.Article de om.net du 30 octobre 2016 |
L'OM toujours invaincu à la maison Devant un stade copieusement garni, l'OM a pris un point face aux Girondins de Bordeaux pour le premier match à domicile de Rudi Garcia sur le banc marseillais. Pour sa première au stade Orange Vélodrome Rudi Garcia n'a changé que les latéraux par rapport au dernier match, à Clermont en coupe de la Ligue. Rekik et Sakai ont laissé leur place à Bedimo et Fanni. Ce dernier arborait d'ailleurs le brassard de capitaine qui changeait de bras pour la troisième fois en autant de rencontres, après Gomis et Diarra. Le plus gros changement ne concernait pas le rectangle vert mais les tribunes. Pour la première fois de la saison, le stade Orange Vélodrome ne sonnait pas creux. 57091 spectateurs garnissaient l'enceinte marseillaise, qui battait son record de la saison, mais également le celui de la Ligue 1 pour 2016-17, détenu jusqu'à présent par le Parc OL lors de la réception de Saint-Etienne. Le soutien du public se faisait sentir dès l'échauffement. Il montait d'un cran lors de l'entrée des deux formations avec de beaux tifos. Cet élan descendant des tribunes a gonflé à bloc les Olympiens qui ont mis beaucoup d'intensité dans les premières minutes de la partie. Cependant, cette volonté ne s'est pas traduite par des occasions et, côté OM, elles n'auront été que deux lors de la première période : un tir lointain de Thauvin, toujours très remuant, repoussé par Prior et une tête de Sarr non cadrée après une très belle combinaison entre Gomis, Fanni et Thauvin. Les Olympiens sont revenus sur la pelouse pour la seconde période avec tout autant de détermination. Mais le bloc bordelais était toujours aussi difficile à percer. Ils y sont pourtant parvenus en jouant sur la vivacité et la percussion. Thauvin a tenté sa chance sur une frappe enroulée, à nouveau écartée par Prior et Leya Iseka, entré à la place de Gomis, tocuhé à la cuisse, a manqué de peu le cadre suite à un bon centre en retrait de Thauvin. Le Belge voyait encore le cadre se dérober après un service de Bedimo. Sarr trouvait le cadre à l'entrée de la surface mais Prior bloquait la balle. Le public donnait alors encore plus de la voix pour aider les hommes de Rudi Garcia à puiser dans leurs ultimes ressources pour leur troisième match en huit jours. Cabella puis Alessandrini entraient également en jeu pour dynamiser le secteur offensif. Une faute dans la surface sur Thauvin non sifflée, une claquette de Prior sur une tentative de Thauvin, un dernier corner mal négocié.Mais tous les efforts, appuyé par les supporters au premier rang desquels, Frank H. McCourt, nouvel actionnaire principal de l'OM, n'ont pas suffi à débloquer la situation face à des Girondins bien inoffensifs. Pour sa première sur le banc de l'OM, Rudi Garcia n'a pas vu son équipe s'imposer mais elle progresse et petit à petit le nouvel entraîneur imposera sa touche. Ce petit point pris permet au club marseillais de basculer dans la première moitié du classement (10e). Mais on retiendra surtout de ce match la réconciliation de l'OM avec son public. Et cela n'a pas de prix... Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 30 octobre 2016 |
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Avec un nouveau 0-0, l'OM de Garcia ne convainc toujours pas Face à Bordeaux, les Olympiens ont alterné le bon et le moins bon pour le premier match de l'ère McCourt au Vélodrome Les Olympiens n'ont pu obtenir mieux que le point du match nul (0-0), ce dimanche soir, face à Bordeaux, en clôture de la 11e journée de Ligue 1. Les hommes de Rudi Garcia, qui effectuait sa grande première au Vélodrome, ont tardé à entrer dans le match avant de se procurer quelques occasions, notamment en seconde période. Avec ce résultat nul, l'OM est désormais 10e au classement avec 14 points. Retard à l'allumage Après une bonne entame de match, les Olympiens ont peu à peu laissé le jeu aux Girondins sans que ceux-ci ne parviennent à se créer de réelles occasions, la faute à un peu de maladresse. A l'image de Rolan, auteur d'un contrôle raté sur une très bonne ouverture de Pallois dans le dos de la défense olympienne (11e) ou encore d'Ounas, qui a manqué le cadre après une relance manquée de Bedimo (26e). Dans les rangs de Rudi Garcia, seul Thauvin a réussi à s'illustrer avec une frappe puissante des 30 mètres que Prior n'a pu que