.Article de om.net du 25 février 2018 |
La logique est respectée L'OM n'a pas réussi à marquer au Parc où le Paris SG, malmené en fin de match par de courageux Olympiens, s'est imposé 3-0. Rendez-vous mercredi en Coupe de France. Les Olympiens, concentrés, appliqués, attentifs, débutaient ce " Clasico " avec les ingrédients qu'il fallait face à une équipe parisienne bâtie pour la Ligue des Champions. Dans la continuité du match aller, Rudi Garcia demandait à ses joueurs d'être solidaires, combatifs et rigoureux. D'être à la hauteur de l'événement. Et ils l'étaient. Un bloc assez haut, de la présence dans les duels, rien ne semblait enrayer le collectif olympien jusqu'à ce que Jordan Amavi, malheureux dans son interception, offre à Mbappé l'occasion inouïe d'ouvrir le score (1-0, 10e). Les Parisiens n'en demandaient pas tant. A ce moment-là du match, ce but n'était pas vraiment justifié. Il allait pourtant donner de l'air frais aux Parisiens. L'emprise sur ce match prenait peu à peu la couleur du club de la capitale. Les Olympiens, déterminés, ne parvenaient plus à s'approcher du but d'Areola. D'autant que Neymar, pourtant bien pris par le duo Thauvin-Sakai, parvenait partiellement à perforer la défense olympienne. Comme sur cette action de la 27e minute, quand son centre fort, était détourné dans son propre but bien malgré lui, par Rolando. Mené 2-0 à la demi-heure de jeu, étrangement l'OM ne donnait pas l'impression d'être malmené. Si ce n'est qu'il faut juste se souvenir que cette équipe parisienne ne joue pas dans la même catégorie, tant collectivement qu'individuellement. Après le repos, le scénario du match ne changeait pas d'une ligne. Avec d'un côté une équipe olympienne entreprenante, organisée face une formation parisienne compacte et vêtue de sa tenue européenne. Cavani, servi par Neymar sorti sur civière et qui laissait son équipe à 10 durant le dernier quart d'heure, aggravait le score d'un tir puissant (3-0) assez vite d'ailleurs dans cette deuxième période (55e) symbolisant le réalisme d'un collectif qui se prépare à jouer son avenir en Ligue des Champions dans une semaine face au Real Madrid. Il faut simplement l'admettre, ce soir, la marche était sans doute trop haute même si, n'est-ce pas Gustavo et ses copains qui se procuraient finalement le plus de tirs (13) dimanche soir au Parc ? Zambo et Payet n'ont-ils pas survolé la rencontre dans leur registre ? L'OM profitait du dernier quart d'heure et la sortie de Neymar sur civière qui décidemment ne finira pas un match face à l'OM en 17/18 (avant mercredi), pour pousser et se procurer plusieurs occasions nettes face à dix Parisiens. Notamment par Clinton Njie (73e et 80e) et Bouna Sarr (90e). Un temps fort qui aurait mérité d'être récompensé. Malgré le score, il y a des motifs de satisfaction et des enseignements à tirer en vue du match de mercredi en Coupe de France et surtout pour la fin de la saison.
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Article de laprovence.com du 25 février 2018 |
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Dès que les Parisiens ont accéléré, les Olympiens ont craqué |
Les hommes de Rudi Garcia se sont inclinés 3-0 au Parc des Princes, ce dimanche soir, en clôture de la 27e journée de Ligue 1 Le match : Paris cruellement réaliste Une première action à la dixième minute. Qui n'aurait d'ailleurs même pas existé, si Amavi avait réussi son tacle. Ou si Rolando avait été plus prompt à réagir. Ou encore si Pelé ne s'était pas laissé embarquer sur son côté droit. Mais tous les trois se sont manqués, avec un degré de responsabilité plus ou moins important. Et Mbappé a ouvert le score dès la 10e minute de jeu, sur la première accélération de Paris (1-0, 10e). Et, sur la deuxième, Kurzawa et Rabiot ont fait des dégâts sur le côté droit de la défense olympienne. Le centre en retrait du milieu de terrain français était parfait, Neymar n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond. Mais alors que le Brésilien avait loupé sa reprise, Rolando a marqué contre son camp (2-0, 28e). Enfin, en seconde période, Neymar a décidé de mettre le PSG à l'abri. Il a effacé Thauvin côté gauche et profité de la passivité de Sakai pour adresser un ballon à Cavani. Dos au but, l'Uruguayen a enroulé Rolando, encore lui, pour fusiller Pelé à bout portant et clore la marque (3-0, 56e). Trois accélérations, trois buts. En fin de match, le Parc a toutefois été brutalement refroidi. Neymar s'est tordu la cheville et a quitté ses partenaires sur civière, en larmes. Le joueur : Ocampos Avec Rolando, c'est sans doute l'Olympien qui s'est le plus loupé ce dimanche soir. Titulaire au coup d'envoi, l'Argentin avait sans doute eu les faveurs de Rudi Garcia compte tenu de son rendement défensif. Il aurait pu être expulsé dès la 20e minute de jeu après une grosse semelle sur