.Article de om.net du 22 octobre 2017 |
Tout proche de l'exploit !
L'OM a tenu la dragée haute au Paris Saint-Germain. Les Marseillais ont mené deux fois au score mais ont été rejoints dans les arrêts de jeu. La claque reçue par l'OM en février dernier a laissé des traces mais dans le bon sens du terme. Personne, même les nouveaux qui n'ont pas vécu ce match, ne voulait (re)vivre une telle soirée. Alors, les Olympiens ont mis, dès le coup d'envoi les bons ingrédients pour mettre en difficulté les Parisiens. Pressing sur le porteur du ballon, du mouvement, de la vitesse, un bloc compact et coulissant, de l'impact, des solutions à la récupération de la balle... Le tout poussé par un public des grands soirs. Les Marseillais ont fait plus que tenir le coup dans la grande affiche du championnat de France. Et qui dit rand match, dit grand joueur. Luiz Gustavo en est un. Le Brésilien, international et vainqueur de la Champions League, a prouvé toute l'étendue de son talent. Dans les duels bien sûr, à la récupération évidemment mais pas seulement. L'ancien du Bayern Munich a fait parler la poudre avec, comme à Nice, une frappe lointaine qui a fait mouche. Areola n'a rien pu faire sur le missile décoché par le milieu de terrain olympien qui est venu se loger au fond des filets et a immédiatement fait exploser l'Orange Vélodrome. Les hommes de Rudi Garcia ont continué de jouer de la même manière en essayant d'être bien en place et de bien quadriller les zones du terrain avant de limiter les espaces pour les Parisiens. Mais vexés, les joueurs de la capitale ont mis plus de vitesse dans leur transmission de balle et ont multiplié les combinaisons (une-deux, jeu en triangle...). C'est au bout de l'une d'elles que Neymar a égalisé en donnant une trajectoire impossible à son ballon qui a passé la ligne avec l'aide du poteau. Après ce but, les Marseillais ont commencé à souffrir mais les occasions étaient rares. Et il en était de même en seconde période où les duels étaient toujours âpres. Les combats avaient lieu au milieu de terrain. Les incursions dans les deux surfaces se comptaient sur les doigts d'une main. Les Marseillais, qui ont joué jeudi en Europa League, commençaient lentement à montrer des signes de fatigue. Mais la solidarité était au rendez-vous dimanche soir à Marseille. Les Olympiens se battaient les uns pour les autres et Rudi Garcia amenaient de la fraîcheur dans l'équipe avec les entrées de Sanson, Njie. Le Camerounais se battait sur tous les ballons. Au terme d'un duel face à Rabiot où il n'a pas lâché, il adressait un centre que Thauvin coupait au premier poteau pour donner l'avantage à l'OM. Le volcan de l'Orange Vélodrome entrait alors en éruption et on a dû l'entendre à l'autre bout du département ! Les Parisiens terminaient la rencontre à dix avec l'expulsion de Neymar. Le Brésilien a reçu deux cartons jaunes en 2 minutes et 4 secondes. Mais même en infériorité numérique, ils parvenaient, dans le temps additionnel, à revenir à nouveau au score sur un coup franc de Cavani suite à une faute de Sarr. A quelques secondes près, l'OM tenait son exploit mais Parisiens et Marseillais se contenteront du point du match nul mais les Olympiens ont livré un grand match et ont prouvé, qu'en mettant les bons ingrédients, ils pouvaient rivaliser avec n'importe quelle équipe. Un contenu sur lequel l'OM peut capitaliser pour l'avenir... Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 22 octobre 2017 |
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L'OM avait presque tout bon |
Appliqués et solidaires, les Olympiens ont obtenu un match nul mérité contre le PSG (2-2) au Vélodrome. Après avoir mené deux fois au score, ils ont concédé l'égalisation à la 93e minute Tous les ingrédients étaient réunis. L'affiche mythique de la Ligue 1 prenait place au Vélodrome ce dimanche soir où l'OM accueillait le PSG en clôture de la 10e journée de Ligue 1. Alors que tout l'après-midi, les supporters ont mis l'ambiance dans les rues de Marseille et devant le stade, les Olympiens étaient prêts à se transcender pour aller chercher un résultat contre l'ogre parisien. Luiz Gustavo enflamme le Vel' Et l'OM ne pouvait pas rêver meilleur départ. Bien en place tactiquement, les Olympiens ont exercé un pressing collectif cohérent en début de match qui a nécessité un temps d'adaptation pour les Parisiens. Et au moment où les joueurs du club de la capitale commençaient à se créer quelques occasions, c'est Luiz Gustavo, encore éblouissant ce dimanche soir, qui est venu doucher le PSG et enflammer le Vélodrome. Servi aux trente mètres après une récupération haute de son équipe, le Brésilien n'est pas attaqué et décide de tenter sa chance. Sa frappe puissante du pied droit a une trajectoire fuyante qui trompe Areola (1-0, 16e). Après cette ouverture du score, les hommes d'Unai Emery ne sont pas parvenus à trouver