.Article de om.net du 18 février 2017 |
A l'Orange Vélodrome, tout est au vert... En panne d'inspiration à l'extérieur, les Olympiens nourrissent l'essentiel de leur comptabilité à domicile (30 points sur 39). Le succès sur Rennes confirme la tendance de la saison. C'est un rituel savamment orchestré depuis plus d'un quart de siècle : une semaine avant, le stade Orange Vélodrome a "salué", quelques minutes avant le coup de sifflet final, la visite prochaine du PSG. Les supporters chantent avec encore plus d'enthousiasme quand la réalité du soir leur propose un week-end de tranquillité. Ils quittent leur théâtre heureux et ont huit jours pour imaginer tous les scénarii possibles sur le plus grand rendez-vous enfanté par le football français. Il a été préparé avec responsabilité. A l'image des neuf succès enregistrés à domicile, celui contre Rennes ne souffre d'aucune contestation. Cela n'a pas été un monologue, mais dans l'expression générale de l'équipe à domicile, on trouve une continuité. Dans l'allant du début de rencontre avec un visage avenant, plaisant. Mobile, l'équipe avance et si elle ne semble pas pouvoir inscrire l'intensité du rythme initial sur une très longue durée, elle s'installe et laisse peu de champ à l'adversaire. Avec une défense inédite, remodelée à 50 % avec les titularisations de Zambo Anguissa à droite et de Sertic dans l'axe droit, l'OM a gardé son sérieux. On l'a trouvé concerné, séduisant, intéressant dans son pressing, mais, avouons-le, à l'heure de la pause, il subsistait un réel décalage entre le contenu et le score. Pourquoi ? Un manque de justesse, peut-être, de conviction dans les deux derniers gestes pour assommer une formation bretonne harcelée. Les options choisies par le staff ont pourtant semblé judicieuses, notamment sur les logs ballons entre défenseurs centraux rennais avec des mises hors de position systématiques. Mais entre la théorie et la pratique, surviennent souvent des contrariétés... La deuxième mi-temps a été celle de la délivrance. L'OM a eu le contrôle, a maîtrisé les incursions adverses, mais il a frappé à deux reprises sans être dans son plus meilleur temps fort de la rencontre. Une nouvelle fois, comme si cette bascule s'inscrivait dans l'ordre logique du temps, le feu, après avoir clignoté, est passé au vert. Au vert pour un succès attendu et mérité. Au vert pour disposer de la troisième meilleure formation de Ligue 1 à domicile. Au vert pour préparer dans le calme le rendez-vous du 26 février contre le PSG. Dans les chants des supporters, on a perçu une réelle confiance. Ils sont prêts pour donner à cette soirée une autre dimension. Auteur : Thierry Muratelle |
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Article de laprovence.com du 18 février 2017 |
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L'OM reste maître à domicile Vainqueurs de Rennes cet après-midi lors de la 26e journée de Ligue 1 (2-0), les Olympiens ont remporté leur neuvième succès de la saison à domicile Devant un public venu en nombre - 45 395 spectateurs étaient présents au stade Vélodrome face à Rennes -, les joueurs de Rudi Garcia ont dominé le Stade Rennais lors de la 26e journée de Ligue 1 (2-0). Grâce à Clinton Njie et Florian Thauvin, les Olympiens ont remporté leur neuvième succès de la saison à domicile. Incisifs dès l'entame de match, les coéquipiers de Dimitri Payet auraient pu ouvrir le score dans le premier quart d'heure. Mais ni Njie ni Payet n'ont eu la réussite avec eux. Le Camerounais, parfaitement lancé en profondeur par Evra, a vu son lob passé juste à côté des buts de Benoit Costil (3). Sept minutes plus tard, c'est Dimitri Payet qui s'est illustré. Il a tenté une frappe enroulée du pied droit qui a heurté le haut de la transversale du gardien breton (10). Le Réunionnais aurait pu ouvrir le score sur une autre action au coeur de la surface rennaise. Mais là encore, Costil était sur la trajectoire de son tir. Au retour des vestiaires, les Olympiens ont poursuivi leur domination face aux Bretons. Et, c'est Clinton Njie qui a délivré le public du Vélodrome juste avant l'heure de jeu. Payet se joue des défenseurs rennais pour centrer