le tibia de Dani Alves. Même s'il n'a écopé que d'un carton jaune, il a multiplié les absences dans son couloir gauche, laissant le défenseur brésilien servir Mbappé ou créer le décalage. À tel point que Rudi Garcia a décidé de le faire sortir dès la 38e minute. La question : l'OM a-t-il une chance mercredi ? Les Olympiens retrouveront le PSG dès mercredi, en quart de finale de la coupe de France, toujours au Parc des Princes. Compte tenu du score sévère, il y a de quoi douter d'une possible qualification des Olympiens. Tout n'est cependant pas à jeter, loin de là, pour les hommes de Rudi Garcia. Après dix premières minutes bien maîtrisées, ils ont été cueillis à froid sur la première offensive parisienne. Et, tout le long de la rencontre, la paire Anguissa - Luiz Gustavo a été efficace au coeur du jeu, permettant à leurs coéquipiers de s'organiser en phase offensive. Mercredi, les deux équipes seront probablement différentes. Et, avec un brin de réussite en plus et une rigueur défensive retrouvée, il y aura sans doute la place d'écrire une autre page dans l'Histoire du Clasico. La décla : "Les Clasicos sont mieux au Vélodrome" (Rami) Adil Rami en a remis une couche, en zone mixte, avant la rencontre de mercredi. "Oui, on aurait aimé faire un meilleur résultat, mais on a joué au football, on a tenté de rivaliser. Si on veut aller en finale de l'Europa Ligue, il faudra élever notre niveau. On va redoubler d'effort mercredi pour prendre notre revanche." Le défenseur olympien s'est exprimé sur l'ambiance du Parc des Princes : "Ce n'était pas un grand Clasico. C'était juste un match de Ligue 1. Les Clasicos sont mieux au Vélodrome". Le chiffre : 16 L'OM n'a plus battu Paris depuis 16 matches, toutes compétitions confondues. La dernière victoire remonte au 27 novembre 2011, en Ligue 1. Les Olympiens s'étaient imposés 3-0 au Vélodrome. Depuis, il y a eu 13 victoires du PSG et 3 matches nuls. Auteur : Benoit Vinstock |
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Article de La Provence du 26 février 2018 |
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Comme d'habitude, l'écart était trop grand |
Battu lourdement (3-0), l'OM n'a pas rivalisé avec un PSG redoutablement efficace. L'écart était trop grand C'est toujours la même histoire. Celle de supporters marseillais qui, le matin du Clasico, se réveillent avec la pêche, la banane et l'envie d'y croire. Les heures passent, l'espoir demeure, le rêve grandit... jusqu'à ce que la réalité vienne brusquement leur rappeler que le PSG du Qatar et l'OM ne boxent pas du tout dans la même catégorie. C'est triste, mais c'est comme ça. Depuis le rachat de la maison bleue et blanche par Frank McCourt, voilà un an et demi, les hommes de Rudi Garcia avaient pourtant réussi par deux fois à tenir les Parisiens en échec : en bétonnant au Parc trois jours après la nomination de leur coach le 23 octobre 2016 (0-0), puis en activant le mode guerrier le 22 octobre 2017 au Vélodrome (2-2). Ce sont d'ailleurs les valeurs de cohésion, de solidarité et d'esprit d'équipe affichées lors de cette confrontation automnale restée dans les mémoires qui ont suscité une certaine euphorie ces derniers jours dans la cité phocéenne. Sauf que de l'optimisme à l'utopisme, il n'y a parfois qu'un pas. Ou un crochet. Comme celui de Kylian Mbappé sur Rolando en pleine surface, hier soir, dès la 10e minute. La facilité déconcertante du prodige de Bondy (19 ans) a alors sonné le début d'un terrible cauchemar pour le Portugais, également coupable sur le deuxième but de la formation d'Unai Emery, puisque c'est lui qui a malencontreusement poussé le cuir au fond des filets de la cage gardée par Yohann Pelé. 1-0, 2-0, 3-0... Pour tout dire, le score ne change rien à l'affaire : quand on n'est pas bon, on n'est pas bon. Hier soir, l'OM n'a absolument rien montré. Il serait, bien sûr, totalement injuste de tout remettre en cause après une défaite aussi sévère qu'attendue. Dimitri Payet et ses partenaires réalisent pour l'instant un excellent exercice 2017-18, et ce n'est pas cet échec prévisible qui changera quelque chose à cela. Il serait dommage, en revanche, qu'il vienne enrayer une machine très performante ces derniers mois. Après Braga (1-0), jeudi en Ligue Europa, l'escouade provençale a été battue pour la deuxième fois consécutive. Deux revers de rang, cela n'est arrivé qu'à deux reprises depuis le début de saison : lors de la mini-tempête de la fin de l'été (humiliation à Monaco et gifle à domicile contre Rennes), puis en décembre, quand la bande à Rami a été éliminée en 8e de finale de la coupe de la Ligue lors de la séance des tirs au but à Rennes (elle avait donc fait nul au coup de sifflet final), puis a perdu "l'Olympico" à Lyon (2-0). Et maintenant l'acte II, en coupe de France... Si elle n'est pas problématique sur le plan comptable (Lyon et Monaco n'ont pas gagné ce week-end), la copie décevante rendue hier est en revanche un poil plus embêtante sur le plan psychologique. À Rudi Garcia et son staff, donc, de vite remettre leur groupe dans le bain. D'autant que l'acte II de ce double Clasico se profile, puisque l'OM défiera à nouveau le PSG dans son fief ce mercredi (21h05) en quart de finale de la coupe de France. Il s'agira alors de se rattraper, ou tout du moins, de montrer un visage un peu plus conquérant. Car, en termes d'engagement, de ténacité, de pugnacité et de détermination, Lucas Ocampos fut l'un des rares Olympiens à tirer son épingle du jeu. Mais l'Argentin, dont la grinta avait par exemple été précieuse lors de la remontada à Nice, en octobre, n'est resté que 37 minutes sur le billard du Parc. Son entraîneur l'a en effet sacrifié par choix tactique en le remplaçant par Morgan Sanson avant la pause (lire en page 4). L'OM était alors mené de deux buts. Cela n'a rien changé puisque Cavani en a inscrit un troisième (somptueux) après le repos. Dur. Mais logique. Auteur : Alexandre Jacquin |
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Rolando, une soirée en enfer |
Auteur d'un but contre son camp et enrhumé par Cavani sur le 3e, le Portugais a vécu un match douloureux Du haut de ses 32 ans, il en a vu d'autres au cours de sa riche carrière qui l'a mené loin de son Cap-Vert natal et l'a vu évoluer dans quatre championnats différents. Mais hier soir, dans le froid du Parc des Princes, Rolando Jorge Pires da Fonseca, appelé plus communément Rolando, a vécu l'un de ses matches qui font mal, qui vous collent aux basques et sont difficiles à oublier. Il a notamment connu les affres d'une sévère mise au placard au FC Porto, duquel il a réussi à s'extirper pour rebondir de très belle manière à l'OM, dès l'été 2015. Depuis, à l'exception d'un passage à vide lorsque Franck Passi entraînait, il a apposé sa griffe sur cette escouade. Sans faire de bruit, il s'est imposé en charnière. Pour sa troisième et dernière année de contrat (en attendant une prolongation ?), beaucoup lui prédisaient pourtant un avenir sur le banc de touche, avec l'arrivée d'Aymen Abdennour dans les derniers jours du mercato estival. Le Tunisien était appelé à faire la paire avec Adil Rami. Mais l'ancien Toulousain et Monégasque, dont la venue ne faisait pas vraiment l'unanimité en interne, n'a jamais réussi à se montrer sous son meilleur jour. Et Rolando en a profité pour s'incruster dans le onze type de Rudi Garcia. Ces derniers temps, malgré l'avalanche de matches, le technicien olympien continue de lui maintenir sa confiance coûte que coûte. Jusqu'à hier, il n'avait pas à le regretter. "Monsieur Rolando", tel que le surnomme affectueusement Rami, tenait la baraque, faisait le métier et rassurait tout son monde dans son style atypique. Mais le Clasico d'hier a éclairé ses atermoiements d'une lumière crue. Ainsi, un mauvais réflexe a permis au PSG d'inscrire le but du K.-O. Les Parisiens avaient ouvert le score un peu plus tôt de manière heureuse par Kylian Mbappé qui avait bénéficié d'un contre favorable après un tacle de Jordan Amavi (1-0, 10e). Il était écrit que ce ne serait pas sa soirée Même s'ils éprouvaient les pires difficultés à développer leur jeu, Payet et ses partenaires n'étaient pas décrochés, toujours dans le coup. Jusqu'à cette fameuse 28e minute. Neymar, qui a passé son match à chambrer les Olympiens, adressait une sorte de centre-tir. Sentant un rival dans son dos, Rolando a exécuté le geste fatal. Il s'est jeté et a catapulté le ballon au fond des filets de l'infortuné Yohann Pelé (2-0, 28e). À la mi-temps, la stat se révélait terrible : Paris avait cadré un tir. Et marqué par deux fois. Mais ce n'en était pas fini pour Rolando dont ce n'était définitivement pas le soir. L'international portugais, supervisé par Fernando Santos à Braga, allait vivre un autre moment douloureux. Au duel dans la surface avec Cavani, il se faisait enrhumer par un contrôle orienté parfait du Matador qui plantait la troisième et ultime banderille (3-0, 55e). À l'image de ses partenaires, Rolando ne pouvait que constater les dégâts. Loin de se décourager, il a continué sans baisser la tête et en tentant de ne pas sortir de son match. Fort de cet avantage, Paris s'est alors mis à jouer par à-coups et l'OM a légèrement sorti la tête de son camp, procédant par contres et par coups de pied arrêtés. Sur ces derniers, l'ancien joueur de Naples ou de l'Inter a fait parler ses 189 centimètres. D'abord en adressant une bonne remise de la tête vers Luiz Gustavo (58), puis en décochant un coup de boule vicieux qui a contraint Areola à s'employer (63). Mais il était écrit que ce ne serait pas sa soirée. À lui de se relever désormais. Auteur : Fabrice Lamperti |
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