de réelles solutions offensives pour destabiliser l'arrière-garde olympienne. Si Sakai ou Amavi ont parfois été pris dans leur dos, les coéquipiers de Dimitri Payet ont fait preuve d'une vraie solidarité pour couvrir les quelques erreurs défensives. Malheureusement, il a suffi d'une seule occasion à Neymar. Servi par Rabiot, trouvé dos au but sur le côté gauche de la surface de réparation, le Brésilien a adressé une frappe parfaite du pied gauche qui a trouvé le petit filet de Mandanda (1-1, 33e). Une égalisation que les Olympiens ont plutôt bien digérée. Les hommes de Rudi Garcia ont continué de jouer avec sérieux et application jusqu'à la pause, parvenant à rejoindre les vestiaires sur un score nul. Cavani éteint le feu Au retour des vestiaires, les Parisiens ont posé le pied sur le ballon, imprimant un rythme très mesuré sur cette rencontre. Au point qu'il n'y a eu aucun tir de part et d'autre entre la 38e minute et l'heure de jeu. Il aurait pourtant pu (dû) y avoir un penalty pour le PSG. A la 55e minute, Amavi a réalisé un tacle sur Mbappe dans sa surface de réparation. Une intervention salvatrice de grande classe, à ceci près que le néo-international tricolore a stoppé le ballon de la main sur son intervention. Un geste qui semblait volontaire et qui aurait dû faire bénéficier d'un penalty aux Parisiens. Et alors que le PSG avançait dans la rencontre sans trouver d'inspiration, l'OM a profité d'une fulgurence de Thauvin. Après un duel laborieux avec Rabiot, Njie s'est arraché pour centrer depuis le côté gauche de la surface de réparation. "Flotov" a alors surgi au premier poteau pour placer une tête rageuse qui a crucifié Aréola (2-1, 78e). Les hommes d'Unai Emery ont alors commencé à perdre leurs moyens, à l'image de Neymar, averti pour une grossière faute et qui s'est rendu coupable d'un geste d'humeur sur Ocampos, écopant d'un deuxième carton jaune synonyme d'expulsion. Mais les grandes équipes ont du caractère et il faudra reconnaître cela à ce PSG, loin d'être impressionnant ce dimanche soir. Sur la dernière action du match, Cavani a eu l'occasion d'égaliser sur un coup-franc bien placé aux vingt-cinq mètres. L'Uruguayen a répondu présent après avoir peiné à se montrer pendant 90 minutes. Il a enroulé une frappe limpide qui a trouvé le dessous de la barre transversale de Mandanda et trompé le portier olympien (2-2, 93e). Auteur : Benoit Vinstock |
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Article de La Provence du 23 octobre 2017 |
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Et pourtant c'était beau C'est passé tout près. Plus près que jamais depuis novembre 2011 et l'ultime victoire de l'OM sur le PSG (3-0), à une époque où c'étaient les Olympiens qui jouaient la Ligue des champions. Il faudra malheureusement se contenter d'un match nul (2-2), qui n'a rien de comparable à celui de septembre 2012, la dernière fois où l'OM n'avait pas perdu au Vélodrome contre son ennemi héréditaire. L'OM méritait sa victoire et a cru la tenir, au terme d'un très bon match, intense, maîtrisé, plein de culot, de loin le meilleur de la saison. Avoir mené deux fois au score est un signe, la manière dont le deuxième but a été marqué, avec cette rage de Njie à récupérer un ballon perdu pour se jouer d'un Rabiot trop facile et la volée claquée de Thauvin à la réception ont montré que l'envie est un moteur formidable. Mais qu'il faut aussi du talent. Celui des stars parisiennes leur a suffi pour ne pas connaître leur première défaite depuis le 30 avril (3-1 à Nice). Mais celui des Olympiens a pris une autre dimension hier soir. À eux de prendre ce point pour encore plus important qu'il ne l'est au plan comptable. Un déclic, une révélation. La motivation sans faille de l'OM n'a pas connu de relâchement, ni d'excès Tout est venu peut-être de ce début de match réussi, de cet engagement sans faille qui a précédé et suivi le but de Luiz Gustavo, tranchant très favorablement avec le comportement des joueurs du PSG, beaucoup plus dans le contrôle, la retenue, voire la condescendance, se contentant souvent d'attendre une perte de balle pour contrer. Il est vrai qu'avec deux cow-boys aussi habiles, adroits et rapides que Neymar et Mbappé, on peut toujours s'attendre à un coup gagnant en quelques touches de balle. Or, et c'est là toute la différence entre l'OM d'hier et celui des saisons précédentes, cette motivation sans faille n'a pas connu de relâchement, ni d'excès ; cet OM battu d'avance a déjoué les pronostics avec beaucoup de lucidité et de justesse. Un geste suffit à la résumer : le tacle. Il donne souvent lieu à des coups francs, à des cartons jaunes. Hier, même si Sakai y a eu droit parce qu'il ne faut pas toucher Neymar, on a vu des tacles olympiens d'une précision étonnante, venant justement du Japonais sur Mbappé, de Thauvin sur Neymar ou Kurzawa, et surtout d'Amavi sur