vers Lopez, qui tente de talonner. C'est contré par un défenseur breton, Njie en profite pour placer un tir du pied droit qui termine sa course dans les filets de Costil (1-0, 59). Cinq minutes plus tard, Florian Thauvin a ajusté le gardien rennais d'une magnifique frappe enroulée du pied gauche aux 20 mètres (2-0, 64). Tout s'est joué à l'heure de jeu. La fin de match a été bien gérée par les Olympiens qui remportent ainsi leur neuvième succès de la saison au stade Vélodrome. Avec un bilan de 9 victoires, 3 nuls et une défaite en treize rencontres disputées, l'OM reste maître à domicile. Les joueurs de Rudi Garcia recollent ainsi provisoirement à la cinquième place en attendant le match de l'AS Saint-Etienne demain. Ils ont également bien préparés le rendez-vous du week-end prochain : le clasico face au PSG dimanche soir à 21h. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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Contrat rempli pour l'OM Sans Gomis, l'OM a retrouvé la victoire hier face à Rennes (2-0). Un succès rendu obligatoire après la défaite à Nantes et avant la double réception du PSG et de Monaco Frank McCourt s'est levé comme un seul OM. Et le propriétaire du plus fada des clubs français pouvait applaudir ses troupes. Ce n'était pourtant pas gagné d'avance. Mais il aura suffi d'un but inscrit par Clinton Njie (59) juste avant l'heure de jeu pour modifier la physionomie d'un match qui confinait, jusque-là, à l'ennui le plus total. L'OM reste maître à domicile Sans les suspendus Rod Fanni et Hiroki Sakai, ni Bafétimbi Gomis, sur le flanc pour (au moins) un mois, mais avec Grégory Sertic, Franck Anguissa et Njie dans le onze, la prestation olympienne face au Stade Rennais allait être scrutée à la loupe. Et la réaction de l'OM était bien évidemment attendue après le revers subi à Nantes (3-2), dimanche dernier. Celle-ci est finalement intervenue en toute logique après l'ouverture du score du Camerounais. Une réalisation qui a eu le mérite de sauver la performance d'ensemble du Lion indomptable, positionné en pointe et plutôt maladroit avec ses pieds, et donc de délivrer ses partenaires. "Nos supporters sont prêts" Poussée par un Vélodrome bien garni (45 395 spectateurs) et bruyant à souhait, la bande à Rudi Garcia en a ainsi profité pour se mettre à l'abri cinq minutes plus tard à la faveur d'un but remarquable - son 7e en L1 - de Florian Thauvin, sa frappe du gauche nettoyant le petit filet de Benoît Costil (64) après une talonnade astucieuse de Morgan Sanson, auteur de sa 8e passe décisive, la 3e à l'OM. "C'était une obligation de gagner, savourait le technicien olympien. En ayant perdu à Nantes, on se devait de gagner chez nous. On savait que ce ne serait pas facile face à une équipe bien organisée et des joueurs capables de faire la différence. On a fait un match abouti, la victoire est méritée." "Au niveau stratégique, on leur a fait peur dans le dos, on aurait même dû marquer sur une ou deux situations de jeu en profondeur. Mais ça nous a permis de faire reculer la défense et de pouvoir jouer entre les lignes", poursuivait le coach de 52 ans, qui a lancé sa formation en 4-2-3-1 avec Max' Lopez en meneur de jeu. Avant le résultat que l'on sait, le public du Vel' n'était pourtant pas loin de plonger dans un profond sommeil. Apathique (deux fautes commises en 90 minutes !) et déboussolé par les sorties prématurées de Chantôme (remplacé à la 14e) puis de Morgan Amalfitano (sorti à la 19e) sur blessures, Rennes n'a opposé qu'une résistance très limitée. "Par rapport au match aller, ce ne sont plus les mêmes joueurs. La confiance s'installe, l'équipe est beaucoup plus mûre dans son jeu qu'elle ne l'était auparavant", ne pouvait que constater Christian Gourcuff, le coach rennais. "Ça prouve que la vie sans Bafé est possible, dans un autre style", appréciait, de son côté, l'entraîneur de l'OM. Qui n'a pas pu expliquer, en revanche, le double visage affiché par son équipe entre les matches à l'extérieur et ceux à domicile. Pour cela, il attend de voir le comportement de ses hommes à Lorient, le 5 mars. Mais avant d'y songer plus sérieusement, il faudra déjà passer sur le corps du PSG, dimanche prochain, puis de l'AS Monaco en huitième de finale de coupe de France, le 1er mars. Ce qui n'a rien d'une sinécure. "Il reste huit jours avant le match contre Paris, tempérait "RG". On va déjà profiter de cette victoire en regardant les autres jouer. Et puis, en huit jours, il peut se passer beaucoup de choses. On verra d'ici là, mais ce qui est sûr, c'est que nos supporters sont prêts." Auteur : Jean-Claude Leblois |
