Résumé Le Provencal du 24 novembre 1950 |
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La défense de l'OM résista aux offensives pressantes de SOCHAUX et son attaque profita de deux maladresses adverses (3-1)De notre envoyé spécial : Raymond GIMEL |
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MONTBELLARD (Par téléphone) - La façon dont les événements se sont précipités, au cours de c e Sochaux - O.M. est quelque peu déconcertante. A l'issue de la première mi-temps, il eut été logique que Sochaux mena à la marque, tant sa supériorité avait été évidente. Mais la défense marseillaise fit face aux attaques doubistes. Les avants sochaliens ne surent pas, non plus, exploiter toutes les occasions qu'ils se créèrent, et le repos survient su un score vierge. Après la reprise, les avants de l'O.M. résistant mieux à la fatigue que leurs adversaires, eurent plus souvent la balle, sans toutefois dominer. Deux maladresses des défenseurs sochaliens, l'une de Fragassi, l'autre du demi Tellechea, permirent à l'O.M. d'acquérir deux buts, alors que Reygnier avait ouvert la marque grâce à un tir puissant, qui surprit tout le monde.. Les trois buts furent réalisés en 10 minutes. C'est durant ce court laps de temps, que le match se joua. La première mi-temps fut sochalienne Sochaux domina dès le départ et obtint trois corners au cours du premier quart d'heure. Libérati, masqué par ses partenaires, eut notamment un grand mérite à détourner la balle, sur un coup franc tiré en puissance par Reygnier. A la 17me minute, un centre shot de Reygnier frôla la transversale. Cinq minutes plus tard, Libérati vingt dégager du pied une balle que Courtois s'apprêtait à loger dans ses filets. A la 30e minute, se situe la plu belle phase du match. L'inter Telléchea échappa à Johansson se porta sur l'aile droite, centra sur Courtois qui, en position d'inter droit dribbla Salem, et servit en avant Humpal manqua sa reprise. Que faisait pendant ce temps, l'attaque de l'O.M. ? Rien, strictement rien, Flamion jouant longtemps en pointe, ne put donc, de ce fait organiser comme à l'accoutumée. Livrés à eux-mêmes, les autres avants marseillais opérèrent sans cohésion, et sans efficacité. Il fallut que Flamion consentit à se replier à la 40e minute, pour qu'on nota le premier shoot marseillais du match. Il fut l'oeuvre d'Ekner lancé dans le trou par l'ex-Rémois, mais Fragassi détourna en corner. |
En résumé, cette première mi-temps se joua entre l'attaque de Sochaux, et la défense de l'O.M. et, somme toute, c'est cette dernière qui l'emporta ; les avants sochaliens - trop légers - paraissant incapables d'arracher la balle au sol boueux, pour shooter avec force. Trois buts en 10 minutes On s'habituait, au début de la seconde mi-temps, à voir Sochaux dominée sans résultat, lorsque Reygnier recevant sur l'aile gauche un centre long, plaçait à la 53e minute, d'une vingtaine de mètres, un shoot puissant à mi-hauteur, sur lequel Libérati devait s'incliner, en dépit d'un saut de carpe. Sochaux regaillardi de voir ses efforts récompensés, s'apprêtait en occupant la surface marseillaise, à marquer un second but, lorsque sur une contre attaque, Sboralski, chargé par Rachinsky, bénéficia d'i coup franc. Il le tira en faisant monter sa balle, Fragassi sortit, manqua son interception du poing. Alarcon surgit, et égalisa de la tête. A la 63e minute, Ekner shoota de loin. Fragassi plongea sur sa droite, mais le demi Tellechea mit sa balle dans les pieds de Flamion qui n'eut plus qu'à pousser dans la cage. L'O.M. termine mieux que Sochaux Il restait alors une demi-heure de jeu. Fut ce simplement le découragement provoqué par l'inanité de ses efforts en première mi-temps, et par ce second but marseillais qui entraîna l'affaissement de l'équipe sochalienne ? Je ne le crois pas. Sur le terrain gras, transformé en véritable bourbier, dans les dernières minutes, la formation doubiste parut trop légère. Elle termina très éprouvée. Au contraire, l'O.M. plus lourd, plus athlétique, s'améliora au fil des minutes et sa fin de partie fut bien moins pénible que celle de Sochaux. Comme dimanche dernier, à Lens, l'O.M. a prouvé qu'il était maintenant une équipe à terrain lourd. |
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LIBERATI, ABDER, SALEM HADAD, HOGHANSSON, RODRIGUEZ Ont fait (encore) le résultat |
MONTBELIARD (par téléphone) - Sochaux fut trahi par sa défense et plus particulièrement par son gardien de buts Fragassi. Janczewski fit cependant un bon match. Jean-Jacques Marcel se comporta excellemment en première mi-temps et faiblit quelque peu par la suite. En attaque, Courtois pourtant fatigué, organise avec son intelligence habituelle et Reygnier fut dangereux par ses shoots. Si l'O.M. vient d'acquérir deux points précieux, il le doit à sa défense qui, tout entière, mérite des félicitations. Comme d'ordinaire, on ne s'étonnera pas que la ligne d'attaque ne soit pas mise à l'honneur. "Si seulement elle marquait deux buts par match !" s'exclamait Roessler après la rencontre. Les deux buts qui ont té réussis hier, le furent avec la complicité de l'adversaire. Mais après tout, il n'y a que le résultat qui compte. N'est ce pas ? Et celui-la est intéressant Raymond GIMEL |
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Résumé Le journal l'Equipe du 24 novembre 1950 |