.Article de om.net du 14 août 2016 |
Un nul pour commencer Pour le premier match de la saison 2016-17, l'OM n'a pu faire mieux que match nul à domicile face au Toulouse Football Club. La Ligue 1 a repris ses droits ce week-end et après un mois et demi de préparation et de matches amicaux, l'OM a retrouvé la compétition avec la réception de Toulouse, dimanche soir au stade Orange Vélodrome. Avec un mercato estival ponctué de sept arrivées, le visage de l'équipe olympienne au coup d'envoi était fort différent de la saison passée. Quatre recrues, Sakai, Hubocan, Bedimo et Gomis, portaient pour la première fois le maillot de l'OM en Ligue 1. C'était aussi le cas de Doria, pourtant à l'OM depuis deux ans. C'est donc une défense toute neuve qui était alignée pour cette première journée de championnat. Au milieu, Diarra et Diaby étaient associés. En pointe, Gomis était seul, soutenu par trois milieux offensifs, déjà présents en 2015-16, Thauvin, Cabella et Sarr. Pas évident dans ces conditions de développer un jeu léché et d'avoir des automatismes malgré une bonne volonté évidente de la part de tous. On retiendra trois choses de la première période. La sortie dès la 18ème minute de Bedimo, qui aura peu profité de ses débuts sous le maillot olympien au stade Orange Vélodrome, en raison d'un choc à la tête contre un panneau publicitaire. Le poteau de Cabella suite à une magnifique remontée de balle et un beau mouvement collectif et les parades de Pelé face aux rares offensives toulousaines dont celle d'Amian après la demi-heure de jeu. En seconde période, les Olympiens avaient encore la possession de balle et se montraient bien plus dangereux. Coup sur coup, Gomis avait deux occasions d'ouvrir le score mais trouvaient à chaque fois le portier de la ville rose sur son chemin. Le jeu marseillais était plus fluide et les joueurs de Franck Passi se trouvaient mieux à l'image des combinaisons entre Gomis et Sakai ou des ouvertures de Doria. L'entrée en jeu de Khaoui sur l'aile droite accentuait le temps fort marseillais. Mais comme en match de préparation, la domination olympienne était stérile face à une défense toulousaine bien organisée et regroupée. Dans le dernier quart d'heure, les Marseillais baissaient le pied sur le plan physique. Toulouse en profitait pour reprendre des couleurs. L'OM tenait bon et parvenait même à se procurer les dernières opportunités, sans pouvoir conclure. Champion des matches nuls l'an dernier, l'OM version 2016-17, largement remanié, démarre son championnat par un 0-0 face à Toulouse. Les Olympiens, encore en rodage, prennent un point pour l'ouverture de la saison. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 14 août 2016 |
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Accroché par Toulouse, l'OM démarre sa saison par un piteux 0-0 Malgré un léger mieux au retour des vestiaires après une première période insipide, la formation de Franck Passi n'a pas réussi à s'imposer face au Téfécé, ce dimanche soir au Vélodrome Franck Passi assurait que son OM n'évoluait "pas dans le flou" avant l'ouverture de la saison au Vélodrome contre Toulouse. Pourtant, la bronca qui a accompagné les joueurs ce dimanche après le coup de sifflet final prouve bien que la formation olympienne, accrochée par son adversaire du soir (0-0), a encore d'importantes lacunes après une préparation estivale guère convaincante. D'entrée de jeu, les partenaires de Lassana Diarra, promu capitaine par ses compères de vestiaire, se sont distingués par un manque de justesse technique impressionnant, à l'instar de ce contrôle raté de Florian Thauvin à la suite d'un corner qui a fait le tour des réseaux sociaux. Seule une frappe de Rémy Cabella sur le poteau (24') et quelques parades de Yohann Pelé (19', 33') ont "fait le spectacle" dans une première période insipide. Car le premier acte a surtout été marqué par la sortie prématurée d'Henri Bedimo après le quart d'heure de jeu, l'ex-joueur de l'OL ayant fini l'une de ses chevauchées dans les panneaux publicitaires quelques minutes avant de quitter la pelouse. Un changement rapide qui sera suivi par celui de Florian Thauvin au retour des vestiaires, le joueur prêté par Newcastle étant remplacé