.Article de om.net du 02 octobre 2016 |
L'OM craque encore sur la fin L'OM ramène son premier point en déplacement mais les Olympiens ont encaissé un but, comme à Rennes et Nice, dans les dernières minutes qui les prive d'une victoire méritée. Une semaine après le succès face à Nantes à domicile, Franck Passi a fait confiance à l'équipe victorieuse face aux Canaris. Le onze de départ était le même, à l'exception de Njie, blessé, qui était remplacé par Sarr. Le milieu de terrain était d'ailleurs le premier à se créer une occasion avec une frappe puissante repoussée par Petric. Les Marseillais entamaient bien le match avec dans la foulée un joli débordement de Sakai dont le centre était capté par le gardien angevin même s'il y avait du monde dans la surface de réparation. Derrière le rythme baissait au niveau uniquement des occasions car l'intensité était présente, dans les duels notamment. Chaque ballon était virilement disputé mais les défenses tenaient et se laissaient rarement prendre en défaut. Si les premières minutes étaient marseillaises, la fin de la première période était en faveur des locaux avec, pour se chauffer un tir de Toko-Ekambi, et dans les deux dernières minutes, une frappe, de nouveau, de Toko-Ekambi et une tête de Diedhiou qui passait juste au-dessus. Les hommes de Stéphane Moulin débutaient la seconde période sur le même rythme en faisant le jeu et en apportant le danger sur les buts marseillais. Les Olympiens se mettaient, eux, dans le sens des buts adverses dès la récupération de la balle. Angers prenaient le dessus dans le jeu et les hommes de Franck Passi ne devaient leur salut qu'à un Pelé dans un grand jour et à un poteau, touché par les Angevins. Pourtant, sur une longue ouverture de Fanni pour Thauvin, une mésentente entre deux défenseurs angevins permettait à l'Olympien de conserver le ballon. Il tentait alors un tir du gauche. Le ballon, dévié par le talon d'un défenseur adverse, lobait Petric et permettait à l'OM de mener à l'extérieur. Une fois le but marqué, les Marseillais ont reculé et le SCO a eu plusieurs opportunités d'égaliser mais le potier olympien repoussait tous les ballons. A l'approche des dernières minutes, il ne fallait pas craquer comme à Rennes ou à Nice. Thauvin et Gomis auraient pu mettre l'OM à l'abri avec plus de précision dans le dernier geste. Mais après les deux déconvenues des derniers déplacements, la leçon n'a pas été retenue. Sur le dernier ballon dans la surface marseillaise, l'OM se mettait en danger tout seul et Capelle, sur une remise de la tête de Doria, qui voulait écarter le danger, crucifiait Pelé, irréprochable jusque-là... Et les Olympiens laissent échapper des points largement à leur portée. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 02 octobre 2016 |
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Cet OM est incorrigible Les Olympiens ont concédé le nul, ce dimanche, face à Angers (1-1). Avec deux nouveaux points perdus en fin de match, les hommes de Franck Passi peuvent nourrir quelques regrets Cela devait être le match de la confirmation pour l'OM. Mais les Olympiens n'ont pas rassuré. Ni dans le jeu, ni dans l'attitude. Incapables de se créer des occasions, ils ont dû concéder le nul en toute fin de rencontre, ce dimanche, à Angers (1-1). Les coéquipiers de Gomis avaient pourtant ouvert le score grâce à la réussite de Thauvin avant de concéder l'égalisation dans les dernières secondes. Une première période d'une rare pauvreté Après une entame de match qui laissait présager de bonnes choses, les hommes de Franck Passi se sont progressivement éteints. Ce sont donc les Angevins, bien regroupés en défense, qui se sont procuré les meilleures occasions en première période, profitant notamment de la vitesse de Toko Ekambi dans le couloir de Sakai. Il s'en est d'ailleurs fallu de peu pour que Diedhiou n'ouvre le score juste avant la pause mais sa tête est passée à quelques centimètres de la transversale de Pelé. Côté olympien, les latéraux ont cruellement manqué de précision dans la dernière passe. Gomis aurait toutefois pu trouver la faille, bien servi dans l'axe par Thauvin, mais son but a logiquement été refusé pour un hors-jeu. A la pause, l'OM avait frappé une seule fois au but contre huit fois pour les Angevins. Deux points s'envolent En seconde période, les Olympiens ont proposé un jeu beaucoup plus direct qui a fini par payer. Sur un long ballon de Fanni, Thauvin a bénéficié d'un contre favorable dans la surface