.Article de om.net du 16 janvier 2018 |
La patience a payé
Les Olympiens poursuivent leur marche en avant en signant leur troisième succès de rang en championnat grâce à des buts de Njie et Payet dans le dernier quart d'heure. Comme face à Rennes, il y a seulement trois jours, l'OM a voulu immédiatement mettre de rythme dans la partie et étouffer son adversaire, à l'image de la première opportunité marseillaise, signée Ocampos après deux minutes de jeu. Mais parfaitement organisés en 4-1-4-1, les hommes de Thierry Laurey ont joué avec leurs qualités physiques, athlétiques mais également techniques pour empêcher les Olympiens de développer leur jeu. Visiblement venus à Marseille, les Alsaciens ont réussi leur coup en première période. Pour preuve, leurs statistiques offensives : aucun tir et même pas un hors-jeu. Ils se sont approchés des buts de Mandanda sur de rares coups de pied arrêtés sans vraiment être dangereux. Les Olympiens, perturbés dans leur progression sur le terrain vers les cages adverses, s'en sont remis aux exploits individuels. Sur coup franc avec une tête de Rami, qui passent au-dessus de la transversale. Tout comme celle d'Ocampos dans le temps additionnel de la première période. Après un raid de Thauvin sur le côté gauche, son centre trouve l'Argentin mais lui ne trouve pas le cadre. Le plan du Racing allait-il marcher encore pendant 45 minutes. Les Olympiens étaient bien décidés à le mettre à mal mais le temps jouait contre eux. Et les visiteurs se lâchaient en contre. Ils effectuaient d'ailleurs leur premier tir du match à la 50ème minute sur une contre-attaque conclue par une tête de Da Costa, bloquée par Mandanda. Le système de jeu compact de Strasbourg gênait encore et toujours les Phocéens. Payet entrait à la place d'Ocampos pour tenter de débloquer la situation. Mais le manque de réussite de l'OM était flagrant comme sur cette action initiée par Thauvin, à la récupération, et finie par Sarr mais son centre passait au milieu d'une forêt de jambes sans que personne ne la touche... Sanson quittait ses partenaires après s'être blessé au genou sur un duel. Njie prenait sa place et les Marseillais se procuraient une double occasion sortie presque miraculeusement par le portier strasbourgeois. Il s'illustrait à nouveau sur un penalty obtenu par Payet, après une faute de Da Costa, et tiré par Germain. Oukidja plongeait du bon côté et préservait ses buts. Thauvin et ses partenaires se jetaient à l'attaque mais les Alsaciens se donnaient corps et âmes en défense. Et le chrono avançait... Jusqu'à la 79ème minute et ce déboulé de Thauvin sur la droite. Il centrait pour Germain dont le tir était contré. Le ballon revenait vers Njie qui reprenait en force pour l'ouverture du score. Germain était tout près de mettre son équipe à l'abri après un dribble impressionnant de Zambo Anguissa mais Oukidja était encore présent. Il ne pouvait rien sur le duel face à Payet. L'international français, bien décalé par Njie, effaçait le gardien adverse d'une feinte de frappe avant de pousser le ballon au fond des filets. Comme la semaine dernière, l'OM, qui jouait avant ses concurrents, leur met la pression en s'imposant. Avant les autres rencontres de la 21e journée, les Olympiens sont deuxièmes avec deux longueurs d'avance sur Monaco et Lyon. En espérant que cela ait le même effet lors de la journée précédente. Auteur : Frédéric Rostain
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Article de laprovence.com du 16 janvier 2018 |
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Le néant puis la révolte : contre Strasbourg, les remplaçants de l'OM ont fait sauter le verrou |
Les Olympiens l'ont emporté 2-0 sur la pelouse du Vélodrome contre le Racing, un succès qui s'est dessiné dans les dernières minutes Le match : à vingt minutes du terme, l'OM s'est réveillé Il n'y aura pas grand chose à retenir de la première période. Cet OM-Strasbourg a mis de longues minutes à s'animer, le rythme étant très mesuré au cours du premier acte. On pourra toutefois regretter - encore et toujours - la maladresse d'Ocampos qui aurait pu ouvrir le score juste avant la pause s'il avait cadré sa tête aux six mètres sur un centre de Thauvin venu de la gauche. Au retour des vestiaires, ce sont même les Alsaciens qui ont été les premiers à se créer des occasions franches. Ocampos sorti, c'est à Payet que revenait la charge de faire sauter le verrou alsacien. Le Réunionnais obtenait alors un penalty que Thauvin, mis en échec à Rennes, laissait à Germain. Mais celui-ci butait à son tour sur Oukidja. Sur un énième travail de Thauvin côté droit, Germain a ensuite hérité d'un ballon en pivot. Son tir, contré par Koné, est revenu sur Njie - qui avait remplacé Sanson, blessé - au second poteau qui a délivré le Vélodrome (1-0, 79e). En toute fin de match, c'est