.Article de om.net du 15 octobre 2017 |
L'OM rate le coche
Après avoir mené deux fois au score, les Olympiens ont été rejoints puis dépassés avant que Mitroglou n'égalise en fin de partie. On avait laissé les Olympiens avant la trêve internationale sur la pelouse de Nice où ils avaient signé leur troisième succès de rang en L1 après avoir été mené 2-0 au bout de 17 minutes. A Strasbourg, ils ont donc soigné leur entame. Dès la cinquième minute, Payet, très mobile, reprenait un centre d'Amavi. Une action collective partie du Réunionnais, poursuivie par ses partenaires et conclue par Payet. Mais les Marseillais n'ont pas su enfoncer le clou et les Alsaciens ont bien réagi en monopolisant le ballon. Privé de Gustavo et Ocampos, Sanson et Njie occupaient le côté gauche du milieu alors que Mitroglou était aligné pour la première fois d'entrée de jeu en pointe. Strasbourg avait la balle et l'OM jouait le contre. Après des tentatives de Goncalves, Terrier et Da Costa, Aholou égalisait, avec une certaine réussite puisque son tir était dévié par deux Olympiens, sur une frappe de Terrier repoussée dans l'axe par Mandanda. Le match s'est alors emballé car les hommes de Rudi Garcia ont repris les rênes du jeu. Thauvin lançait Njie dans le dos de la défense mais le Camerounais manquait le cadre. Mitroglou mis sur des rails par Payet tentait de glisser la balle entre les jambes de Kamara qui déviait la balle en corner. La dernière tentative marseillaise était signée Thauvin mais le portier strasbourgeois était sur la trajectoire. En seconde période, l'OM réalisait à nouveau une superbe entame avec au bout de deux minutes, un but de Sanson sur un centre, à peine dévié par Koné, qui terminait sa course dans les buts de Kamara. Comme en première mi-temps, les Olympiens ont relâché leur emprise sur la rencontre et n'ont pas continué de maîtriser les débats. En effet, sur des contres, la formation de Thierry Laurey se montrait dangereuse. Terrier s'illustrait et contraignait Mandanda, pour son 453e match sous le maillot marseillais, à s'employer pour sortir un tir puissant. Le jeune international espoir, prêté par Lille au RCSA, manquait ensuite le cadre. Et comme en première période, les occasions s'accumulaient. Sur corner, Koné remettait les deux équipes à égalité. Rejoints deux fois au score, les Olympiens accusaient le coup alors que poussés par leur public, les Alsaciens accentuaient leur pression sur la défense marseillaise. Liénard tentait sa chance de loin, la ballon dévié par la tête de Rami trompait Mandanda. Après avoir couru après le score, Strasbourg menait pour la première fois après 74 minutes de jeu. Les hommes en bleu auraient même pu aggraver le score sur une double occasion de Bahoken, qui trouvait le poteau, et Terrier, qui manquait le cadre, alors que le chemin du but était ouvert. Mitroglou, Rolando, Payet, Lopez tentaient leur chance. Finalement sur une frappe lointaine d'Amavi, Kamara repoussait la balle et Mitroglou, en renard des surfaces, marquait le but de l'égalisation. Rudi Garcia et ses hommes ramènent un point de Strasbourg. Mais ils ont mené deux fois au score et auraient pu donc l'emporter. Ce point, alors qu'ils étaient menés à l'entame du dernier quart d'heure est un moindre mal. Mais, les Marseillais manquent une belle occasion au classement. Un succès aurait permis à l'OM de revenir à égalité avec Monaco, deuxième... Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 15 octobre 2017 |
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L'OM peut s'en mordre les doigts |
Après avoir mené au score deux fois, les hommes de Rudi Garcia ont finalement arraché le match nul (3-3) et tombent du podium L'OM se déplaçait ce dimanche soir à Strasbourg dans le cadre de la 9e journée de Ligue 1. Privés de Luiz Gustavo et Ocampos, suspendus, mais avec Mitroglou, titulaire pour la première fois, les Olympiens avaient l'occasion de grimper à la 2e place du classement à égalité avec Monaco. Mais ils se sont heurtés à une valeureuse équipe de Strasbourg. L'OM avait parfaitement débuté la rencontre en ouvrant le score très tôt par l'intermédiaire de Dimitri Payet (0-1, 6e). Le Réunionnais était la conclusion d'un mouvement initié par Thauvin qui avait remisé sur