repousser des deux poings (18e). Leya Iseka manque la balle de match Au retour des vestiaires, les Girondins ont affiché les mêmes intentions mais avec toujours le même manque de justesse dans la dernière passe. A l'heure de jeu, les Olympiens ont commencé à reprendre la maîtrise du jeu, notamment grâce à Lopez qui a su se rendre plus disponible pour ses partenaires. Entré à la place de Gomis blessé à la cuisse, Leya Iseka a eu par deux fois l'occasion de débloquer le score mais l'attaquant belge a vu ses frappes frôler le poteau droit de Prior (68e), puis le gauche (74e). En toute fin de rencontre, Thauvin a également failli tromper la vigilance de Prior par un centre qui prenait la direction de la lucarne mais le portier girondin a su garder sa cage inviolée. Au gran dam des 57 091 supporters du Vélodrome. Rudi Garcia pourra nourrir quelques regrets car la victoire était clairement à la portée de ses hommes, ce dimanche soir. Il faudra se ressaisir dès vendredi, à Montpellier, afin de ne pas retomber dans les profondeurs du classement. Auteur : Benoit Vinstock |
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Encore en chantier Pour les débuts de l'ère McCourt au Vélodrome, l'OM de Rudi Garcia n'a pu faire mieux que 0-0 face à Bordeaux hier soir. Le jour et la nuit. En moins de deux semaines, l'OM a tiré le rideau de vingt ans de règne de la famille Louis-Dreyfus dans l'indifférence générale tout en sonnant les trois coups de l'ère McCourt dans l'euphorie générale. De la réception de Metz(1-0) à celle de Bordeaux (0-0), hier, il y avait donc un monde. Un gouffre abyssal même, entre une rencontre disputée dans un Vélodrome désert aux deux tiers et un match joué devant plus de 57000 spectateurs dans une ambiance chaleureuse. Treize jours jalonnés de décisions fortes et de choix clairs auront donc suffi pour que l'écrin marseillais retrouve le parfum de ses grandes soirées de football. Et que les fidèles olympiens reprennent goût à leur OM sous l'impulsion de ses nouveaux hommes forts. À ce titre, Frank McCourt, accompagné de son épouse, Monica, et Jacques-Henri Eyraud se souviendront sûrement longtemps de leur première au Vel' en tant que propriétaire et président de l'Olympique de Marseille. Un moment qu'ils attendaient avec impatience. Idem pour Rudi Garcia, nouveau taulier du secteur sportif, qui trépignait à l'idée de pénétrer dans l'enceinte marseillaise pour y vivre une "émotion particulière". De l'émotion, il y en avait à revendre aux abords du stade plusieurs heures avant le coup d'envoi, en voyant les supporters bleu et blanc, sourire aux lèvres, battre le pavé du boulevard Michelet et faire monter la température. Il y en avait aussi, forcément, en les écoutant s'époumoner pour reprendre les classiques du genre et encourager la bande à "Bafé" Gomis dans la cocotte-minute olympienne. Du bruit, l'odeur des fumis, des tifos et des drapeaux :tout était réuni, jusqu'au "Yes We Can" des Dodger's, des MTP et des Yankee, pour accueillir le milliardaire américain dans son nouveau jardin. Tout, sauf la saveur d'un but et le goût de la victoire. Face à une formation bordelaise privée de Cédric Carrasso et de Jérémy Ménez mais bien en place, l'entraîneur de l'OM avait décidé de reconduire (ou presque) le onze titulaire à Clermont, mercredi, ajoutant Rod Fanni pour pallier l'absence de Sakai et Henri Bedimo en remplacement de Rekik. Dans le jeu-concours du capitanat, après Gomis et Diarra, c'était au tour de Fanni d'être l'heureux élu. Sur le terrain, la première période a été à l'avantage des Olympiens dans la conservation, mais ils n'ont pas réussi à se créer de véritables occasions. Et si la deuxième a été plus équilibrée, les Girondins poussant davantage, c'est après l'heure de jeu qu'ils ont finalement hérité des meilleures situations. Le culot du jeune Maxime Lopez, sa disponibilité et sa justesse surtout, ont encore sauté aux yeux. Tout comme l'activité de Florian Thauvin, qui a vu Jérôme Prior repousser ses deux tentatives du gauche (17 et 50). Lopez-Thauvin, les deux compères étaient encore dans le coup quand Aaron Leya Iseka, venu suppléer Gomis sorti sur blessure, a trop croisé son tir et manqué le cadre (68). Le petit frère de Michy Batshuayi a même fait lever FrankMcCourt de son siège, cinq minutes plus tard, mais sa frappe pour conclure un mouvement initié par Cabella et relayé