Tirs aux buts |
Caen |
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Marseille |
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Julien Feret |
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Syam Ben Youssef |
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Alaeddine Yahia |
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Vincent Bessat |
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.Article de om.net du 03 janvier 2016 |
Mandanda, superstar de la qualification
Réduits à dix après l'heure de jeu, les Olympiens se sont qualifiés pour les seizièmes de finale de coupe de France grâce à un Steve Mandanda exceptionnel. La saison 2015-16 de l'OM avait débuté par une défaite face à Caen à domicile. L'année 2016 commence, elle, non pas par une victoire, mais par une qualification face aux Normands, sur leur terrain. Dimanche soir, au stade Michel d'Ornano, les Olympiens se sont qualifiés pour les 16es de finale de la coupe de France après un match qui laissera des traces en raison des blessures et des suspensions. La série noire a débuté par le carton jaune de Nkoulou qui le privera du quart de finale de coupe de la Ligue à Toulouse. Peu après l'heure de jeu, Rekik taclait Delort à l'entrée de la surface et écopait d'un carton rouge. Puis Mendy se blessait avant que son remplaçant, De Ceglie ne sorte à son tour après un violent contact à la tête. Autour de ces événements, l'OM n'a pas affiché son plus beau visage pour sa première sortie de l'année civile. Les occasions marseillaises n'ont été ni très nombreuses, ni très dangereuses. Ocampos a eu la première, Diarra a eu la plus belle sur corner, contraignant Vercoutre à repousser en deux temps de la main et du pied. Isla, de la tête, a eu la sienne sur un coup franc de Barrada. Ocampos a eu deux balles de match dans le temps réglementaire. Batshuayi en a également eu deux, bien trop peu en 120 minutes de jeu. Car oui, malgré l'hécatombe côté OM qui a fini à 10 contre 11, les hommes de Michel ont tenu face aux assauts des Normands, avec un Delort déchaîné. Mais ils avaient face à eux un Mandanda en grande forme, en très grande forme même. L'OM était amputé de plusieurs éléments pour cette rencontre tels Alessandrini, Cabella, Nkoudou, Sarr ou Djadjédjé d'où un onze de départ largement modifiée qui a eu du mal à entrer dans la partie. Caen donnait le tempo au match. Les Marseillais ont eu un quart d'heure de domination au beau milieu de la première période. Mais cela était insuffisant. La seconde période était bien moins rythmée. La fatigue gagnant les deux camps, la prolongation l'était encore moins. Il y a pourtant eu un but olympien, refusé pour un hors-jeu de Batshuayi. Et comme l'année dernière au même stade de la compétition, il a fallu attendre la séance des tirs au but pour départager les deux équipes. Déjà énorme tout au long du match, Mandanda sortait alors le très grand jeu. L'international français stoppait les deux premiers tirs au but caennais. Diarra, Rolando, Batshuayi mettaient les leurs. Le gardien olympien stoppait ensuite le quatrième et envoyait l'OM en seizième de finale de coupe de France. Malgré les absences, les blessures, l'expulsion de Rekik et une infériorité numérique pendant près d'une heure, les Olympiens ont fait preuve de beaucoup de courage et d'abnégation pour se qualifier contre le cours du jeu. Si le contenu n'était pas à la hauteur, la qualification est dans la poche des Marseillais qui sont, en 2016, en lice dans les quatre compétitions.
Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 03 janvier 2016 |
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L'OM se qualifie face à Caen grâce à un grand Mandanda (0-0, 1-3 t.a.b.) Un ange venu tout droit du ciel ? Un super-héros ? Une implacable machine à dégoûter les adversaires ? Supporters olympiens faites votre choix, mais une chose est certaine, les qualificatifs pour juger la prestation de Steve Mandanda ne manquent pas. Impérial tout au long des 120 minutes de jeu et lors des tirs au but face à Caen, le portier Marseillais est l'homme d'un match qui a duré jusqu'au bout de la nuit caennaise. Et qui a vu l'OM se qualifier pour les 16e de finale de la Coupe de France face aux Normands (0-0, 1-3 t.a.b.). Une qualification aux airs de hold-up pour les hommes de Michel. Car ceux qui ont fait le jeu tout au long du match, ce sont bien les Caennais. Dès le début de la partie, les joueurs de Patrice Garande ont mis le pied sur le ballon. Durant les vingt premières minutes, les Normands mettent la pression à une formation olympienne attentiste. Une domination symbolisée par plusieurs occasions. La reprise de volée de Yahia (8), le boulet de canon tiré par Andy Delort (28), et par la frappe à ras de terre de Bessat (42). Toutes ces situations ont un point commun, à chaque fois Steve Mandanda se met en évidence et détourne magistralement ces tentatives. Seul Lassana Diarra, et sa superbe reprise de volée sur un corner (18), a réussi à mettre en danger la défense caennaise. A la pause, l'OM peut s'estimer heureux de ne pas être mené au score. Mais au retour des vestiaires, les Olympiens