.Article de om.net du 03 avril 2016 |
L'OM n'avance plus
Une défaite, la sortie sur blessure de Diarra et l'expulsion d'Alessandrini. L'OM a passé un très mauvais après-midi à Bastia pour la 32e journée de Ligue 1 2015-16. La première période du match à Bastia a été un long round d'observation. La grande nouveauté était la titularisation de Diaby, sa première sous le maillot olympien, après son entrée en jeu lors de la déroute face à Rennes au stade Vélodrome (2-5). Sa prestation a été ce qu'il y avait de plus intéressant au cours des 45 premières minutes. Le milieu de terrain est bien entré dans la partie en association avec Diarra. Il n'y a donc pas eu grand-chose à se mettre sous la dent en première mi-temps. Cabella a pourtant essayé avec notamment une belle percée plein axe ou deux centres consécutifs qui n'ont rien donné. Diarra a également tenté sa chance mais la balle est passée au-dessus. Finalement, l'occasion la plus franche de l'OM était signée Thauvin sur un coup direct excentré boxé des deux poings par Leca. L'OM avait le ballon mais n'a pas su l'utiliser. Les joueurs de Michel ont trouvé des espaces, surtout sur les côtés, mais la défense bastiaise se serrait les coudes et ne laissait pas passer grand-chose. La pause a fait plus de bien aux Corses qu'aux Marseillais. Dès la reprise, Kamano, lancé par Danic, transperce la droite de la défense olympienne avant de centrer. Rekik, sous la pression de Brandao, déviait le ballon dans ses propres buts. Moins de dix minutes plus tard, le même Kamano, lancé à nouveau par Danic, s'enfonçait dans la surface de Mandanda. Le portier marseillais se jetait dans ses pieds et commettait une faute. L'arbitre n'hésitait pas avant de désigner le point de penalty. Danic le transformait et donnait un avantage de deux buts. Michel effectuait ses trois changements rapidement après le penalty. Batshuayi, Silva et Alessandrini remplaçaient Diaby, Djadjédjé et Diarra. Le milieu de terrain sortait du terrain après être resté de longues secondes au sol, touché au genou gauche. L'OM parvenait à se montrer plus dangereux et squattait le camp corse. Cela finissait par payer avec un but de Batshuayi. Lancé par un joli piqué d'Alessandrini, Bathsuayi, dos au but et pressé par Suillaci, parvenait à se retourner et à marquer du pied droit. Avec la réduction du score, l'OM poussait encore plus mais Bastia se regroupait encore plus derrière. Alessandrini se procurait deux occasions sur coup franc avant de recevoir un carton rouge. Bousculé par Djiku, Alessandrini tombait et emmenait dans sa chute le Bastiais. Avec la sortie de Diarra sur blessure, c'est l'autre point noir de la rencontre puisque l'ancien rennais manquera automatiquement la réception de Bordeaux. Après le match contre Rennes au stade Vélodrome, l'OM enchaîne une seconde défaite de rang après cinq matches nuls. Il occupe une désagréable 13ème place à onze points de la quatrième place et seulement six d'avance sur le premier relégable. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de la provence.com du 03 avril 2016 |
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C Battu à Bastia, l'OM n'en finit plus de sombrer Les Olympiens se sont inclinés à Furiani ce dimanche pour le compte de la 32e journée de Ligue 1 (2-1) L'OM se devait de rebondir après le gros revers subi face à Rennes (2-5). Ce dimanche, l'OM a pourtant encaissé sa neuvième défaite de la saison contre le SC Bastia. Si le club olympien restait sur onze matchs sans défaite à l'extérieur, force est de constater que les joueurs marseillais sont désormais capable de perdre en dehors du Vélodrome. 8e match consécutif sans victoire pour l'OM Michel avait choisi de titulariser Abou Diaby pour la première fois de la saison, ainsi que Steven Fletcher à la pointe de l'attaque. Si le premier s'est plutôt mis en valeur, le second a été totalement invisible tout au long de la rencontre. En première période, le match fut plus qu'insipide : la seule occasion franche est venue de Squillaci, qui reprenait de la tête un corner bien tiré par Danic (42e). Malgré plusieurs bons mouvements et combinaisons de la part des deux équipes, trop de déchet technique empêchait les formations d'être décisives. Au retour des vestiaires, Rekik envoyait le ballon dans ses propres filets après avoir repris un centre de Kamano sur le côté gauche. Le Néerlandais avait pourtant été très solide en première période, avec de très bonnes interventions défensives à son actif. Sept minutes plus tard, c'est le même Kamano qui était fauché irrégulièrement par Mandanda dans la surface de réparation marseillaise. Le pénalty était transformé par Danic (56e). Michel a alors totalement remanié son effectif en faisant rentrer successivement Batsuhayi, Lucas Silva et Alessandrini. Ce dernier servait d'ailleurs Batsuhayi d'une louche parfaitement dosée pour le but de l'espoir côté OM. Mais Alessandrini se faisait exclure dans la foulée pour une semelle sur Djiku, mettant fin aux chances d'égalisation marseillaises. Au terme d'un match pauvre, où seulement 3 tirs ont été cadrés, Bastia a fait un pas décisif vers le maintien, alors que l'OM s'enfonce un peu plus dans le bas du classement. Si l'OM doit réagir face à Bordeaux au Vélodrome samedi prochain, Michel est plus que jamais sur la selette, d'autant plus que son coaching a fait débat aujourd'hui. Youri Nabbad et Loïc Chenevas-Paule |
