.Article de om.net du 10 avril 2016 |
Pas de but, pas de vainqueur…
Avec une équipe largement remaniée et malgré plusieurs occasions, surtout en première période, l'OM n'a pas pu faire mieux que match nul face à Bordeaux en clôture de la 33ème journée de Ligue 1 2015-16. 50. C'est le pourcentage de joueurs de champ qu'a changé Michel au coup d'envoi de la rencontre face à Bordeaux par rapport à Bastia. Nkoulou, Mendy, Isla, Silva et Sarr ont fait leur retour dans le onze. Et l'état d'esprit affiché par les Olympiens n'avaient rien à voir avec la dernière sortie des Marseillais au stade Vélodrome. Contre Rennes, ils avaient encaissé trois buts en quinze minutes. Là, les hommes de Michel ont immédiatement pris le jeu à leur compte face à une équipe girondine regroupée en défense. Ils se sont également procuré les premières et meilleures occasions. Sarr, bien servi par Thauvin, ne trouvait pas la faille après deux petites minutes de jeu. La tête de Flecther, sur un centre de Thauvin, passait au-dessus. Dominé dans le jeu et la possession de balle, Bordeaux ne se portait que rarement vers les buts marseillais. Ounas tirait à côté et Poko au-dessus. Les Olympiens continuaient de dominer. Ils faisaient tourner intelligemment le ballon avant de créer l'attaque. Cabella trouvait le cadre mais Prior repoussait. C'est ensuite un coup franc de Thauvin qui mettait le feu dans la défense bordelaise. Fletcher se jetait sans pouvoir couper la trajectoire de la balle. Une frappe de Thauvin, à nouveau repoussé par le portier girondin, semait le trouble dans la défense qui finissait, tant bien que mal, par écarter le danger. La première période se terminait pourtant par une opportunité des hommes de Ramé. Sur un contre à trois contre deux, Ounas choisissait l'option individuelle. Sa frappe touchait le haut de la transversale de Mandanda. La seconde mi-temps repartait sur les mêmes bases : un OM dominant dans le jeu et des Bordelais cherchant le contre. Mais les occasions se sont faites plus rare. Les plus sérieuses, en début de période, sont à mettre à l'actif des Girondins, qui ont encore trouvé les montants par Poko. L'OM fait le jeu sans parvenir à se montrer réellement dangereux sur les buts de Prior. Romao puis Nkoudou et enfin Batshuayi font leur entrée pour tenter de dynamiser les attaques et faire la différence. Mais les Olympiens manquent de justesse dans la dernière passe ou le dernier geste. Face à une équipe qui, au fil des minutes, jouent de plus en plus derrière, cela ne pardonne pas. Fletcher trouve pourtant le cadre sur un ballon mal dégagé mais Prior était sur la trajectoire. En fin de partie, l'OM fait le siège dans la camp bordelais mais chaque tentative est repoussée ou déviée. Et alors que les CRS se positionnent en bas des deux virages surexcités par le résultat, le match prend fin sur un match nul, sans but. Si l'état d'esprit et l'envie étaient bien présents, les trois points de la victoire ne sont toujours pas au rendez-vous, après plus d'un mois sans succès en championnat et sept mois sans victoire à domicile. Au classement, l'OM chute d'une place mais conserve six longueurs d'avance sur la zone rouge. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de la provence.com du 10 avril 2016 |
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C L'OM ne fait pas mieux qu'un nul face à Bordeaux (0-0) Les Olympiens ont concédé un triste match nul à domicile face à Bordeaux pour le compte de la 33e journée de ligue 1 Incapables de s'imposer à domicile depuis le 13 septembre dernier et une victoire face à Bastia (4-1), les Olympiens n'ont toujours pas réussi à gagner au stade Vélodrome face aux Girondins de Bordeaux pour le compte de la 33e journée de ligue 1 (0-0). Un résultat qui place les hommes de Michel dans une situation toujours aussi préoccupante au classement. En première période, l'OM aurait pu ouvrir le score avec un peu plus d'efficacité sur des tentatives de Bouna Sarr et Florian Thauvin. Mais le manque d'efficacité des Olympiens a été criant. Fort heureusement, le tir de Ounas pour les Girondins a heurté la barre transversale de Mandanda juste avant la pause (42). Au retour des vestiaires, les partenaires de Steve Mandanda ont livré une prestation encore plus inquiétante. Rekik a sauvé l'OM d'un tacle salvateur devant Yambéré sur un centre de Poko (50). Ce même Poko a eu une énorme occasion à l'heure de jeu. Là-aussi, le montant a sauvé Steve Mandanda. L'Olympique de Michel n'arrive toujours pas à vaincre la malédiction qui entoure les Olympiens au stade Vélodrome : plus de sept mois sans victoire désormais à domicile en championnat. Les coéquipiers de Rémy Cabella récolte ce soir un nul heureux sur l'ensemble du match. Ils pointent à la quatorzième place du classement avec 40 points au compteur après 33 rencontres disputées. Il reste donc cinq journées aux hommes de Michel pour assurer définitivement leur maintien voire mieux et un déplacement à Monaco dès dimanche prochain en Principauté. Pierre-Antoine Trossero |
