.Article de om.net du 20 janvier 2016 |
En route pour les 8e
Un OM patient, cohérent, solidaire et opportuniste sur les rares erreurs montpelliéraines, s'est qualifié pour les 8e de finale de la coupe de France. Rendez-vous au début du mois de février. La qualification olympienne apporte une continuité dans le parcours actuel de l'équipe de Michel, au moins sur deux points. Le premier en raison d'un nouveau succès acquis trois jours après celui de Caen, c'est toujours bon pour le travail au quotidien. Le deuxième met en avant la manière dont il a été bâti, avec une cohésion de groupe, un bloc défendant et attaquant ensemble. Nous ajouterons une petite cerise sur le gâteau : un premier succès à domicile en 2016, même si celui tant attendu l'est en Ligue 1, mais il n'est pas négligeable de se satisfaire du petit bonheur du soir. La rencontre a été équilibrée avec deux blocs bien organisés dans leur animation défensive. A ce titre, il est satisfaisant de voir l'OM, inquiété à la 1ère minute sur une tête de Dabo, ne pas avoir été mis hors de position dans le jeu par la suite. Dans un premier temps, cela a été en partie la conséquence du travail de la ligne intermédiaire, soulageant la ligne défensive, plus sollicitée dans des duels. Dans un deuxième, après le repos, quand Montpellier a plus tenu le ballon, l'OM a surtout mis en avant des qualités de concentration pour accomplir les bonnes fermetures au bon moment. Face à la densité athlétique du bloc héraultais, au coeur d'un rendez-vous où il y a eu peu d'espaces pour s'exprimer mais parti sur un bon rythme, avec deux formations décidées à mettre de la vie dans leurs intentions, l'OM a été patient. Décidé à utiliser les couloirs, mais en difficulté pour faire la différence sur les duels, les courses intérieures de ses deux ailiers ont été bénéfiques, à l'image de l'ouverture du score Nkoudou, dont la course était destinée à ouvrir un angle de frappe avec son pied droit. C'est l'un des pertinences des joueurs de couloirs évoluant en faux-pied. Il serait faux d'avancer une grande supériorité des Olympiens, car ils n'ont pas toujours mis la vitesse pour déstabiliser les grands gabarits adverses. Il est plus juste de souligner leur réalisme, dans un débat équilibré, à l'image du deuxième but de Djadjédjé, soulignant une fois de plus la nécessité pour l'équipe d'avancer ensemble pour tirer profit des erreurs adverses. Ce succès n'aurait pas été plein sans la nouvelle performance de Mandanda. N'occultons pas ses deux arrêts de grade classe : le premier sur la tête smashée de Dabo, le deuxième en remportant un face à face avec Yatabaré. Le tout avec une sûreté dans les sorties aériennes. Suffisant pour consolider une qualification obtenue avec sérieux..
Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 20 janvier 2016 |
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Vainqueur de Montpellier sans briller, l'OM poursuit sa route en coupe de France Et si l'OM avait enfin eu le déclic ? Incapables de s'imposer face à une équipe française au Vélodrome depuis le 13 septembre dernier, les hommes de Michel ont mis fin à cette série noire en battant Montpellier sans briller ce mercredi soir pour le compte des seizièmes de finale de la coupe de France (2-0). Mandanda encore décisif Si les hommes de Michel ont assuré l'essentiel devant leurs supporters, il a fallu un très grand Steve Mandanda pour éviter une nouvelle déroute à domicile. D'entrée de jeu, "Il Fenomeno" a brillé en repoussant une superbe tentative de Bryan Dabo (2e), donnant le ton d'une soirée où il allait encore accomplir quelques miracles. L'ange gardien olympien s'est ensuite illustré en remportant son duel face à Mustapha Yatabaré (58e) et n'a eu de cesse de rassurer une défense souvent fébrile par des sorties aériennes maîtrisées. Entre temps, les partenaires de Georges-Kevin Nkoudou ont eu toutes les peines du monde pour prendre l'avantage sur une formation héraultaise loin d'être flamboyante, la faute à une animation offensive en cruelle manque d'inspiration. Il a même fallu compter sur un but contre son camp de Ramy Bensebaini pour ouvrir le score juste avant la pause (41e, 1-0). Grande première pour Dja Djédjé Au retour des vestiaires, "l'Olympique