, on retrouve Payet et Thauvin, les deux buteurs olympiens du soir pour une nouvelle réalisation olympienne. L'ancien joueur de Lille sert Thauvin qui temporise avant de remettre magnifiquement le ballon vers Payet qui conclut d'une belle tête (48'). En pleine confiance Payet aurait même pu s'offrir un triplé grâce à un lob astucieux mais Hassen se montre vigilant (54').

Après le troisième but, les Olympiens se contentent de gérer. En face, les Niçois sont amorphes et Alessandrini est tout proche de débloquer son compteur but avec l'OM (75'). Les Aiglons ont une micro-réaction par l'intermédiaire de Pléa (85') mais vont finir par concéder un nouveau but. Quelques secondes après son entrée en jeu, Barrada profite d'un service d'Alessandrini pour inscrire son premier but sous les couleurs olympiennes (87').

Insipide lors de sa première rencontre au Vélodrome, l'OM s'est rattrapé ce soir en effectuant un match plein. Une victoire qui arrive à point nommé, juste avant la trêve internationale.

Auteur : Amayes Brahmi

Un derby a oublié

Un adversaire efficace, de trop maigres situations offensives et des décisions arbitrales défavorables : le Gym n'a pu rééditer l'une de ses performance de la saison passée au Vélodrome.

Il existe probablement deux manières de percevoir la lourde défaite des Aiglons, ce vendredi, au Vélodrome. Premièrement, celle qui fait référence à la supériorité marseillaise dans le derby. En termes d'agressivité, d'animation offensive et de réussite. Ou alors, celle qui tient compte des décisions arbitrales défavorables au Gym, à des moments clés de la partie.

A commencer par le penalty refusé à Alexy Bossetti, fauché par derrière, après un quart d'heure de jeu. De manière régulière, selon M. Varela. Quatre minutes avant que l'avant centre nissart ne se procure la première occasion de la partie. Et cinq avant que Dimitri Payet, lui, ne trompe Mouez Hassen avec réussite (1-0,20e).

La deuxième décision sujette à débats ? Une faute sur Eysseric dans l'entrejeu. Sona uteur, Imbula, s'est même arrêté de jouer un temps avant de reprendre l'action qui conduit au deuxième but, signé Thauvi (2-0, 45e). Difficile à avale. Plus encore à quelques secondes à la pause.

A côté, le 4-3-3 au sein duquel Souleymane Diawara délébrait sa première titularisation résistait tant bien que mal aux assauts marseillais. Il peinait davantage à porter le danger offensivement, si ce n'est pas une lointaine frappe enroulée de Vercauteren (36e)

Les 250 supporters niçois présents n'auront guère espéré plus de temps. Au retour de la pause, Dimitri Payet s'offrit un doublé de la tête sur un caviar de Thauvin. Sans grande responsabilité de l'arbitre.

Malgré la tournure de la rencontre, les coéquipiers de Papy Mendy, capitaine du soir, ont tenté d'exister. Quelques coups de pied arrêtés par-ci, quelques contres par-là. Des essais rapidements avortés par un adversaire à la confiance retrouvée.

Niçois depuis deux jours, Alassane Plea aura disputé les vingt dernières minutes. Une période au terme de laquelle il aurait même pu faire trembler les filets, sans une bonne parade de Mandanda (85e). Absent lors des deux dernières sorties, Dario Cvitanich a également fait son entrée en jeu au sein d'un onze qui, en poussant, a finalement craqué une dernière fois.

Entré en jeu quelques minutes auparavant, la recrue marseillaise Abdelaziz Barrada poussait au fond un centre d'Alessandrini. Un passeur décisive en position de hors-jeu...

Définitivement, ce derby de la Méditerranée sera ) classer parmi ceux à oublier. La trêve internationale en approche, les Aiglons ne joueront la cinquième journée que le 13 septembre prochain, à 20 heures. Ils recevront Metz à l'Allianz Riviera