.Article de om.net du 28 septembre 2017 |
L'OM chute en Autriche
Après trois succès d'affilée sans encaisser le moindre but, l'équipe marseillaise, largement modifiée, s'incline pour la première fois sur la scène européenne cette saison sur la pelouse de Salzbourg. Situé entre la réception de Toulouse et le déplacement à Nice, le match à Salzbourg a contraint Rudi Garcia à faire des modifications dans son onze de départ. Première surprise en voyant la feuille de match, sur les 21 joueurs retenus, trois devaient suivre le match depuis les tribunes. Et pour cette deuxième journée de la poule I, ce sont trois habituels titulaires, et non des moindres qui ne figurent pas sur la feuille de match : Steve Mandanda, Hiroki Sakai et Dimitri Payet. Ensuite par rapport à la dernière sortie des Marseillais, dimanche dernier face au TFC, le coach olympien a effectué sept changements. Pelé, Sarr, Evra, Kamara, Lopez, Sanson et Germain prennent les postes de Mandanda, Sakai, Amavi, Zambo Anguissa, Payet, Ocampos et Njie. Cet OM, presque complétement chamboulé, a bien débuté la partie malgré un premier quart d'heure sans occasions des deux côtés. Les hommes de Rudi Garcia ont alors pris le jeu à leur compte, privant les Autrichiens de ballon mais les locaux ont tout de même eu les meilleures occasions de la première période. Une tête piquée de Miranda obligeait Pelé à réaliser une belle parade de la main pour sauver son but. Puis le portier marseillais se faisait chiper la balle à l'extérieur de la surface par Dabbur qui frappait dans les buts vides mais fort heureusement Rami avait bien suivi pour sauver sur sa ligne de but. Les Olympiens n'ont eu que deux réelles opportunités : une frappe de Thauvin déviée en corner par Walke et un tir de Sanson non-cadrée juste avant le repos. La tendance s'est inversée en seconde période. Les Autrichiens ont haussé leur niveau de jeu en mettant plus de vitesse et d'engagement. Pelé sauve ses partenaires à plusieurs reprises alors que Thauvin, sur coup franc, et Lopez notamment tentent leur chance de loin, en vain. Toujours plus conquérants, les joueurs de Marco Rose finissent par ouvrir le score sur un centre en retrait de Lainer pour Dabbur qui trompait le gardien marseillais (1-0, 73e). Mené, Rudi Garcia a fait trois changements en quelques minutes. Njie, Zambo Anguissa puis, pour sa première sous le maillot marseillais, Mitroglou sont entrés en jeu. En confiance, les Autrichiens ont continué de pousser et à mettre à mal la défense olympienne. Sarr a percé la défense adverse mais n'a pas cadré sa frappe dans les dernières minutes. L'OM s'incline pour la première fois de la saison sur la scène européenne et perd sa place de leader dans le groupe I d'Europa League au profit de son adversaire du soir. Auteur : Frédéric Rostain |
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Article de laprovence.com du 28 septembre 2017 |
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L'OM chute à Salzbourg |
Lors de la 2e journée, les Olympiens ont concédé leur première défaite de la saison en Ligue Europa à Salzbourg (1-0) Un de chute... Après les trois dernières victoires toutes compétitions confondues, l'OM voulait surfer sur sa vague positive actuelle. Mais les Olympiens se sont manqués en déplacement sur la pelouse de la Red Bull Arena face à Salzbourg (1-0). Le groupe I de la Ligue Europa est donc totalement relancé. Et, l'OM n'aura pas le droit à l'erreur lors de la prochaine rencontre face aux Portugais du Vitoria Guimaraes le 19 octobre au stade Vélodrome. Des Olympiens inoffensifs En première période, les Olympiens ont d'abord subi le pressing de la formation autrichienne avant de reprendre peu à peu le contrôle de la partie. Mais, incapables de se montrer efficace dans les derniers gestes, les partenaires de Patrice Evra ont regagné les vestiaires avec un score de parité nul et vierge au tableau d'affichage (0-0). Très actif, Florian Thauvin était bien (trop) seul pour faire la différence dans le camp adverse lors des 45 premières minutes de jeu. Evra (encore) fautif Au retour des vestiaires, le Red Bull Salzbourg accentuait son pressing sur la défense olympienne. Les Olympiens sont cependant parvenus à faire le dos rond dans ce temps fort des Autrichiens. Mieux, Florian Thauvin était tout proche d'ouvrir le score sur coup franc peu après l'heure de jeu. Mais sa frappe enroulée effleurait le montant gauche de Walke, le gardien de but de Salzbourg (62). A force de reculer et de ne pas se montrer efficace en phase offensive, l'OM était toujours sous la menace d'un but des Autrichiens. Et, à moins de vingt minutes du terme de la rencontre, le numéro 9 de Salzbourg, Dabbur, trouvait le chemin des filets à bout portant devant Yohann Pelé (1-0, 73). Patrice Evra, en difficulté sur l'action, n'a pas pu éviter le centre en retrait du latéral droit autrichien, Lainer. Malgré l'entrée en jeu (tardive) du Grec Kostas Mitroglou - sa première apparition sous le maillot de l'OM, les joueurs de Rudi Garcia ne sont pas revenus au score. Ils concèdent leur première défaite de la saison en Ligue Europa. Dans l'autre rencontre de la poule I, Konyaspor a battu le Vitoria Guimaraes (2-1). L'OM est donc troisième de la poule après deux journées disputées, avec trois points au compteur. Il faudra impérativement s'imposer au Vélodrome lors de la prochaine journée le 19 octobre. Auteur : Pierre-Antoine Trossero |
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Article de La Provence du 29 septembre 2017 |