semblent être revenus avec de meilleures intentions. Et le raid solitaire dans la défense normande de Michy Batshuayi couronné par une frappe détournée par Vercoutre confirme cette impression (49). Seulement voilà, avec l'OM, les mauvaises habitudes reviennent toujours, et au moment où on s'y attend le moins. A l'heure de jeu, sur une banale touche, le défense olympienne est prise dans le dos par Julien Féret, et Karim Rekik commet l'irréparable en voulant stopper le milieu de terrain aux abords de la surface. La sanction est immédiate : carton rouge (61). Et puisque le sort semble s'acharner sur l'OM, Paolo De Ceglie, entré en cours de match, se blesse après un choc avec Andy Delort, Benjamin Mendy sort également sur blessure. Mais le collectif olympien tient bon, et emmène Caen jusqu'en prolongation. Réduit à dix, et avec les trois changements déjà faits, difficile cependant d'imaginer une issue positive pour l'OM. Mais si cet OM peut-être exaspérant, il peut également s'avérer être surprenant. Durant les prolongations se sont même les Marseillais qui se procurent les meilleures occasions, avec notamment ce face à face totalement raté par un Lucas Ocampos peu en réussite ce soir. C'est aux tirs au but que le sort de ce 32e de finale de Coupe de France allait se jouer. C'est alors que Captain' Mandanda allait sortir son costume de super-héros. Le tentative de Féret ? Repoussée ! Celle Ben Youssef ? Egalement ! Et enfin le tir au but de Bessat connaîtra le même sort. Un triplé magique du portier marseillais qui permet aux hommes de Michel de rester lice dans les quatre compétitions dans lesquelles est engagé l'OM. Et on imagine mal les Olympiens continuer à jouer sur tous les tableaux sans ce gardien qui mérite plus que jamais ce soir son surnom : "Il fenomeno".
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L'OM contre-attaque Réduits à dix à l'heure de jeu et dominés par Caen, les Olympiens ont validé leur billet pour les seizièmes de finale aux tirs au but (0-0, 1 TAB à 3) L'aventure en coupe de France de l'OM, vainqueur à Caen hier au bout de la séance de tirs au but (0-0, 1 TAB à 3), se poursuit. La bande-annonce concoctée par le Stade Malherbe, en marge de ce 32e de finale, était d'ailleurs alléchante. Sur fond de Star Wars, avec musique et générique inclus mais sans sabre laser, les Normands présentaient cette rencontre comme l'épisode 2 d'un duel entamé en août par une défaite olympienne (0-1) et qui se prolongera dans quinze jours avec la manche retour en L1. Sur la pelouse du stade Michel-d'Ornano, il fallait toutefois avoir une sacrée dose d'imagination, ou une bonne vue, peut-être les deux à la fois, pour repérer des étoiles. À la décharge de l'OM, privé de Rémy Cabella et Alaixys Romao, suspendus, mais aussi de "GK" Nkoudou (cuisse), Brice Dja Djédjé (cuisse), Bouna Sarr (cheville), Romain Alessandrini (pied) et Abou Diaby (reprise), Michel a dû racler les fonds de tiroirs pour aligner une équipe inédite au coup d'envoi. Il valait mieux observer la formation caennaise, sous l'impulsion du tandem Féret-Delort, pour espérer voir un peu de spectacle, du mouvement avec ou sans ballon. Du football, en somme. Un sauveur nommé Steve Mandanda Dans la grisaille olympienne, seuls Steve Mandanda, sollicité du début à la fin de la rencontre, et Lassana Diarra, toujours impeccable en sentinelle, ont brillé. On ne peut pas en dire autant des deux Lucas, Silva et Ocampos, ni de Karim Rekik. Le Néerlandais, auteur d'un tacle en retard sur Julien Féret à l'entrée de la surface, a même été expulsé peu après l'heure de jeu (62). Dans son élan de générosité, il aurait aussi pu offrir un penalty aux Caennais en première période si l'arbitre avait signalé sa faute sur Delaplace (26). Il n'en fut rien. Le cauchemar de l'"Olympique de Michel" s'est même poursuivi avec la sortie sur blessure (déchirure à la cuisse ?) de Benjamin Mendy (72). Paolo De Ceglie l'a alors remplacé au pied levé... avant de se blesser aux cervicales (82) et de voir Stéphane Sparagna prendre sa place ! On était alors plus près de la "Menace fantôme" que du "Nouvel espoir " ou de "L'empire contre-attaque". Dans ce contexte aussi peu favorable, l'OM a malgré tout tenu jusqu'à la fin du temps réglementaire sans encaisser de but et a réussi à accrocher la prolongation. En pliant souvent face aux nombreux assauts normands, certes, mais sans jamais rompre. Et c'est sans doute ce qui a évité à Batshuayi et consorts de basculer du côté obscur de la force. Car il aura fallu un retournement de situation incroyable, que George Lucas en personne n'aurait pu imaginer, pour que l'OM sorte victorieux de ce duel. Au vrai, le sauveur olympien ne pouvait être que Mandanda. Et le capitaine marseillais a sorti le grand jeu pour repousser les trois premières tentatives caennaises. Toujours en course en Ligue Europa et en coupe de la Ligue, le club olympien, dixième de L1, poursuit sa route en coupe de France. Mais, en prévision du troisième acte en championnat, les Olympiens ont (déjà) tout à craindre du "Retour des Jedi"... Auteur : Jean-Claude Leblois |
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