par Saîf-Eddine Khaoui. L'ancien joueur de Tours a apporté un peu plus de panache à une attaque marseillaise en manque d'automatismes et il s'en est fallu de peu pour que ce petit allant offensif se concrétise par un but. Mais Alban Lafont, le gardien du Téfécé, a été impérial au bon moment, gagnant d'abord un face-à-face avec Bafétimbi Gomis (63') avant de sortir le grand jeu sur une tête du nouvel attaquant olympien (64'). Trop peu pour faire la différence et l'emporter. L'OM, qui plongeait dans l'inconnu avant ce premier match de championnat, ne s'est donc pas rassuré et, compte tenu du niveau de jeu affiché face aux hommes de Pascal Dupraz, risque de nager en eaux troubles encore un long moment. Auteur : Benoit Vinstock et Loïc Chenevas-Paule |
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Un nul bien nul... L'OM est aussi triste que la saison dernière. Pire : c'est dans l'indifférence générale que le TFC est reparti avec un 0-0 désespérant Le nul se porte bien, il a un bel avenir. Et son symbole suprême, le 0-0, promet d'être à la fête. C'est ce qu'il y a de charmant avec cet OM : on ne voit pas le temps passer. Déjà 2016-2017 ? Vous êtes sûr ? On se serait pourtant cru la saison dernière. La continuité. Ce n'est déjà pas mal, pour une équipe qui a perdu Mandanda, Batshuayi, Isla, Nkoulou et bien d'autres, que de ne pas faire pire. Il est vrai qu'en face il n'y avait que Toulouse, le rescapé de la 38e journée, qui a perdu Ben Yedder. Alors, entre équipes pauvres, on s'est partagé un pauvre match. De quoi donner envie de regarder la natation synchronisée ou le tir à l'arc aux JO. Si la Ligue 1, c'est Caen-Lorient ou Bordeaux-Saint-Étienne, OK. Si c'est ce OM-TFC, ça fait rêver... On saura plus tard si c'était déjà un match pour le maintien, comme les rencontres amicales de préparation nous en donnaient déjà l'impression. Si cela se révèle le cas, l'OM aura perdu encore plus gros en laissant échapper les trois points de la victoire qui auraient pu lui revenir en seconde période après une première plus à l'avantage des Toulousains. Paradoxalement, les 45 premières minutes avaient vu l'OM largement dominateur en termes de possession de balle, mais nettement surclassé en termes d'utilisation du ballon. Le TFC avait mis 15 centres et l'OM 8, cadré deux frappes et l'OM zéro. Khaoui a apporté quelque chose On se disait qu'il était normal que sur le côté droit, ça caille, vu les courants d'air que prenait le Japonais. Sur l'un d'eux, Sylla a d'ailleurs offert à Braithwaite un ballon en or que le Danois a balancé dans les nuages. Et à gauche, Bedimo n'a tenu qu'un quart d'heure avant de céder sa place. Finalement, pour rester sur la lancée de la saison dernière, le meilleur Olympien a été son gardien. Pelé, ex-Toulousain, eut ainsi la main ferme sur une tentative de corner direct de Bodiger, un coup de tête de Braithwaite et surtout un tir de Trejo après une grosse erreur inhabituelle de Diarra dans sa surface. La configuration du match a changé après la pause, notamment avec l'entrée de Saïd-Eddine Khaoui, qui en quelques touches de balle, a su redonner de la vie, de l'allant, du mordant à une équipe olympienne qui n'avait eu qu'un tir d'un pointu intelligent de Cabella, pour espérer avant la pause. Khaoui a centré, il a repiqué au centre pour laisser de la place à Sakai, plus fringant quand il attaque que lorsqu'il défend, même si ses centres n'ont pas trouvé preneur. Khaoui a aussi frappé au-dessus, puis il a surtout offert la balle du match à Bafé Gomis, d'une petite passe croisée dans l'espace, comme il l'avait tenté par deux fois à Gérone en amical. Et là, c'est surtout au jeune Alban Lafont que reviendra le mérite d'avoir repoussé la frappe du Varois, cadrée, et déviée en corner. Corner tiré encore par Khaoui et repris de la tête par Gomis, pour un nouveau sauvetage de Lafont. Voilà, quand on a dit ça, on a tout dit. Le match s'est quasiment arrêté à l'heure de jeu. Certains n'avaient plus de jus, Diaby a été remplacé par Machach, le TFC, malgré l'entrée de Toivonen, n'a pas pris de risque supplémentaire pour aller chercher le contre fatal et on s'est lentement dirigé vers le 0-0 parfait et parfaitement partagé. Faut-il être surpris ? Non. S'alarmer ? Oui. Il reste bien quelques lueurs : Khaoui, Iseka qui n'est pas entré. La défense centrale n'a pas été autant en difficulté qu'on ne le craignait. Il reste désormais 37 journées. De quoi progresser. Ou encore s'ennuyer... Auteur : Mario Albano |