Mbappé, en pleine surface où le risque du penalty ne l'a pas fait flancher. Neymar expulsé Le symbole d'une maîtrise qui a fait basculer le match, c'est que Luiz Gustavo n'a pas pris de carton jaune et Neymar, au regard ironique envers l'arbitre quand il a pris un carton jaune, a fini avec un rouge. Tout cela aurait peut-être tourné autrement si sur les deux premiers contres parisiens dans le premier quart d'heure, avaient vu Kurzawa et Cavani se montrer plus adroits, l'Uruguayen reprenant du genou un ballon qui ne demandait qu'à entrer. Mais le comportement des Parisiens à l'occasion du but de Luiz Gustavo, à la sortie de ce premier quart d'heure, indique bien qu'ils pensaient leur suffire d'être sur le terrain pour gagner. Après la sortie balle au pied de Rami, sa passe vers Thauvin, puis celle de ce dernier pour le Brésilien, personne n'a attaqué Luiz Gustavo qui a eu tout le temps d'ajuster une frappe fuyante du pied gauche envoyant le ballon dans le petit filet. Le problème avec cette équipe, c'est que la valeur individuelle laisse tellement de marge qu'il a suffi d'un ballon pour que Neymar égalise. Et d'un coup franc en fin de match pour que Cavani en fasse de même au moment où l'on pensait que l'OM tenait enfin sa victoire après le deuxième but signé Thauvin dans un stade en fusion. Il y aura d'autres soirées encore plus heureuses, si l'OM continue de jouer ainsi... Auteur : Mario Albano. |
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Luiz Gustavo, lueur d'espoir |
Anti-star par excellence, parangon du travailleur de l'ombre, Luiz Gustavo a capté toute la lumière, hier, dans ce Clasico de tous les dangers. Il a suffi d'un but splendide du Brésilien pour faire chavirer les supporters marseillais et plonger le Vélodrome dans un état d'allégresse. Bien servi par Florian Thauvin, l'international auriverde a fait parler la foudre sans pour autant être flashé en excès de vitesse. Après deux dribbles pour se mettre en position, il a déclenché un tir parfaitement fuyant de l'extérieur du pied gauche (16). Une deuxième réalisation au compteur pour lui après sa frappe de mammouth inscrite face à l'OGCN. Avec sa tignasse bouclée et sa fine moustache, un sourire XXL barré sur le visage, Luiz Gustavo aurait pu lâcher un "On craint dégun !" au moment de fêter son but, car il comprend parfaitement le français, désormais, et commence à le parler de mieux en mieux. "Je le connais très bien. J'ai toujours aimé sa façon de jouer, de manière très simple", nous confiait Marco Verratti, vendredi. Le lutin transalpin a dû l'oublier l'espace d'un instant, sinon il aurait attaqué le Brésilien au moment d'armer sa frappe. Au lieu de ça, le "Petit Hibou" a à peine levé sa jambe, façon French Cancan, pour la mettre en opposition. "Il est très important pour l'équilibre de l'équipe, il a une bonne technique, il fait de bonnes passes. C'est une très bonne recrue !", ajoutait même l'Italien, avec une perspicacité indéniable. Des qualités exprimées par "Guga", son surnom dans son fief de Pindamonhanga, tout au long de la rencontre. Pour une prestation globale de très haute volée. Epaulé à merveille par Anguissa, il a tout simplement démantelé le milieu du "QSG" Il s'est même permis un coup du sombrero magnifique sur Adrien Rabiot (26), salué par le public. Mais il a surtout montré sa qualité dans son registre d'inlassable guerrier. À la récupération, notamment, où on l'a vu gratter de nombreux ballons. Kylian Mbappé peut en témoigner, lui qui s'est fait chiper la balle à deux reprises (28, 70) sans comprendre le pourquoi du comment. Et dans l'engagement, forcément. Avec son expérience et un sens certain du vice, il n'a pas hésité pour obtenir une faute de Cavani (36) ou mettre un caramel à Neymar (55). Épaulé à merveille par Frank Anguissa, auteur d'un match incroyable, l'ancien du Bayern et de Wolfsburg a tout simplement démantelé le milieu de terrain du "Qatar Saint-Germain". Un joli symbole alors qu'il aurait pu ne pas disputer cette rencontre si la commission de discipline de la LFP n'avait pas été clémente à son sujet, après son audition, consécutive à son carton rouge reçu à Nice. Son absence avait d'ailleurs été préjudiciable à l'OM lors du déplacement à Strasbourg. Comme à chaque fois qu'il n'est pas sur le terrain. "Ce n'est pas un joueur qui va faire gagner l'OM. C'est un milieu défensif, pas un artiste, pestait de son côté l'ex-Olympien Paulo César, hier, dans nos colonnes. C'est un bon joueur, je n'ai rien contre lui, mais c'est l'école Scolari, l'école Dunga, un bon toucher de balle, mais combien de buts par saison ?", interrogeait l'ancien champion du monde. Luiz Gustavo lui a sûrement apporté un élément de réponse. Même si l'OM n'a pu dompter complètement le PSG, il symbolise l'espoir. Celui d'y croire. Auteur : Jean-Claude Leblois |
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