angevine et parvient à se retourner. Sa frappe est détournée par un défenseur et lobe Petric (1-0, 63e). Mais alors que l'OM pensait réaliser le hold-up, les hommes de Franck Passi ont concédé le match nul dans les dernières secondes. Entré en jeu à dix minutes du terme, Rolando a été battu par Capelle sur un duel aérien avant que Doria ne remette involontairement à ce même Capelle qui ne s'est pas fait prier pour fusiller Pelé à bout portant (1-1, 93e). Entre les trois déplacements à Nice, Rennes, et Angers ce dimanche, l'OM a perdu huit points après avoir mené au score dans les dernières minutes. Sans toutes ces erreurs, les hommes de Franck Passi pourraient figurer à la deuxième place du championnat. Au lieu de ça, ils végètent actuellement à la quatorzième place, à deux points du premier relégable. Il faudra impérativement réagir face à Metz, dans deux semaines au Vélodrome. Auteur : Benoit Vinstock |
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Et à la fin l'OM perd des points Les Olympiens menaient avant de se faire rejoindre par Angers (1-1). Comme à Nice et Rennes, ils n'ont pas su conserver leur avantage. Même si, cette fois, ils n'ont pas perdu... 78e, 88e (à Nice), 86e, 89e (à Rennes) et, le bouquet final, 90e +3 (hier, à Angers). La moitié des dix buts encaissés par l'OM depuis le début de saison l'a donc été en toute fin de match. L'équipe de Franck Passi menait 1-2 à l'Allianz-Riviera, le 11 septembre, avant de s'incliner 3-2. Idem au Roazhon Park, dix jours plus tard. À ces six points déjà envolés stupidement, sont venues s'ajouter deux autres unités évaporées bêtement sur le billard du stade Jean-Bouin. Trois + trois + deux =huit. Le calcul est simple :si la bande à Gomis avait mieux su gérer le money time, elle devancerait le PSG et se retrouverait mêlée à la lutte pour les premiers rôles. De quoi être vert de rage... La chanson devient particulièrement lassante. Il fallait en effet voir l'entraîneur olympien, stoïque l'espace d'une bonne trentaine de secondes après l'égalisation exaspérante de Capelle dans les ultimes instants du temps additionnel. Dépité, désarçonné, le Biterrois serrait très vite la main de Stéphane Moulin, son homologue du SCO,avant de regagner les vestiaires, puis de venir exprimer son désarroi devant les journalistes en conférence de presse Quand Machach se précipite trop Cette fois, le fautif ne s'appelle pas Tomas Hubocan, resté sur le banc, mais plutôt Zinédine Machach. Le Marseillais,entré en jeu à la place de Rémy Cabella à la 70 e minute, est, indirectement, le principal coupable du but angevin puisqu'au lieu de temporiser prudemment dans le camp adverse alors que l'arbitre regardait sa montre avec insistance, il a perdu naïvement le ballon. Un manque d'expérienceet de vécu du haut niveau, sans le moindre doute. Sauf qu'une fois de plus, cette erreur individuelle s'est payée cash. D'autant que ses partenaires de l'arrière-garde, Hiroki Sakai, Doria et Rolando, se sont ensuite noyés dans un enchaînement de duels aériens ratés. Voilà donc comment l'OM est rentré du Maine-et-Loire avec un point sans saveur, même s'il est le tout premier dégoté en déplacement cette saison. Ce qui, en soi, suffit à résumer les difficultés de cette cuvée 2016-17. Certes, l'escouade phocéenne ne méritait absolument pas de gagner. Mais un peu de réussite et de vent tournant en sa faveur ne lui auraient pas fait de mal à ce stade charnière du championnat. Bien au contraire. Au lieu de ça, elle va encore devoir digérer. Le hic, c'est que l'horloge tourne et qu'il faudra bien rattraper ces points niaisement gaspillés à un moment ou à un autre. Au prochain déplacement par exemple ? Pas une mince affaire, puisqu'il s'agira du Clasico (23 octobre). Sans doute le PSG-OM le plus déséquilibré de l'histoire. Tout du moins sur le papier. Et ensuite ? Montpellier, Monaco et Saint-Étienne recevront la formation marseillaise en novembre. Autant dire qu'à l'exception du court voyage dans l'Hérault, a priori abordable, il ne sera pas aisé de faire le plein à l'extérieur. Il faudra d'ici là progresser nettement. Notamment sur le plan offensif. Sur la ligne de front, Bafétimbi Gomis n'a en effet reçu que de trop rares munitions. Les trois créateurs, ou supposés tels, alignés derrière lui (Florian Thauvin, Bouna Sarr et Rémy Cabella) n'ont en effet jamais réussi à le servir comme il se doit. Dans ces conditions, difficile de trouver le chemin des filets. Il a d'ailleurs fallu que la frappe du champion