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L'OM implose Un nouvel épisode pathétique dans la saison déjà lamentable de l'OM. Encore incapables de l'emporter hier soir face à Bordeaux (0-0), les Olympiens ont attisé la colère de leurs supporters, déjà à bout. Un nouvel épisode pathétique dans la saison déjà lamentable de l'OM. Encore incapables de l'emporter hier soir face à Bordeaux (0-0), les Olympiens ont attisé la colère de leurs supporters, déjà à bout. Dans les tribunes d'une enceinte déserte et frondeuse, se sont multipliés slogans hostiles, chants récurrents appelant à la démission de Vincent Labrune, cocktail de pétards, banderoles méprisantes ou, note plus légère, musique de Benny Hill. Malheureusement, à la fin de cette rencontre désolante soldée par un nouveau résultat nul, certains fans, au Sud comme au Nord, ont cherché à envahir la pelouse, contraignant les forces de l'ordre à intervenir sèchement. Triste, d'autant que le club pourrait le payer rapidement, tandis que les chants contestataires et autres manifestations hostiles se sont prolongés bien au-delà du coup de sifflet final, allant même jusqu'à certains débordements... Pour cet OM-Bordeaux pas comme les autres ponctuant une semaine riche en réunions stériles et inutiles, de Zurich à Marseille, le climat s'est révélé lourd, délétère, reflétant le ras-le-bol qui envahit les fidèles. Aussi impuissants que Michel dans son coaching, ceux-ci voient leur club mourir à petits feux sans que cela ne titille Margarita Louis-Dreyfus, tsarine incapable de trancher et de prendre des décisions qui s'imposent. Médiocrité habituelle Hier soir, un nouvel acte de la descente aux enfers de l'institution olympienne s'est joué face à des Girondins extrêmement limités. Si les choix de Michel ont été douteux et contestables, Nkoulou et ses partenaires ont néanmoins dominé les débats face à de pâles Aquitains, tout aussi affligeants, avec un gardien qui ne respirait pas la sérénité. Mais Jérôme Prior n'a jamais véritablement été mis en danger... Comme les Olympiens n'ont pas réussi à surprendre leurs rivaux, ils sont demeurés sous la menace permanente d'un coup de poignard. Ils auraient même pu se le planter eux-mêmes, tant ils ont fait preuve de fébrilité défensive à chaque - timide - tentative adverse. Plus globalement, entre approximations grossières, erreurs techniques dignes de pupilles ou mauvais choix en pagaille, ils se sont de nouveau vautrés dans leur médiocrité habituelle, celle qui les escorte depuis les trois coups du championnat et qui les accompagnera jusqu'au 14 mai, soir de l'arrivée finale de cet exercice pourri. Pis, on se serait presque cru un lundi soir sur Eurosport, diffuseur des affiches de Ligue 2. De la fiction à la réalité, il n'y a qu'un pas. Et celui-ci se révèle minuscule. À cinq chapitres de l'épilogue, tous les scénarios demeurent envisageables. Y compris le plus catastrophique d'entre eux, avec la relégation à l'échelon inférieur. À première vue, le matelas d'avance de six longueurs paraît suffisamment épais pour résister et éviter de sombrer. Mais avec cette équipe en souffrance, au(x) talent(s) incertain(s) et au mental en pacotille et alors que le feu couve à tous les étages, rien n'est à exclure. Mais chut, tout va bien. Sauf improbable revirement de situation ou subite prise de conscience, cette mascarade risque de s'étirer jusqu'à la fin de la saison. Surtout, ne changez rien, le ridicule vous va si bien. Fabrice Lamperti |