Payet, parti à la limite du hors-jeu, qui s'est présenté seul face à Oukidja pour doubler la mise (2-0, 87e). L'OM prend provisoirement la deuxième place du classement. Le joueur : Morgan Sanson Parce qu'il faut avoir une pensée pour ce joueur. Alors que l'OM a le sourire après cette victoire difficile à obtenir et Ô combien importante, la sortie sur blessure du milieu de terrain olympien est une vraie grosse ombre au tableau. Sur un blocage d'appuis, le genou de l'ancien Montpelliérain a tourné et la grimace qui s'est affichée sur son visage en dit long. Tout comme les larmes qui ont coulé sur ses joues au moment de regagner directement les vestiaires. Il faudra suivre le diagnostic du staff médical mais il est probable que Rudi Garcia ait perdu un élément précieux pour de longues semaines, a minima. La question : qui pour tirer les penalties ? À Rennes, Thauvin a buté sur Koubek. Ce mardi soir, c'est Germain qui a vu sa tentative repoussée par Oukidja. Alors, qui pour tirer les penalties à l'OM ? Adroit sur coup-franc et habitué à prendre ses responsabilités, Payet peut faire figure de prétendant. Tout comme Luiz Gustavo, qui en bon capitaine, pourrait les prendre à sa charge. À moins que Thauvin, dont la tentative à Rennes n'était pas si mauvaise, soit le prochain à retenter sa chance ? Le tir de Germain, en revanche, ne semble pas de nature à pouvoir offrir une seconde chance à l'ancien Monégasque. La décla : "On a fait le résultat à 14" (Garcia) "C'était prévu que Clinton rentre, maintenant, j'aurais aimé que Morgan ne se blesse pas. Ce qui est certain c'est qu'on a fait le résultat à 14, ça prouve la qualité de ce groupe. Tout le monde a envie d'apporter sa pierre à l'édifice. On savait que ce serait un match difficile, que Strasbourg viendrait pour défendre et jouer en contre. On a su être patients et trouver l'ouverture à la fin." Le chiffre : 0 C'est le nombre de tir cadré olympien en première période. Preuve de la solidité défensive des Alsaciens, mais également de la maladresse des Olympiens dans le dernier geste, à l'image des têtes ratées par Ocampos ou encore Rami. Ce n'était jamais arrivé à l'OM, cette saison, de ne cadrer aucun tir pendant toute une période. Il a même fallu attendre la 62e minute pour voir Abdennour solliciter. Auteur : Benoit Vinstock |
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Article de La Provence du 17 janvier 2018 |
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Contre Strasbourg, l'OM a gagné à quatorze |
Les Olympiens se sont imposés hier soir face à Strasbourg (2-0) grâce à des buts inscrits par Njie et Payet, remplaçants au coup d'envoi Heureusement, il y a Njie... L'homme qui a le don de surgir au moment où on l'attend le moins. Comme face à Dijon, lors de l'ouverture de la saison (3-0), ou à Amiens le 17 septembre (0-2). Hier soir, c'est donc le Camerounais qui a débloqué la situation, à la 79e minute d'un match jusqu'alors compliqué pour l'OM. Soudain, le banc olympien s'est donc levé pour exulter et crier sa joie. En embuscade dans la surface, le champion d'Afrique 2017 venait d'inscrire un vrai but d'attaquant en reprenant un ballon contré par Koné, après une reprise de Germain. De quoi soulager le public du Vélodrome qui commençait à s'impatienter. Il faut dire que les ratés s'étaient enchaînés auparavant... La première période s'était même résumée à une histoire de têtes au-dessus : Rami (31), Luiz Gustavo (41) et Ocampos (45) n'avaient pas réussi à trouver le cadre. Si la cible se rapprochait au retour des vestiaires, un penalty manqué par Germain à la 72e minute (le deuxième consécutif après celui de Thauvin à Rennes) avait fait craindre le pire. Thierry Laurey : "L'OM a la capacité de terminer 2e" Trois jours après une excellente prestation en Ille-et-Vilaine (0-3), la crainte de voir l'escouade phocéenne être de nouveau tenue en échec par Strasbourg (3-3 à l'aller, le 15 octobre) se faisait de plus en plus grande. Mais le toujours aussi surprenant Clinton, remplaçant au coup d'envoi, est donc passé par là pour remettre les choses dans l'ordre. Le coaching de Rudi Garcia a d'ailleurs encore été gagnant hier soir, puisque c'est un autre Olympien ayant démarré sur le banc qui a doublé la mise : Dimitri Payet (87). Après avoir provoqué le penalty raté par Germain, le Réunionnais, bien servi par... Njie, éliminait Oukidja (victime d'une blessure au ligament latéral interne du genou gauche sur le coup) et offrait définitivement les trois points à l'OM. Une délivrance. Il y a des soirs, comme ça, où il faut batailler pour assurer l'essentiel. C'est chose faite. Même si un point noir est venu entacher cette 21e journée : la blessure de Morgan Sanson, remplacé par Clinton Njie, donc, peu après l'heure de jeu. Le jeune milieu de terrain souffre d'une entorse au genou et passera