de Michel" ne s'est guère montré plus emballant malgré les quelques percées de Bouna Sarr qui a fait preuve d'une grande activité mais aussi d'un certain manque de lucidité. L'international guinéen s'est néanmoins montré décisif sur le deuxième but olympien en semant la pagaille dans la défense montpelliéraine avant de perdre son duel face à Jonathan Ligali et voir son partenaire Brice Dja Djédjé inscrire sa première réalisation sous le maillot blanc (54e, 2-0). Une réussite maximale sur laquelle l'OM et ses fidèles ne cracheront pas, même si ce deuxième succès d'affilée toutes compétitions confondues ne doit pas masquer les lacunes d'une équipe qui reste fragile à tous les niveaux. Il n'en demeure pas moins que les coéquipiers de Michy Batshuayi se sont remis à l'endroit sur le plan des résultats et peuvent aborder avec plus de sérénité le déplacement à Lyon dimanche prochain. Auteur : Loïc Chenevas-Paule |
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La qualif', juste l'essentiel Ce soir, on vivra peut-être le moment le plus passionnant des seizièmes de finale de coupe de France pour ce qui concerne l'OM : le tirage des huitièmes avant Saint-Étienne - Ajaccio. Et on encouragera Dominique Bathenay comme quand il partait à l'assaut d'Anfield Road avec le maillot vert sur le dos, en souhaitant qu'il offre à l'OM un voyage sympa à Saint-Malo ou à Trélissac, de préférence à l'habituel couperet du PSG ou de Lyon que l'OM a trop souvent subi depuis quinze ans. L'OM en huitièmes, ça signifie évidemment qu'il a passé l'écueil des seizièmes face à Montpellier. Sans passion, sans frisson, mais aussi et surtout sans crainte, sans émoi. Une victoire sans éclat mais une victoire (2-0). Comme un club en remporte parfois dans une saison à domicile pour empocher trois points et comme l'OM n'avait pas su le faire depuis le mois de septembre en championnat, laissant, face à des adversaires entreprenants, simplement opportunistes ou parfois tout aussi médiocres, les points qui le séparent aujourd'hui du podium. Dja Djédjé est bien le meilleur latéral de l'OM Bien sûr, ça, c'est le championnat et hier, c'était la coupe, mais c'est le même OM, avec le même potentiel, qui doit désormais profiter de cette libération au Vélodrome. N'eût-elle eu pour témoins qu'une affluence de L2 améliorée (le chiffre officiel de 37 000 et des brouettes est à hurler de rire). Et pour victime qu'une équipe de Montpellier sérieusement affaiblie, mais qui s'est rebellée à 2-0. L'important est là : l'OM a marqué deux buts, n'en a pas encaissé, grâce notamment à Steve Mandanda, auteur d'une envolée d'entrée sur une reprise de la tête de Dabo et d'un duel face à Yatabaré brillamment remporté. Ne grimpons pas aux rideaux pour autant : la première période n'a marqué qu'un progrès tout relatif par rapport à OM-Guingamp, l'ennui n'était pas mortel, juste anesthésiant ; la preuve, avant que les paupières ne se ferment, Georges-Kévin Nkoudou a sorti sa spéciale pour faire plonger Ligali et huit minutes plus tard, au terme d'un une-deux avec Cabella, puis d'un coup de rein dans la surface, il a joué au billard avec Bensebaini, le jeune Montpelliérain ayant la malchance de tromper lui-même son propre gardien. Et comme Brice Dja Djédjé, qui confirme ainsi qu'il est bien le meilleur latéral de l'OM, a ajusté une frappe magnifique pour concrétiser une action de Bouna Sarr, l'OM s'est donné de l'oxygène à 2-0, dès le début de la seconde période. |
L'OM jouera les huitièmes le 10 février prochain Oxygène bien utile pour éviter de trop trembler, car ni le jeu collectif, ni les performances individuelles n'ont donné de quoi rêver, à moins de fumer des pétards comme nos voisins à Jean-Bouin. Il a même fallu faire entrer Romao pour solidifier un peu l'édifice. Puis Zambo-Anguissa pour éviter de trop griller Nkoudou et Rabillard pour suppléer un Batshuayi au bord du K.-O. À partir de là, évidemment, la création est retombée à son niveau habituel au Vélodrome : proche du néant. Mais l'OM jouera les huitièmes le 10 février prochain. On a déjà vu le club atteindre la finale après avoir livré des seizièmes bien pires que ça... Auteur : Mario Albano |
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