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Une soirée apocalyptique La fronde des supporters s'est poursuivie avec plus de violence hier. Les Olympiens ont été bloqués dans le stade Vélodrome après le match. Récit On prend les mêmes et on recommence. Aucun changement n'ayant été enregistré au sein du club (dans le staff, comme dans l'organigramme) depuis la terrible humiliation subie face à Rennes (2-5, le 18 mars), les supporters ont poursuivi leur mouvement de contestation. Récit. Avant-match tranquille Comme lors de la dernière rencontre, les fidèles mécontents se sont d'abord regroupés au croisement de l'allée Ray-Grassi et du boulevard Michelet pour guetter le passage du car des Olympiens un peu après 19 h. Si la grosse berline allemande dans laquelle Vincent Labrune avait pris place est arrivée sous bonne escorte policière aux alentours de 18h45, le bus de l'OM, de son côté, n'a pas emprunté l'itinéraire traditionnel (le trajet avait déjà été modifié lors de la réception des Bretons). Le comité d'accueil était costaud mais, fort heureusement, aucun incident n'a alors été à signaler. Dommage que cette introduction n'ait pas servi d'exemple pour la suite... Messages en pagaille dans les virages Au Nord comme au Sud, de nombreuses banderoles ont été déployées. Le message envoyé par les Ultras au moment de l'entrée des Olympiens à l'échauffement était clair : "Évitez-nous l'humiliation d'une relégation". Propriétaire, président, coach, joueurs... Tous en ont ensuite pris pour leur grade. Au niveau des écrits, Margarita Louis-Dreyfus a été la plus citée. La Vieille Garde l'a par exemple invitée à aller au Panama (la famille Louis-Dreyfus étant apparue cette semaine dans le scandale des Panama Papers). "MLD et Igor (Levin) dehors !", a aussi affiché (en alphabet cyrillique) le noyau d'anciens qui regroupe les membres fondateurs du CU84. Lesquels ont par ailleurs volontairement inversé les 4e et 5e lettres du nom de Vincent Labrune, en terminant par un jeu de mots sur le burn-out... Du côté des Yankee, la femme d'affaires russe a été décrite comme une "riche héritière incompétente". "Mets les dollars ou casse-toi ; bouffe ton héritage si tu veux, mais loin de nous ; donne le club à un repreneur ambitieux et sérieux", a ensuite enchaîné le groupe situé dans le bas du bas du virage Nord. Les South Winners ont, eux, utilisé cette occasion pour s'adresser à... Patrick Mennucci. "PM : tu voulais vendre le stade pour dealer notre passion ?", ont-ils ainsi écrit au milieu de nombreuses autres banderoles comme "Victoire ou défaite, nos plaies restent ouvertes" ou "Pour notre anniversaire, on s'est offert du papier ; à vous le caviar et le champagne, à nous la matraque et les IDS (interdictions de stade)." Si le spectacle a encore une fois été affligeant sur le terrain, le regard des observateurs est donc alors resté rivé sur les tribunes. Et beaucoup ont ri lorsque des pancartes représentant dix chèvres ont été trimballées dans toute la partie haute du virage Sud. Le fond sonore était tout aussi hilarant puisque le générique de Benny Hill tournait alors en boucle. Avec de l'humour, les revendications passent toujours mieux... Labrune le plus contesté Michel a été conspué lors de l'annonce de la composition des équipes. Comme la plupart de ses joueurs, notamment Florian Thauvin et Lucas Silva. Mais c'est bien le président olympien qui a été le plus moqué. Les chants (pour la plupart insultants) à son encontre n'ont cessé d'être entonnés, du début à la fin de la soirée. Incidents et confusion après la rencontre Malheureusement, l'ambiance s'est considérablement tendue juste avant le coup de sifflet final, quand les frondeurs ont tenté d'envahir la pelouse, au Nord comme au Sud. Les forces de l'ordre ont dû pénétrer tout autour du rectangle vert et ont été contraintes d'intervenir alors que la situation devenait particulièrement confuse. La fin de soirée l'a encore été davantage puisque des centaines de mécontents particulièrement remontés se sont regroupées sur le parvis de Jean-Bouin pour continuer à réclamer le départ de Vincent Labrune. Les CRS ont chargé et beaucoup de spectateurs ont été bloqués dans la tribune, notamment dans les salons, où la sécurité leur a demandé d'attendre le retour au calme avant de quitter l'enceinte. Le trouble absolu régnait alors dans le secteur du boulevard Michelet et du rond-point du Prado. Confinés eux aussi, les Olympiens n'ont pu quitter le Vel' qu'après minuit, à l'intérieur d'un bus banalisé. Épilogue pathétique d'une soirée apocalyptique. La fracture est tellement gigantesque entre l'OM actuel et ses supporters qu'aucune réconciliation ne semble désormais possible. L'image de Marseille en prend un sérieux coup. Alexandre Jacquin |