.Article de om.net du 31 mars 2018 |
Ouverture du bal réussie ! L'OM s'impose 3-1 contre Dijon à l'extérieur en ouverture de la 31e journée de Ligue 1 Conforama. Dijon intraitable dans son stade Gaston Gérard depuis la 9e journée n'a pu résister à l'OM. Les Marseillais ont fait tomber la forteresse dijonnaise et c'est tant mieux dans cette dernière ligne droite de la saison. Avec les nombreuses absences dans son effectif Rudi Garcia a dû modifier ses plans tactiques. Kamara voit son nom titulariser pour la première fois de la saison en Ligue 1. Choix osé de Garcia mais le jeune issu du centre de formation s'impose sur ses premiers duels et réalise un premier quart d'heure solide, à un poste d'arrière gauche inhabituel pour lui. Niveau jeu rien de beau à se mettre sous la dent, il faut attendre même la 21e minute pour voir le premier tir de la rencontre grâce à une tête non cadrée de l'attaquant dijonnais Tavares. La partie manque d'occasions mais l'OM à la possession dans ce premier acte. Sanson voit sa frappe captée par Reynet (26') comme son confrère Payet dans la foulée (29') après deux beaux mouvements en contre des Olympiens. Dimitri Payet monte en puissance au fil des minutes et déstabilise à la 36e la défense dijonnaise qui ne sait plus où donner de la tête. Son centre trouve Germain au premier poteau qui trompe Reynet à ras de terre sur sa droite. Payet réalise sa neuvième passes décisives de la saison et permet à Germain d'inscrire son septième buts de la saison. Dijon tente de répondre aux Marseillais dans le temps additionnel mais Mandanda s'interpose de belle manière sur une frappe croisée. L'OM entre au vestiaire à la pause avec l'avantage d'un but. Coup dur pour l'OM. Comme si les absences de Thauvin et Sakai ne suffisaient pas ,"el fenomeno" Mandanda se voit contraint de sortir sur blessure au pied, à peine cinq minutes après l'entame du second acte. Dijon invaincu à domicile en championnat depuis leur défaite 1-2 contre le PSG le 14 octobre dernier, pose de plus en plus le pied sur le ballon. Les Dijonnais trouvent même un second souffle pour titiller les Olympiens grâce à leur Sud-Coréen. Kwon entré en jeu à la 72e minute trompe Pelé une minute plus tard après seulement deux ballons touchés. Haddadi s'applique et centre pour le milieu de terrain qui reprend seul la balle de volée et égalise pour Dijon. Nouveau pépin pour l'OM, Rami sort lui aussi sur blessure et laisse ses coéquipiers dans cette fin de match. Peu importe les Marseillais ne baissent pas les bras et Ocampos délivre les siens dans ce match ô combien important. Germain dévie de la tête un corner pour Ocampos présent au bon endroit. L'Argentin pousse le ballon à bout portant et permet à l'OM de reprendre l'avantage (88'). Le match s'emballe, Yambéré expulsé après une faute grossière sur Ocampos permet à l'OM d'obtenir un pénalty. Payet loupe sa première tentative face à Reynet, mais réussit la suivante deux minutes après un nouveau pénalty concédé par les Dijonnais. L'OM s'impose 3-1 au final dans un match piège et peut souffler avant la suite de la 31e journée et le match d'Europa League face à Leipzig. Auteur : Antony Santiago |
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Article de laprovence.com du 31 mars 2018 |
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Fou, fou, fou ! |
L'OM est venu à bout de Dijon (1-3), hier, au terme d'un match rocambolesque marqué par les sorties sur blessure de Mandanda et Rami. Intéressant sur le plan comptable et inquiétant sportivement avant le quart de finale aller de Ligue Europa Des buts, des cartons jaunes, un rouge, des blessures en pagaille, des décisions arbitrales litigieuses, deux penalties dans le temps additionnel, un envahissement de terrain par des supporters olympiens... Tout (ou presque) s'est passé en 27 minutes et des poussières, hier, lors de la victoire de l'OM à Dijon (1-3). Il aura fallu patienter jusqu'à la 73e, avec l'égalisation dijonnaise à 1-1, pour que la partie s'emballe enfin. Avant cela, Valère Germain avait fait le travail en ouvrant le score (36) à la réception d'un centre rasant de Dimitri Payet. Une période de flottement durant laquelle les Bourguignons marronnaient encore du penalty refusé à Frédéric Sammaritano (9), pour une charge de Sarr sur le haut du corps, et de la sortie sur civière de Florent Balmont, victime d'une rupture du tendon d'Achille (32). Et aussi Comment l'OM s'est rassuré à Dijon L'OM, lui, parvenait à maîtriser le DFCO avec une défense new-look (Sarr, Rami, Rolando, Kamara, pour sa première titularisation en L1) et sans Amavi, suspendu, ni Sakai et Thauvin, blessés. Mais sans briller ni forcer. Le début des ennuis a alors