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Baal de but et éclair de Thauvin ATTAQUE Si Njie, après des maladresses, a marqué sur un ballon donné par l'adversaire, Flo a encore trouvé la lucarne Jour d'exception: Rudi Garcia a changé son système et l'OM a gagné sans Bafétimbi Gomis. Relation de cause à effet ? Avec le 4-2-3-1 aligné côté marseillais, on n'a pas retrouvé le pressing virulent et efficace du 4-4-2 rennais observé face à Nice pendant une mi-temps. "C'est une satisfaction car on a utilisé un système un peu différent, explique d'ailleurs Rudi Garcia. C'était pour mettre un joueur, Maxime Lopez en l'occurrence, plus près de notre attaquant de pointe. Alors, ça dessert un peu Max car il joue moins face au jeu et ne peut pas descendre chercher les ballons, mais ça nous permet aussi d'être plus costauds devant la défense avec deux milieux défensifs, même si on ne peut pas dire que Morgan Sanson soit le plus grand milieu défensif d'Europe. Mais il a été excellent dans ses prises de balle, son jeu vers l'avant et la percussion." À cela il faut aussi et surtout associer les deux changements que Christian Gourcuff a dû opérer aux quatorzième et dix-neuvième minutes, en sortant Chantôme puis Amalfitano, blessés et faisant entrer Diakhaby à droite, Hunou à gauche et en faisant reculer André. Une réorganisation qui n'a pas porté ses fruits: l'équipe bretonne a été inopérante et inoffensive. Mais l'OM vainqueur a-t-il été pour autant convaincant ? Certes, 11 tirs, 5 cadrés, 2 buts, ça donne un bon ratio. Mais la performance de Clinton Njie n'est pas de nature à voir des lendemains qui chantent sans Gomis. Aux primaires olympiennes pour désigner un successeur intérimaire au buteur, Clinton n'a pas été élu à l'unanimité. Tout aurait pu basculer d'entrée, sur la plus belle occasion du match. Mais à l'ouverture géniale de Patrice Evra, le jeune Camerounais n'a pas ajouté un but ; il a tenté un lob et a mis à côté. Et quand Lopez lui a offert un joli ballon dans l'espace en seconde période, Njie a raté son contrôle, évitant ainsi de louper encore une occasion... Flo a changé de lucarne Certes, l'ancien Lyonnais a fini par trouver la cible. Et son but est ô combien important dans ce match ! C'est celui du 1-0, qui débloque la situation et anesthésie complètement les Rennais. Mais il faut bien avouer qu'après un début d'action intéressant de Dimitri Payet, c'est d'un contre involontaire signé Ludovic Baal que Njie récupère justement cette balle de but qu'il met au fond avec sang-froid et adresse. Pas de quoi louer une mise hors de position de l'adversaire grâce à l'appel de balle de l'attaquant de pointe ! Heureusement, comme il y avait Findus, il y a Thauvin quand on reste sur sa faim. Ajoutons-y Morgan Sanson, auteur d'une percée plein champ, puis d'une talonnade intelligente; mais le plat de résistance, le bonheur du jour, c'est encore cette frappe de Florian Thauvin, petite soeur de celles déjà admirées contre Nancy et Lille, qui avaient lancé des succès alors inespérés. "J'ai intercepté un ballon, poussé le plus loin possible, explique Morgan Sanson, et j'ai vu Flo passer dans mon dos; j'ai un peu temporisé pour lui laisser le temps d'arriver et talonné un peu fort pour que ça arrive sur son pied gauche. Après on connaît la qualité de sa frappe." "Cette saison, j'ai de la réussite, ajoute Thauvin. Je la travaille depuis un moment. Je sais que les gardiens m'attendent de l'autre côté, donc je change, je mets premier poteau. Désormais, ils vont peut-être douter, ne pas savoir où je tire." Qu'importe la lucarne pourvu qu'on ait l'ivresse de la frappe qui fait mouche... Auteur : Mario ALBANO |
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