.Article de om.net du 19 octobre 2014 |
Une nouvelle page d'histoire L'OM s'impose face à Toulouse 2 buts à 0 grâce à Nkoulou et Gignac. Il enchaine une huitième victoire consécutive et établit un nouveau record d'affluence au stade Vélodrome. Compte rendu. Le record d'affluence du stade Vélodrome, annoncé depuis des jours, est officiellement battu, 61 846 spectateurs ont pris place dans les travées du Vel'. L'ambiance est d'emblée à la hauteur de l'évènement, exceptionnelle ! Tout comme les tifos déployés dans les virages à l'entrée des joueurs. Aligné en 3-1-3-3 pour contrer le 3-5-2 toulousain, l'OM démarre fort, le TFC aussi, avec la première grosse occasion de la rencontre à mettre au crédit de Braithwaite, dont la déviation est détournée magistralement sur sa barre par Mandanda. Les Olympiens répondent quelques instants plus tard avec une tête de Nkoulou juste à côté. En soutien, Ayew avait armé un retourné, dommage. A la décharge du Camerounais, il est difficile de s'entendre aujourd'hui au stade Vélodrome tant la clameur des supporters en impose. Les hommes de Marcelo Bielsa prennent rapidement le dessus sur leurs adversaires sèment la zizanie dans la défense du TFC. Le dernier geste est encore imprécis. Patience, la libération approche. Sur son deuxième coup de tête, à la suite d'un coup-franc léché de Payet, Nkoulou trompe Boucher. La joie du public est assourdissante. Accablante pour les joueurs d'Alain Casanova, en manque cruel de solutions pour contrer l'armada olympienne. Cependant, l'écart est faible, la victoire loin d'être acquise, mais la prestation collective et individuelle des bleu et blanc pousse à l'optimisme. L'action à l'origine du deuxième but, marqué par l'inévitable André-Pierre Gignac et initiée d'un superbe double une-deux entre Payet et Imbula, confirme la tendance : sur la pelouse, c'est l'OM le patron. Les Toulousains s'agacent, Aguilar dégoupille et tacle Imbula avec beaucoup trop d'engagement. Il écope d'un carton jaune, tout comme Romao, trop virulent pour sermonner son adversaire. A la mi-temps les applaudissements sont appuyés, mérités. Une fois n'est pas coutume, les Olympiens reviennent sur la pelouse après leurs adversaires, certainement remontés par leur entraîneur. Néanmoins, la physionomie reste la même. Les changements opérés, assez rapidement, par Alain Casanova n'ont pas non plus l'influence escomptée par le coach des Violets. L'OM garde la maîtrise de la rencontre et reste fidèle à sa devise : droit au but. Payet est même tout proche de lober Boucher d'une frappe caressée de plus de 20 mètres. Malheureusement, le gardien du TFC parvient à détourner juste au-dessus de sa barre. Il n'est pas dans les habitudes de cette équipe de garder sagement son avantage au score. Elle attaque, toujours. Elle presse, sans arrêt. Elle ravit ses supporters, ils lui rendent à merveille en s'époumonant sans cesse. La partie finit tout de même par s'équilibrer. Les Toulousains sont plus précis et plus mobiles. Les Olympiens sont plus fatigués et moins tranchants. Personne ne leur reprochera, leur état d'esprit et leur abnégation sont sans faille. Peu importe, les minutes passent et le tableau d'affichage reste figé. La huitième victoire consécutive de la bande à Bielsa n'est plus très loin. Historique là encore. L'OM a déjà réalisé pareil exploit par le passé, mais à deux reprises seulement : entre janvier et avril 1937, puis entre septembre et novembre 1998. Une occasion pour Barrada, stoppée sur la ligne de but par la défense du TFC, un rush d'Imbula puis de Lemina et Amaury Delerue siffle le coup de sifflet final. Le public du stade Vélodrome exulte, crie son amour pour équipe et son entraîneur argentin. Face à Toulouse, collectivement, comme un seul OM, une nouvelle page de l'histoire de l'Olympique de Marseille vient d'être écrite. Auteur : Allan Chaussard |