commencé après la pause avec la sortie sur blessure de Steve Mandanda (51), remplacé au pied levé par Yohann Pelé, tandis que les 15 157 spectateurs réunis à Gaston-Gérard s'ennuyaient ferme devant le spectacle lénifiant proposé par les deux formations. Fort heureusement, c'est au moment où Payet et Sarr ont décidé de ne plus défendre, faisant montre d'une passivité incroyable en laissait Oussama Haddadi centrer pour Changhoon Kwon, tout frais buteur alors qu'il venait de rentrer en jeu (73), que l'OM s'est "réveillé", dixit Germain, avant "25 minutes complètement folles". Adil Rami demandait le changement en se plaignant du mollet et rien ne laissait augurer un tel retournement de situation quand Greg Sertic, qui n'était plus apparu dans le groupe pro depuis fin octobre, a pris sa place (80). Inédite au coup d'envoi, l'arrière-garde olympienne devenait flippante : Sarr à droite, Sertic-Rolando dans l'axe, Kamara à gauche, et Pelé en cage. Mais c'est pourtant avec ceux-là que les protégés de Rudi Garcia ont renversé la vapeur. Et Dimitri Payet, surtout : d'abord sur un corner, obtenu par Sarr, dévié par Germain, et poussé au fond des filets grâce au bras droit (collé au corps) d'Ocampos (88) ; puis en inscrivant un penalty (90+5) qu'il s'est lui-même procuré, quelques minutes seulement après avoir vu sa première tentative (90) repoussée par Reynet, après l'expulsion de Yambéré. Et aussi Le résumé du match "Une fin de match un peu folle", jugeait "RG", satisfait (lire ci-dessous). "L'égalisation a touché l'OM, mais on n'a pas su en profiter. On est passé par pas mal d'émotions", regrettait de son côté Olivier Dall'Oglio, le coach de Dijon. Idem pour son public, qui a conspué le corps arbitral, pendant que certains fans de l'OM pénétraient sur le terrain (Ocampos en a perdu son short !) sans sourciller. Au final, la victoire de l'OM ne souffre aucune contestation et elle permet aux Marseillais de reprendre leur marche en avant en Ligue 1, après la défaite contre l'OL (2-3), tout en confortant leur troisième place. Mais le score final est aussi un trompe-l'oeil qui ne doit pas masquer la fébrilité défensive et faire oublier les probables absences de Mandanda et Rami contre Leipzig (victorieux à Hanovre 3-2 hier), jeudi, pour le quart de finale aller de Ligue Europa. Là, ce sera une autre paire de manches. Auteur : Par Jean-Claude Leblois |
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Article de La Provence du 01 avril 2018 |
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Le gros coup de bambou |
L'OM, qui pouvait s'estimer heureux d'arracher le nul, a finalement été battu par Lyon, qui revient désormais à deux longueurs dans la course au podium, loin derrière Monaco Pour la deuxième place, maintenant, ça va être très compliqué. Sept points de retard sur Monaco, à huit journées de la fin, avec un calendrier alourdi par un quart de finale européen, on voit mal l'OM revenir sur l'ASM. Cela ne signifie pas pour autant qu'il faille dire adieu à une qualification directe pour la Ligue des champions. N'oublions pas un détail important : si le vainqueur de la Ligue Europa, qualifié pour la Ligue des champions, l'est déjà par son classement dans son championnat (l'Atlético Madrid ou la Lazio sont pour l'heure dans ce cas), c'est le troisième de Ligue 1 qui va directement en phase de poules. Cette troisième place revêt donc une importance accrue cette saison et le coup de bambou reçu hier soir peut altérer les chances olympiennes, surtout quand on compare les conséquences de la défaite logique subie hier soir devant l'OL et celles qu'aurait eu une victoire attendue, mais jamais venue. Quand on parle de match à six points, on y est. L'OM victorieux aurait eu huit longueurs d'avance. Battu, il n'en compte plus que deux. Mandanda a retardé l'échéance Deux, c'est toujours bien, mais il est certain qu'avec ce succès lyonnais, l'espoir a changé de camp et l'OM devra attendre deux semaines pour gagner de nouveau et essayer de reprendre sa marche en avant. Au vrai, l'équipe olympienne a perdu gros hier soir, notamment en termes de sérénité. Pourtant, on a cru un moment que les Olympiens allaient rendre à leurs adversaires la monnaie de la pièce du match aller, perdu injustement. Peut-être parce que lorsque Rolando, servi par une remise de Rami, a ouvert le score, c'était à la faveur d'un coup franc de Payet, sorte de justice immanente pour punir une faute de Rafael sur Ocampos, pourtant bien moins grave et spectaculaire que celle du latéral lyonnais quelques minutes plus tôt sur Amavi (tacle les deux pieds décollés) qui aurait dû lui valoir le rouge direct. Mais surtout parce que l'OM, qui avait eu une seule occasion, par