des examens complémentaires aujourd'hui. Avec une infirmerie vide, la lutte pour le podium est déjà serrée. Avec des blessés, elle peut devenir plus complexe. À moins que des renforts soient enregistrés dans la dernière quinzaine du mercato hivernal. Avec ce succès et le nul de Nice à Louis-II, l'équipe de Rudi Garcia a dépassé Monaco. C'est fort ! Après avoir régalé leurs fidèles au Roazhon Park le week-end dernier, les Olympiens ont eu plus de difficultés hier dans leur fief. Mais ils ont encore gagné, signant ainsi leur treizième succès de la saison en Ligue 1. "L'OM a la capacité de terminer 2e", a souligné Thierry Laurey. "C'est parce qu'on s'apprécie bien qu'il a dit cela, a souri Rudi Garcia quelques minutes après. Je le remercie, ça fait du bien d'avoir quelques compliments, mais pour le reste, je me suis déjà exprimé là-dessus. On verra." Les signaux envoyés à la concurrence sont en tout cas réels. Les Marseillais n'ont toujours pas encaissé de but en 2018 et la défense a tenu bon, malgré la suspension de Rolando. Si le plus dur reste à venir, avec la réception de l'ASM, le 28 janvier, et le déplacement au Parc des Princes, le 25 février, l'escadron provençal a bien démarré la nouvelle année. Et a même dépassé les Monégasques au classement puisque ces derniers ont fait nul contre Nice hier. C'est fort ! Auteur : Alexandre Jacquin |
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Sanson, une ombre au tableau |
Touché au genou, le milieu de l'OM passe des examens aujourd'hui. Beaucoup redoutent le pire C'est un anniversaire qu'il aurait souhaité célébrer d'une autre manière, plus joyeuse et pas avec des larmes, ou alors de joie. Un but, ça aurait été pas mal ; une passe décisive, aussi. Mais pas une blessure. Non, tout sauf ça. Arrivé à l'OM le 17 janvier 2017, Morgan Sanson a quitté la pelouse du Vélodrome juste avant que ses partenaires ne fassent enfin sauter le verrou strasbourgeois (2-0), hier soir, un an après avoir être devenu la première recrue de l'ère McCourt. Tenaillé par la douleur, il était soutenu par le docteur Franck Le Gall et le kiné Alain Soultanian. Une poignée de secondes plus tôt, au duel avec l'Alsacien Jean-Eudes Aholou, il s'était effondré, terrassé par une vive douleur au genou. Le milieu de l'OM, rattrapé par l'émotion, a sans doute imaginé un scénario catastrophe, vu défiler des images terribles issues d'un passé récent. Car, lorsqu'il portait les couleurs de Montpellier, il s'était rompu les ligaments croisés du genou droit. Ce coup dur avait freiné sa progression et il lui avait fallu plusieurs mois avant de retrouver les terrains, puis son niveau. On n'en est pas encore là puisque Sanson doit passer des examens aujourd'hui. Une IRM qui révèlera la nature exacte du mal dont il souffre et la durée de son indisponibilité. D'après les premières indiscrétions, le ménisque serait touché. Rudi Garcia, lui, redoute "une entorse". À l'image de son vestiaire et de l'entourage de l'international espoirs, le technicien va prier pour que le diagnostic ne soit pas trop épicé. Au vrai, tous "Je suis inquiet, mais je ne peux pas en dire plus. Je ne suis pas toubib, et tant que nous n'aurons pas fait d'examens, nous ne saurons pas ce qu'il a", a tenté de dédramatiser Garcia. Auteur d'un but somptueux, Dimitri Payet balançait entre satisfaction de devoir accompli et crainte de voir Sanson être sur le flanc pour beaucoup trop longtemps. Car cette sortie forcée est une vraie ombre au tableau et pourrait le ternir pour quelque temps encore. "On ne sait pas trop ce qu'il a vraiment. On attend, on croise les doigts pour que ce ne soit pas trop grave et qu'il nous rejoigne rapidement car Morgan est très important. Il était triste à la fin du match. On est plutôt inquiet de voir un joueur sortir comme ça", avouait le capitaine olympien. Ses partenaires sont sortis fourbus de cette joute acharnée : Bouna Sarr avec un bandage autour du crâne, Frank Anguissa avec une cheville strappée. Et Sanson, donc, avec un genou en compote. "Pour moi, il y a eu plus de peur que de mal, mais j'espère que ça ira pour Morgan et que ce ne sera pas trop grave. C'est le point négatif de ce match, c'est un joueur dont on a besoin", rappelle avec justesse Sarr. Ce pépin ne devrait pas mettre un terme aux recherches olympiennes sur le front des transferts. Peut-être l'accéléreront-elles, au vu des échéances qui s'avancent et de l'effectif qui se rétrécit. En ce mercato hivernal, les dirigeants tentent de dégoter un milieu de terrain puissant physiquement, histoire de densifier un secteur un peu léger sur le plan quantitatif. En attendant de trouver l'oiseau rare, tous vont scruter avec une impatience mâtinée de fébrilité les nouvelles en provenance de Sanson. Auteur : Fabrice Lamperti |
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