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Finissons-en ! Battu par le Sporting hier à Bastia, l'OM n'arrête plus de sombrer. Après cette nouvelle défaite, Michel, Vincent Labrune et Franck Passi se sont rendus à Zurich pour rencontrer MLD et Igor Levin. L'Espagnol doit être fixé sur son sort aujourd'hui... L'OM repousse inexorablement ses limites dans la nullité. Et il y parvient avec une régularité incroyable. Comme si chaque joueur de cet effectif était muni d'une pelle pour creuser davantage le trou béant dans lequel un club tout entier s'est engouffré. Après la gifle colossale infligée par Rennes (2-5) à Marseille, il y a quinze jours, tout le monde attendait pourtant une réaction d'orgueil des Olympiens. Mais hier, à Furiani, il n'en fut rien. Alors que le Sporting était sevré de victoire contre l'OM depuis 2004, il a finalement pu compter sur l'inertie qui règne dans les rangs marseillais pour s'imposer sur le score de 2-1. Un résultat logique tant "l'Olympique de Michel" s'est de nouveau montré pitoyable dans cette parodie de football. Encore une fois, les choix du technicien espagnol ne sont pas passés inaperçus sur le pré bastiais. Avec Abou Diaby au milieu, clairement en manque de rythme, et Steven Fletcher en pointe, le Madrilène a même décontenancé François Ciccolini, le coach du SCB. "J'ai été surpris de leurs titularisations. On pensait même que l'OM jouerait à deux devant...", avoua-t-il. Ajoutez-y tous les ingrédients qui plombent l'OM depuis plusieurs mois maintenant (manque d'intensité, d'engagement, de jeu collectif, de prise d'initiative) et vous obtenez le résultat d'hier. Sans oublier des lacunes criantes en ce qui concerne l'intelligence de jeu (Romain Alessandrini, entré à la 65e et exclu à la 85e , peut en témoigner). Le match en lui-même ? Il n'y en a pas eu, au vrai. But contre son camp de Rekik (47) au retour des vestiaires après une première période insipide, suivi d'un penalty transformé par Danic (54). À 2-0, Michy Batshuayi a eu le droit de pénétrer sur le terrain pour réduire l'écart au score (76). Faut-il souligner que ni l'arbitrage, ni l'état du terrain, encore moins l'ambiance bon enfant de Furiani, n'ont perturbé Rémy Cabella, pathétique hier, et consorts ? L'OM est reparti du stade Armand-Cesari sans piper mot, ou presque, la queue entre les jambes. Michel, les traits marqués, a quant à lui ramé pour tenter de justifier une énième contre-performance. Le seul message intelligible qu'il ait pu donner était une invitation claire au licenciement : "J'ai un contrat. S'il doit y avoir un changement, ce n'est pas de mon ressort, mais de celui du président et de l'actionnaire", a balancé le coach. Il s'est même permis de noter l'état de ses relations avec sa direction et son effectif : un petit "6/10 avec Vincent Labrune", mais un joli "9/10 avec (ses) joueurs" ! Hier, vers 19h45, Michel est parti dans un van en compagnie de VLB, laissant les joueurs dans le bus. Il s'est ensuite rendu à Zurich, avec le président olympien et Franck Passi, où il doit être reçu par Margarita Louis-Dreyfus ce matin. Le technicien madrilène devrait alors être fixé sur son sort. Au rythme où va l'OM, il est en effet encore temps de considérer que les indemnités de départ de l'entraîneur espagnol et de son staff (estimées autour de 2,5M) coûteront toujours moins qu'une relégation. Ou qu'il est toujours possible, sur les six derniers matches, de remonter au classement pour limiter la casse en termes de retombées des droits TV. Qu'attendre de la réception de Bordeaux, dimanche ? Et comment le Vélodrome va-t-il accueillir Mandanda et sa bande ? Personne ne le sait. En attendant, les supporters olympiens, surtout les "abrutis" et les "pseudos" chers au président Labrune, pourraient se réunir sur le parvis de Jean-Bouin pour se "petit suiss-ider" collectivement, à la façon des Nuls, yaourt éclaté sur le front. Car une chose est sûre : pour la santé des amoureux de l'OM, il faut en finir avec cette mascarade. Jean-Claude Leblois |