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Article de laprovence.com du 19 octobre 2014 |
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Le record et le grand huit pour l'OM
L'OM s'est imposé face à Toulouse (2-0) dans un Vélodrome qui a battu son record d'affluence avec 61846 spectateurs. Irrésistibles. C'est en ce moment l'adjectif qui qualifie au mieux les joueurs de l'Olympique de Marseille. Cet après-midi, l'OM s'est tranquillement imposé (2-0) face à Toulouse, dans un stade Vélodrome qui battait son record d'affluence avec 61 846 spectateurs présents. L'équipe de Marcelo Bielsa enregistre dans le même temps un huitième succès consécutif en championnat, la plaçant plus que jamais au sommet de la Ligue 1. Pourtant, tout aurait pu se dérouler autrement dans cette rencontre si Steve Mandanda n'avait pas dévié une frappe de Braithwaite sur sa barre transversale dès la 5ème minute de jeu. Ensuite, les Olympiens se sont remis sur les rails qu'ils suivent depuis le début de la saison et c'est le défenseur central Nicolas Nkoulou qui délivrait (1-0) une première fois le Vélodrome à la 20ème minute. Sur un coup-franc botté par Dimitri Payet, le Camerounais plaçait non pas sa tête mais bien son épaule pour tromper Zacharie Boucher, sans mouvement sur cette action. A la suite de cette ouverture du score, l'OM n'a fait que dérouler un jeu léché dont il a le secret depuis l'arrivée de Marcelo Bielsa sur le banc. Et, à la suite d'une splendide action initiée par Imbula et Payet, Benjamin Mendy adressait un centre que reprenait André-Pierre Gignac d'une reprise du gauche pour crucifier le portier du TFC (2-0, 35ème). Le buteur maison de l'OM s'empressait d'aller fêter sa réalisation devant ses supporters en montrant ses dix doigts de la main. Dix doigts et dix buts en dix matches pour APG, en pleine bourre depuis le début de l'exercice 2014/2015. Une deuxième mi-temps plus pauvre Si la première mi-temps offrait un spectacle de haute volée, avec une grosse intensité de la part des 22 acteurs, le deuxième acte était bien plus décevant. Les coéquipiers de Steve Mandanda semblaient presque se contenter de cet avantage de deux buts alors que les Toulousains ne trouvaient pas vraiment de solution pour mettre à mal la défense olympienne. Florian Thauvin, une fois de plus peu à son avantage, était rapidement remplacé par un Romain Alessandrini qui affichait encore sa faim de ballons, se battant comme un lion autant offensivement que défensivement. A ses côtés, Giannelli Imbula était cet après-midi impérial au milieu de terrain, combinant récupérations et remontées de balles à grosses enjambées. En fin de match, les Olympiens jouaient quelque peu avec le feu en évoluant un peu trop facilement. Et le TFC aurait pu bénéficier d'un, voire deux pénalties sur des fautes de Nicolas Nkoulou que l'arbitre de la partie ne voyaient heureusement pas. L'OM gérait donc difficilement sa fin de match, mais tenait le score sans encaisser de but. Au coup de sifflet final, l'explosion du stade Vélodrome était digne de la performance réalisée par les Olympiens depuis huit rencontres. En plus du record d'affluence battu, Gignac et consorts entrent dans l'histoire du club en égalant le nombre de victoires consécutives qui datait de 1937 et plus récemment de 1998, avec Rolland Courbis sur le banc. Avant, peut-être, de le battre à Lyon dimanche prochain... Auteur : Kevin Duran |
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Article http://www.tfc.info/ du 19 octobre 2014 |
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Marseille trop puissant...