Njie. Le Camerounais jouait avec Mitroglou qui décalait Amavi dont le centre était repris du plat du pied par le capitaine marseillais. Mais par la suite, l'OM a été bien moins souverain et Strasbourg a eu plusieurs occasions, d'abord sans frais. L'OM a finit par payer ses errements quand Aholou trompait Mandanda sur une frappe légèrement détournée par Adil Rami (1-1, 31e). Juste avant la pause Mitroglou, puis Rami auraient pu redonner l'avantage à l'OM mais sans succès. En seconde période, les Olympiens ont à nouveau démarré pied au plancher avec un but de Morgan Sanson dès les premières minutes (1-2, 48e). Le milieu marseillais adressait un centre à destination de Mitrgolou que le Grec ne pouvait reprendre. Surpris, Kamara ne pouvait que constater les dégâts. Mais une fois de plus, l'OM allait finir par craquer. Sur un corner, Koné plaçait une tête puissante qui trompait Mandanda et remettait les deux équipes à égalité (2-2, 60e). A nouveau rejoints, les Olympiens se remettaient à l'attaque, emmenés par un Thauvin volontaire comme à son habitude. Mais la qualité était du côté strasbourgeois ce dimanche soir et Liénard finissait par donner l'avantage à son équipe d'une somptueuse frappe du pied gauche qui était détournée par Rami dans la lucarne droite de Mandanda (3-2, 74e). L'OM a donc passé un dernier quart d'heure à pousser pour revenir au score et ils y sont finalement parvenus au bout du temps réglementaire lorsque Mitroglou, en renard des surfaces, reprenait une frappe renvoyée par Kamara pour inscrire son premier but sous les couleurs olympiennes (3-3, 88e). Au classement, les hommes de Rudi Garcia perdent la troisième place au profit de Saint-Etienne et se retrouvent 4e à égalité de points avec les Verts ainsi qu'avec Nantes, 5e. Au prochain match, l'OM recevra les Portugais du Vitoria Guimaraes, jeudi, à 19h, au stade Vélodrome avant le choc de dimanche prochain, à domicile, face au Paris Saint-Germain. Auteur : Christopher Sias |
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Article de La Provence du 16 octobre 2017 |
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Après le nul à Strasbourg, pas de quoi fanfaronner pour les Olympiens |
L'OM a arraché le nul en fin de match à Strasbourg (3-3) après avoir mené deux fois au score. Inquiétant à une semaine d'un Clasico à hauts risques Certaines villes respirent davantage le football que d'autres. Marseille en fait partie, bien évidemment. Strasbourg aussi. Si la Meinau a pris un sérieux coup de vieux, elle n'en reste pas moins l'un des temples du ballon rond les plus bouillants de l'Hexagone. L'OM était prévenu : ce voyage dans l'Est de la France n'allait pas être une partie de plaisir. Malgré les soucis administratifs du club alsacien (tombé en CFA2 en 2011-12), son 12e homme n'a pas perdu une miette de son ardeur. Il est sans doute le principal atout d'une écurie qui n'en compte pas des masses sportivement. Ce soutien et cette ferveur incroyables ont permis à l'équipe de Thierry Laurey de jouer un vilain tour à celle de Rudi Garcia... Tout avait pourtant bien commencé pour Payet et ses partenaires. En ouvrant le score dès la 5e minute au terme d'un superbe mouvement collectif ponctué par le Réunionnais, les Olympiens semblaient avoir fait le plus dur. Vu la fébrilité de l'arrière-garde du RCSA, il était alors évident que des espaces allaient ensuite se libérer et que l'escouade provençale allait pouvoir dérouler son jeu. Il n'en fut rien, ou presque. Au lieu d'en profiter, la bande à Thauvin s'est mise à patiner, à l'image de Njie, régulièrement rappelé à l'ordre par son coach dans le couloir gauche. Et c'est presque naturellement que les Strasbourgeois ont égalisé profitant de la passivité du Camerounais, mais aussi du placement approximatif de son compatriote Anguissa. Une séquence à l'image du match : l'OM menait, s'est fait rejoindre (Ahoulou, 31), a repris l'avantage (Sanson, 48), a de nouveau été rattrapé (Koné, 60), s'est fait dépasser (Lienard, 74) et a fini par revenir (Mitroglou, 88). Pas de quoi, donc, fanfaronner. D'autant que le manque de sérénité défensive d'hier ne laisse rien augurer de bon en vue d'un Clasico très attendu et très risqué dimanche prochain au Vélodrome. "Les