Payet, se montra en réussite. Dans sa surface notamment où, d'abord la maladresse de Mariano Diaz, sur un centre, puis la maestria de Mandanda devant Traoré, a permis à l'OM d'y croire. D'autant que peu après, il s'est envolé pour détourner son poteau un ballon enroulé par Cornet. Mais finalement, avec Ndombelé se jouant de Rolando, puis Rami marquant contre son camp, sous la menace de Cornet, l'égalisation lyonnaise fut logique. Comme, malheureusement, le deuxième but, signé Aouar, d'un tir croisé. Mitroglou a failli sauver la mise L'OM aurait tout de même pu s'en sortir, grâce encore à Mandanda déviant en corner une reprise de Traoré, au coeur d'une seconde période où les jambes marseillaises ont longtemps semblé peser bien plus lourd que celles des Lyonnais. Paradoxalement, Mitroglou, qui semble si souvent être plus lourd que les autres, leur donna de l'oxygène, en profitant d'une passe involontaire de Morel pour égaliser de la tête. Et si M. Buquet ne s'était pas trompé en le sanctionnant d'un hors-jeu alors qu'il était parti de son propre camp, qui sait ce qu'il aurait pu faire. Petite cause, grands effets : sur le coup franc lyonnais, deux nouveaux duels aériens perdus par la charnière centrale olympienne ont permis à Depay de marquer le but de la victoire lyonnaise, laissant ainsi ce match se terminer dans la confusion totale d'une bagarre générale digne d'un match de PH, au retour des vestiaires. Auteur : Jean-Claude Leblois |
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Mandanda et Rami l'inquiétude |
Le gardien, touché à la cuisse, sera forfait. Le défenseur, touché au mollet, espère encore pour jeudi S'il est bien un jour où le succès olympien mérite d'être qualifié de "victoire à la Pyrrhus", c'est aujourd'hui. Car si en 280 avant Jésus-Christ, la Ligue Europa n'avait pas encore été créée, gagner une bataille avec autant de pertes n'est pas une garantie d'avenir radieux. Certes, en championnat, l'OM a pris trois points, ce qui est important. Mais jeudi, en Ligue Europa, l'équipe olympienne sera privée de joueurs cadres. Et il n'est pas dit qu'il les récupère tous pour la venue de Montpellier ou le retour à Marseille contre Leipzig. Quand, après guère plus de 50 minutes de jeu, Steve Mandanda a envoyé, du plat du pied, un ballon en touche et s'est écroulé en se tenant la cuisse, on a immédiatement pensé à ce qui lui était arrivé en février à Saint-Étienne. D'ailleurs, Adil Rami ne s'en est pas caché, tout en demeurant prudent et en laissant le diagnostic au corps médical, il a évoqué la rechute. "Steve a dû sortir et souffre du quadriceps, a précisé Rudi Garcia. On verra, mais ce n'est pas bon signe. Il faut attendre les examens demain" (lire aujourd'hui)."C'est toujours inquiétant car on ne sait pas ce qu'ils ont. Ce sont deux cadres de l'équipe qui sortent sur blessure", a ajouté Valère Germain. "Des joueurs très importants pour nous, rappelle Dimitri Payet. On va voir si c'est grave ou pas, et j'espère que leur absence ne sera pas trop longue, même si nous avons un groupe prêt au turnover." "Ça touche notre moral, admet Lucas Ocampos, mais nous pouvons compter sur Yohann Pelé." "Si c'est une déchirure, je suis dans la m..." (Adil Rami) "Pour Steve, c'est inquiétant, j'espère qu'il va vite revenir", a concédé Adil Rami, restant un peu moins pessimiste sur son cas personnel, après sa sortie réclamée en fin de match, pour une douleur au mollet gauche. "J'ai senti une petite douleur, elle est montée progressivement, j'aurais peut-être dû sortir avant mais c'est quand mon mollet s'est durci que j'ai demandé le remplacement. On pense à une contracture. Si c'est ça, ça pourra aller jeudi, mais si c'est une déchirure, je suis dans la m..." "Pour Adil, c'est un problème musculaire au mollet, ajoute l'entraîneur. On pensait que Rolando sortirait car il se plaignait du tendon d'Achille à la mi-temps, mais il a tenu." Heureusement, car si Rolando était venu s'ajouter à la liste... Et aussi Un succès conquis dans le finish : comment l'OM s'est rassuré à Dijon N'oublions pas que Florian Thauvin est d'ores et déjà absent et que, privé de son meilleur buteur, meilleur passeur, l'OM est moins dangereux offensivement. Privé, très probablement de son gardien et peut-être de son meilleur défenseur, le cas s'aggrave. Heureusement, Hiroki Sakai, ménagé à Dijon, à cause d'une lésion musculaire à un muscle fessier et Jordan Amavi, qui était suspendu hier soir, devraient effectuer leur retour en Allemagne. Mais si l'OM doit aborder son quart de finale aller sans Mandanda, Thauvin et Rami, ses chances se réduiront considérablement. Auteur : Mario Albano |
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