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Franck Passi, monsieur bricolage Dans cet OM-là, tout est encore bancal. Les latéraux (Hiroki Sakai et Henri Bedimo) n'ont, par exemple, pas de doublure. Raison pour laquelle Franck Passi a été contraint d'aligner le Camerounais d'entrée alors qu'il était incertain toute la semaine à cause de douleurs aux ischio-jambiers. L'ancien Lyonnais n'est finalement resté que dix-sept minutes sur le terrain... Un bout de match cauchemardesque puisque le renfort olympien, arrivé libre en début de mercato, a heurté des panneaux publicitaires, puis a demandé à être remplacé car il souffrait trop de la cuisse. Le laisser au repos n'aurait-il pas été plus judicieux ? Évidemment. Sauf que le nouvel entraîneur en chef de la maison bleue et blanche n'avait pas d'autre solution et a dû s'adapter. À défaut de construire, le Bergeracois bricole. C'est ainsi qu'il a fait entrer Karim Rekik sur le côté gauche de la défense. Un poste tout à fait inhabituel pour le Néerlandais, dont on peine à deviner les qualités de centreur. L'ex-adjoint d'Élie Baup, José Anigo, Marcelo Bielsa et Michel a aussi pris le risque d'effectuer les deux autres changements auxquels il a droit avant la dernière demi-heure puisque Saïf Khaoui a suppléé à la pause un Florian Thauvin fantomatique - et souffrant de la cuisse - en première période, avant que Zinedine Machach ne prenne, lui, la place d'Abou Diaby, totalement perdu au milieu, à la 60e minute. De quoi donner des sueurs froides au staff jusqu'en fin de rencontre. Si un joueur s'était blessé, l'OM aurait en effet terminé le match à dix, voire à neuf. Les Olympiens encore présents sur le terrain ont donc tiré la langue, à l'image de Bafétimbi Gomis et Lassana Diarra, complètement à court de rythme. Au final, cette première sortie de la formation olympienne 2016-17 a fait peine à voir. Mais on s'y attendait et ce n'est pas une surprise. Bien au contraire. La charnière Hubocan - Doria a de quoi inquiéter Plus étonnants, en revanche, sont certains choix de Franck Passi. La charnière Hubocan - Doria a en effet de quoi inquiéter, tant elle paraît fébrile. Mais c'est bien sur ces deux hommes que l'entraîneur de l'OM compte s'appuyer pour stabiliser son collectif. Le Slovaque et le Brésilien n'ont, certes, pas cédé hier, mais en face, ce n'était que Toulouse... Un adversaire au niveau de jeu déplorable. D'autres questions se posent au milieu, où le coach phocéen a opté pour la paire Diarra-Diaby. Un tandem alléchant sur le papier en 2010. Six ans après, c'est moins évident. Le premier n'ayant disputé aucune rencontre de préparation, il s'est logiquement retrouvé en difficulté, comme lorsque l'un de ses mauvais contrôles a profité à Trejo. Heureusement pour l'OM, Pelé veillait (33). Le second revient, lui, d'extrêmement loin et il est donc normal qu'il soit à la peine physiquement. Mais alors, pourquoi ne pas leur avoir préféré Anguissa et Machach qui, eux, ont beaucoup joué durant la préparation ? Franck Passi a sans doute pensé que l'expérience des deux internationaux serait précieuse dans le contexte compliqué des retrouvailles avec le Vel'. On ne voit pas d'autre explication qui puisse tenir la route. À seize jours de la fin du mercato estival, il est temps que le nouvel état-major phocéen se rende compte de la situation désastreuse dans laquelle se trouve le club. Cet effectif-là a à peine le niveau pour lutter pour le maintien. Il doit impérativement être renforcé en défense et au milieu, voire même devant, où Rémy Cabella n'a de meneur de jeu que le nom. Le déséquilibre est complet entre la vision que se fait MLD de son club et la réalité. La vérité vient du terrain et elle a sauté aux yeux de tous hier soir. L'OM est pour l'instant un mélange entre la Foir'Fouille et Monsieur Bricolage. Bonjour tristesse ! Auteur : Alexandre Jacquin |
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