Dans un stade Vélodrome surchauffé et plein comme un oeuf, les Toulousains se sont logiquement inclinés (2-0) face à des Marseillais toujours aussi efficaces et disciplinés. |
Le nouvel écrin marseillais exulte. Et pour cause, Dédé Gignac, dans la forme de sa vie, vient de poignarder ses anciens céquipiers. A la suite d'un mouvement collectif de toute beauté instigué par le trio Imbula-Payet-Thauvin, André Ayew est décalé sur la gauche. Son centre tendu est légèrement dévié par Steeve Yago. En renard des surfaces, l'ancien violet vient punir le TFC et Zacharie Boucher. Seul au point de pénalty, André-Pierre Gignac ne se pose pas de question et, d'un enroulé du gauche, fait le break (2-0). Pourtant, l'histoire de cette première période aurait pu être totalement différente si la frappe de Martin Braithwaite, sur un joli centre de Ninkov n'avait pas trouvé la barre transversale de Mandanda (5è)... Un avertissement sans frais pour des Olympiens qui vont rapidement passer la seconde. Nkoulou (10è) et Imbula (12è), rappellent aux Toulousains que dans cet OM version Bielsa, tout le monde participe au jeu offensif de l'équipe. La première sanction ne tardera pas à venir. Sur un coup-franc frappé par Dimitri Payet à l'angle gauche de la surface du Téf, Nkoulou saute plus haut que Veskovac et trompe Boucher d'une tête imparable (1-0, 18è). |
Dès lors, les Hommes de Bielsa vont partir à l'assaut des buts du TFC. Thauvin (21è) puis Gignac (22è) sont tout proches d'aggraver le score par deux belles frappes aux abords de la surface. Ce qui sera chose faite donc, par l'intermédiaire du meilleur buteur du championnat (35è). Avec ce confortable matelas de deux buts d'avance à dix minutes du terme de la première période, le coach argentin de l'OM n'hésite pas à modifier légèrement son système en passant de temps à autre dans le fameux 3-3-3-1 qu'il affectionne tant. Les esprits s'échauffent sur la pelouse du Vélodrome quand Aguilar vient faucher Imbula d'un tacle trop appuyé qui lui vaudra un carton jaune mérité. Quelques minutes plus tard, c'est le Marseillais Romao qui aurait sûrement mérité une sanction similaire pour un tacle tout aussi déplacé sur Adrien Regattin. A la pause, les Toulousains ont la tête basse. L'OM mène logiquement dans le cafarnaum du Vélodrome 2.0. Du mieux en seconde période Le discours du coach Casanova a dû être persuasif puisqu'au retour des vestiaires, les Violets se jettent directement à l'attaque sans pour autant inquiéter réellement la défense marseillaise. Ce sont même les joueurs de l'OM qui plante la première banderille par l'intermédiare de Gignac. Dans un angle impossible, celui-ci décoche une splendide frappe du droit qui vient frôler la lucarne gauche de Boucher (48è). Il sera imité quelques instants plus tard par Payet. Seul dans l'axe, aux 25 mètres, le Réunionais réussit à placer sa spéciale: enroulé au fromage du droit. Il faut un bon Zacharie Boucher pour claquer la balle en corner (51è). Frustré de voir ses hommes en si mauvaise posture, Alain Casanova tente quelque chose en faisant sortir coup sur coup Yago (remplacé par Doumbia, 52è) puis Braithwaite (Pesic, 56è). Côté Marseillais, Alessandrini entre à la place de Thauvin, auteur d'une prestation honorable mais pas encore flamboyante (60è). Visiblement, les changements opérés par l'entraîneur du Téf font du bien à l'équipe. Les Olympiens étant moins maîtres du ballon. Pesic est alors sur le point d'aller défier Mandanda mais il est clairement retenu par le maillot par Nicolas Nkoulou en position de dernier défenseur. L'arbitre Mr Delerue ne bronche pas. Fureur légitime du banc toulousain. Dans la foulée, Akpa écope même d'un carton jaune pour contestation... Dur. Sur sa seule véritable opportunité, Wissam Ben Yedder est accroché à son tour par un Nkoulou en état de récidive, avant de venir s'empaller sur Jérémy Morel dans la surface adverse. Encore une fois, l'arbitre dit de jouer. Dans les arrêts de jeu, Alessandrini est tout proche d'inscrire le 3è but marseillais mais la défense du Téfécé sauve sur la ligne de but. Quoiqu'il en soit, l'OM avait fait le plus dur en première période et s'impose une nouvelle fois cette saison. La huitième victoire consécutive pour la bande à Bielsa en L1. Cela ne leur était pas arrivé depuis 1998 ! En revanche, c'est un coup dur pour le TFC qui sortait de 4 matches bien maîtrisés. Mais il n'y a pas à rougir, d'autres équipes viendront assurément se casser les dents cette saison dans ce stade Vélodrome surchauffé. |