Strasbourgeois ont été meilleurs que nous dans l'engagement" Suspendu pour ce déplacement à Strasbourg, Luiz Gustavo sera de retour, certes. Idem pour Lucas Ocampos, absent pour les mêmes raisons. En termes de détermination et de combativité, ces deux-là ont fait défaut à la Meinau. Il est en effet aberrant de mener deux fois au score à l'extérieur et d'être incapable de tenir. Cet OM-là ne manque pourtant pas de caractère. Mais Salmier, Grimm, Terrier et consorts avaient tout simplement plus envie que la palanquée d'internationaux alignés au sein de l'escadron provençal. Comme quoi, le CV et le pedigree ne font pas tout... Les supporters ont de quoi être frustrés ce matin. Eux qui aiment voir leurs protégés se dépasser, ils ont de quoi rager. "Les Strasbourgeois ont été meilleurs que nous dans l'engagement", a reconnu Rudi Garcia à l'issue du match nul. L'OM avait une magnifique occasion de revenir à hauteur de l'AS Monaco, 2e avec 19 points. C'est raté. "On avait une équipe avec deux joueurs et demi qui connaissaient la Ligue 1", a soufflé ironiquement Thierry Laurey en conférence de presse d'après-match. C'est dire la différence de niveau sur le papier entre les deux écuries au coup d'envoi. Durant quatre-vingt-dix minutes, l'écart ne s'est pas ressenti. C'est pourtant le genre de rencontre que Rami and Co. doivent absolument gagner s'ils veulent retrouver un jour la Ligue des champions. Ils ne l'ont pas fait. "Il y a eu 3-3, mais s'il y avait eu 5-5, c'était kif-kif", a conclu le coach alsacien. C'est vrai. Les (télé)spectateurs se sont régalés. Les amoureux de l'OM un peu moins. Ce match-là, il fallait le remporter. Il est exaspérant de trembler ainsi contre un promu... Auteur : Alexandre Jacquin |
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"Mitro", c'est déjà trop ! Encore court physiquement, le Grec a marqué, et fait marquer. Très prometteur En voiture, s'il vous plaît ! Pour paraphraser Téléphone en 1976, on avait bien envie de s'exclamer : "Mitro, c'est trop !" à l'occasion des débuts du Grec comme titulaire sous ses nouvelles couleurs olympiennes. Car c'était à la fois une curiosité et un motif d'espoir après ses trois buts avec sa sélection nationale. Un avant-centre de son profil, qui manquait à l'OM du mois d'août et sur lequel on compte pour apporter du poids, au propre comme au figuré. En guise de quoi, sur le premier but, signé Dimitri Payet, c'est sa justesse technique que l'on a admirée, avec ce service délivré vers la gauche pour Jordan Amavi, auteur du centre décisif, au terme d'une action collective superbe. Peu après, c'est le "Mitroglouton" que l'on allait découvrir, pressant l'arrière-garde alsacienne dans sa surface pour récupérer le ballon et l'offrir en retrait à Thauvin, dont le tir serait bloqué par Kamara. "Quel entrain en train...", aurait encore chanté Téléphone, pensant que "Mitro, c'est beaucoup trop...", ce qui aurait pu être le cas s'il avait marqué le deuxième but olympien avant la pause, servi dans la course par Payet, pour un face-à-face avec Kamara, que le gardien du Racing, semblant battu par une frappe du Grec entre ses jambes, remportait de justesse en déviant le ballon du mollet en corner. Tête et reprise décisives Loin de plaider en sa défaveur, cette action montrait que ses partenaires arrivaient à le trouver, en dépit d'un manque de repères, Kostas se démarquant encore sur une passe trop longue de Njie ou un long service de Sanson. Mieux : sans marquer lui-même, bien que le speaker du stade lui ait un peu vite attribué le deuxième but olympien, il a suffisamment gêné Koné, sur un centre aérien de Sanson, pour que le capitaine du Racing ne puisse pas écarter le danger et empêcher l'égalisation de l'OM. Après cela, il a semblé marquer le pas physiquement. D'ailleurs à la 71e minute, sur une action de Payet, poursuivie par Thauvin, il a eu la balle de 3-2 et s'est fait contrer par manque de spontanéité, de fraîcheur. Mais il a encore obtenu un corner d'un bon coup de tête dévié par Kamara. Il allait finir par obtenir satisfaction, en reprenant de près un ballon repoussé par ce Kamara qui ne l'avait pas fait douter. Une égalisation bienvenue... Auteur : Mario Albano. |
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