du monde U20 soit déviée par Romain Thomas pour que l'OM trouve la faille sur l'une de ses (trop) rares occasions de la rencontre. "Nous avions décidé d'accepter de subir un petit peu pour les contrer parce que nous savions qu'Angers était une équipe très regroupée", a confié Rod Fanni à l'issue du coup de sifflet final. C'est un point de pris. Par le passé, ça se serait peut-être terminé par une défaite. Nous progressons dans ce sens-là, mais nous sommes très déçus." Il y a en effet de quoi, car ça commence à faire beaucoup. L'absence de fonds de jeu saute également aux yeux. Il ne faut évidemment pas trop en demander sur ce plan-là à cette équipe en complète reconstruction. Mais tout de même... Bousculée par un SCObâti pour évoluer dans le milieu de tableau de la Ligue 1, elle devra faire beaucoup mieux si elle compte vraiment s'installer dans première partie du tableau un jour. Mais pour cela, il lui faudra gagner en maturité. Car, pour l'instant, à la fin, c'est bien l'OM qui perd des points. Le refrain devient tout bonnement usant. Auteur : Alexandre Jacquin |
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Lass, une absence embarrassante Le nouveau forfait du capitaine prive l'OM de son expérience. Il l'a payé cher hier. La situation s'éternise J'ai rien à dire." Angers-OM est terminé depuis une poignée de minutes que Bafétimbi Gomis est déjà prêt à partir. Le visage fermé, la tête en partie cachée par une large capuche, le capitaine n'a, pour une fois, pas le coeur à s'épancher. Ses partenaires lui emboîtent le pas, adoptant pareil mutisme. "Ce nul est comme une défaite", assène Henri Bedimo, le seul joueur, avec Rod Fanni, à assumer ses responsabilités. Tous en ont gros sur la patate. Les deux points gaspillés trônent en tête du hit-parade des remords, talonnés par les regrets suscités par les couacs personnels. Zinedine Machach, dont le mauvais choix conduit au contre assassin, fuit les caméras, faisant mine de téléphoner avant de raccrocher quelques mètres plus loin. Rolando, cloué au sol par Capelle, regarde droit devant lui, ignorant le brouhaha ambiant. Bouna Sarr et Florian Thauvin esquissent un sourire, s'excusant poliment. Pendant ce temps, Gomis est déjà loin. Il déambule, au calme, sur le parking du stade Jean-Bouin. Il prend la pose pour quelques selfies avant de s'engouffrer dans une berline. Personnage entier, le vice-capitaine doit encore ruminer sa déception. Comment ne pas penser que la présence de Lassana Diarra aurait changé la face de cette rencontre ? Basile Boli ouvre le débat sur ce sujet ô combien sensible : "Il faut une sentinelle qui dise : 'Les mecs, il reste deux minutes et puis basta !' À ce moment-là, il faut fermer la porte, balancer la clé et l'histoire est terminée. Ça existe avec l'expérience. Je pense à Lass. Dans toutes les équipes où j'ai joué, un mec avait le chrono. À mon époque, c'était Deschamps ou Pardo." "Avec plus de maturité, on passait" Mais Lass n'est pas là. Il n'est plus là depuis plus d'un mois et il se fait régulièrement porter pâle à mesure que les rencontres approchent. Mardi, il s'est entraîné normalement. Idem la veille du déplacement dans le Maine-et-Loire. "C'est un joueur exceptionnel, embraye le héros de Munich. Son apport est important pour une équipe aussi jeune. Je pense que Lass s'est entraîné cette semaine, mais je n'étais pas à Marseille. C'est un sujet délicat, Franck peut en parler mieux que moi." Ce dernier a, dans un premier temps, esquivé la question, se débarrassant hâtivement de la patate bouillante. "C'était trop juste, on espère le récupérer au plus vite." Avant de se montrer un brin plus lyrique et offensif, et d'user de la métaphore filée : "Avec plus de maturité, on passait aujourd'hui (lire hier). La maturité est blessée, elle est à la maison", a-t-il cinglé sans ciller. Difficile de ne pas y voir une allusion au milieu de terrain international. Ses problèmes lombaires, survenus avant le déplacement à Nice, ont été réglés. Mais son absence s'éternise. Au moment où le club se débat dans une transition où chacun se regarde en chien de faïence en guettant la vente à McCourt, personne n'ose mettre les pieds dans le plat et dire quel est le véritable problème. Diarra, lui, est porté disparu. Il était plus prompt à affirmer qu'il était libre et prêt à s'en aller. Alors que son contrat court jusqu'en 2019. Et que sa paye tombe chaque mois. Auteur : Fabrice Lamperti |
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