par Bedimo est passée à côté (73). Le suspense a été entretenu jusqu'au terme de la rencontre par Fanni et Thauvin, encore, mais Cabella y amis fin. Après un nul obtenu à Paris (0-0) et une qualification en 8e de finale de coupe de la Ligue décrochée à Clermont (1-2), Rudi Garcia conclu donc son triptyque par un résultat nul face à Bordeaux. L'ex-coach de Lille et de la Roma souhaitait basculer dans la première partie de tableau. Le point du nul le lui permet. Il n'est pas sûr qu'il s'en contente. Dès aujourd'hui et jusqu'à vendredi, pour le déplacement à Montpellier, il aura toutefois davantage de temps pour mettre ses principes en place et attaquer son "chantier". Auteur : Jean-Claude LEBLOIS |
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OM : la renaissance d'une passion au Vélodrome 57 091 spectateurs ont assisté à la rencontre hier soir. Inimaginable il y a encore deux semaines Une résurrection. Un soulagement aussi. En termes d'engouement, d'ambiance et d'affluence, cet OM-Bordeaux était tout simplement l'antithèse des pénibles soirées en petit comité vécues ces derniers mois. La tristesse a laissé place à l'enthousiasme, le dégoût s'est transformé en excitation. Ulcérés par la gestion calamiteuse du tandem MLD-VLB, de nombreux supporters avaient fini par déserter ce Vélodrome où ils ont pourtant leurs habitudes depuis des lustres. La cathédrale du football marseillais sonnait donc désespérément creux. De plus en plus vide, de plus en plus morose, malgré la détermination de quelques irréductibles toujours prêts à chanter et à soutenir leur équipe favorite. "Yes we can" au Virage Nord Tout a changé en l'espace de deux semaines. Au point que certains observateurs, hier soir, n'en croyaient pas leurs yeux en découvrant ce stade plein, prêt à vibrer. Ce qui n'était pas franchement le cas lors de la dernière apparition de la bande à Gomis, le 16 octobre, face à Metz (1-0). Si les tribunes étaient bien évidemment remplies durant l'Euro 2016, cela n'était plus arrivé pour un match de l'OM depuis fort longtemps, puisque la barre symbolique des 50 000 spectateurs n'avait en effet pas été dépassée depuis février 2016 (lire le chiffre ci-dessus). Une éternité. Les premiers actes de l'ère McCourt ont redonné le sourire aux mécontents. En attirant Rudi Garcia et Andoni Zubizarreta dans les filets de la maison bleue et blanche, Jacques-Henri Eyraud a en effet envoyé un signal très fort et convaincu les fans fâchés de reprendre le chemin du boulevard Michelet. "Les meilleurs supporters, c'est à l'OM qu'on les trouve !", disait le nouveau président dans nos colonnes samedi. Il en a eu la démonstration hier soir. S'ils sont conscients que leur club fétiche n'a pas l'effectif pour jouer les premiers rôles en Ligue 1 cette saison, les amoureux de l'Olympique de Marseille ont recommencé à jouer leur rôle de douzième homme. Les tifos étaient ainsi au rendez-vous. En Ganay, consigne avait par exemple été donnée au public de brandir une double page bleue se trouvant au milieu du programme officiel du match. Pour rappel, dans cette tribune, 2 526 supporters en herbe de moins de 14 ans ont pu bénéficier de l'opération "un adulte payant - un enfant gratuit". Au virage Nord, le message "Yes we can" a été composé par les Yankee, Dodgers et MTP alors que les Fanatics se sont regroupés sous une bâche représentant un baby-foot et où était écrit : "Mettez-les-Fanny". Le Sud, lui, a opté pour un festival de couleurs : des drapeaux bleus et blancs ont été agités longuement chez les Ultras alors que les Winners ont affiché leur nom sur fond orange (après avoir rendu un poignant hommage à Reda, l'un des leurs disparu ces derniers jours). Sur le côté de ce virage, la Vieille Garde du CU84 en a elle profité pour demander aux nouveaux dirigeants le retour du logo historique du club (avec les lettres O et M entremêlées et la devise Droit au But au milieu du blason). Les chants ont aussi résonné durant toute la rencontre, tandis que Rudi Garcia a reçu un accueil digne de son pedigree, avec notamment une banderole "Ole ole Garcia". Bien sûr, les supporters ont aussi râlé en voyant les Olympiens en difficulté. Mais, pour beaucoup, hier soir, l'essentiel était ailleurs : l'OM a enfin retrouvé son public. Et ça, c'est une sacrée victoire. Auteur : Alexandre Jacquin |
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