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Le jour et l'ennui... Quatre jours après une prestation aboutie contre Toulouse, un OM recomposé a affiché un visage inquiétant et s'est logiquement incliné à Salzbourg Il y a les discours. Et il y a la réalité des actes, couplée à celle du terrain. Depuis le début de la campagne olympienne en Ligue Europa, dans les derniers jours de juillet, Rudi Garcia clame que son OM veut mener de front toutes les compétitions, notamment cette C3 si souvent délaissée par ses confrères. Hier, le technicien olympien a fait l'inverse, de sa composition d'équipe à son coaching. Il a envoyé le signal contraire tout au long d'une soirée d'un ennui terrifiant ponctuée par un épilogue tellement prévisible : une défaite sur le terrain du Red Bull Salzbourg (1-0). Un adversaire qui n'a même pas réussi à inscrire 18 joueurs sur la feuille de match, tant les blessures déciment son effectif juvénile. Ce résultat rebat les cartes dans le groupe I. Car, dans le même temps, Konyaspor a pris le meilleur sur Guimaraes (2-1). Le plus désolant concerne le timing de ce couac. Il intervient quatre jours après la prestation maîtrisée et aboutie face à Toulouse (2-0), sans doute la meilleure depuis le lancement de la saison, et juste avant le déplacement à Nice dimanche ; il met un terme, aussi, à cette série de trois succès consécutifs, toutes compétitions confondues. Priorité à Nice Hier soir, dans une Red Bull Arena désertée, l'OM a livré une nouvelle prestation affligeante même si tout n'est pas à jeter au niveau individuel. Comment pouvait-il en être autrement avec sept changements dans le onze de départ par rapport à la sortie précédente et avec des éléments cloués sur le banc depuis trois rencontres et, donc, en manque de rythme et de repères ? D'autant que certains, à l'image d'un Morgan Sanson méconnaissable, évoluent à un poste inhabituel... Alors qu'une ossature se dégageait, qu'une solidité prenait forme, que des automatismes s'esquissaient, Garcia a lézardé cet édifice à l'équilibre pourtant précaire. "Je ne peux pas dire que le groupe est important et ne pas m'en servir, surtout quand vous voyez les joueurs qui entrent dans l'équipe de départ, a tenté de justifier Garcia avant de regagner Marseille. Ce soir (hier), on a remis des joueurs à niveau. Enfin, ce n'était pas le but qui était de venir faire un résultat. Il faudra rectifier le tir tout de suite en coupe d'Europe." Trois Olympiens chez les Bleus Peut-être aurait-il fallu ingurgiter une boisson énergisante pour mettre à terre ces Taureaux rouges qui se sont décomplexés à mesure que les Olympiens s'enfonçaient dans une profonde léthargie et dans un désert offensif (lire en page suivante). Un seul tir cadré en 90 minutes : la stat se passe de commentaire... Si l'absence de Mandanda était prévue, celle de Payet, handicapée par une béquille bénigne reçue avant de mettre le cap sur l'Autriche, a modifié les plans de Garcia qui n'était plus à un changement près. En creux, ce turnover dans les grandes largeurs et cette kyrielle de choix déroutants laissent transpirer une volonté claire : la priorité de la semaine se nomme Nice et a pour cadre le championnat. Dans 48 heures, l'ancien cornac de Lille et la Roma récupérera Mandanda et Payet, et alignera une escouade qui ressemblera davantage à celle qui a disposé du TFC. Une formation qui lui offre davantage de certitudes et d'expérience afin de ramener un résultat positif de l'Allianz Riviera. Certains titulaires d'hier soir pourraient bien se mordre les doigts après cette soirée d'une tristesse infinie.
Auteur : Fabrice Lamperti |
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Offensivement, c'était le néant Incapables de créer le danger devant, les Olympiens ont fini par s'incliner. Exaspérant et frustrant L'urgence était de résoudre les problèmes défensifs. Après la déroute de Monaco (6-1) et la gifle infligée par Rennes au Vélodrome (1-3), il était impératif d'effectuer des changements. Rudi Garcia l'a fait en modifiant le schéma tactique de son équipe en 4-2-3-1. Avec un milieu supplémentaire (Anguissa ou Kamara) positionné aux côtés de Luiz Gustavo devant l'arrière-garde, l'OM s'est ensuite montré plus costaud : trois matches (Konyaspor, Amiens et Toulouse), trois victoires, et, surtout, aucun but encaissé. L'escouade provençale semblait partie sur les mêmes bases hier soir : compacte, bien regroupée, elle aurait pu conserver sa cage inviolée. Il a fallu que Dabbur trouve la faille en milieu de seconde période. Rien de catastrophique en soi. Sauf lorsqu'on ne parvient pas à se créer des occasions... Dans ces conditions, impossible, donc, d'espérer quoi que ce soit. Après avoir retrouvé des vertus offensives contre le Téfécé dimanche dernier, l'OM a cette fois frôlé le néant. Et c'est bien ce qui est le plus rageant. L'absence de Dimitri Payet (béquille) n'y est sans doute pas étrangère. Mais quand même... Maxime Lopez, qui le remplaçait, était complètement perdu en meneur de jeu axial dans un rôle qui est pourtant le sien initialement. Ce qui n'était pas le cas de Morgan Sanson, aligné à gauche, où il a été très décevant. "Je manque de repères, ce n'est pas mon poste, confirmait celui-ci après le match. Pour dépanner, OK. Mais on verra sur le long terme. Je ne le vis pas mal, je fais beaucoup de choses pour le collectif mais je sais que je suis en deçà de ce que je dois faire. À moi de m'adapter." L'ex-Montpelliérain n'est pas au niveau pour le moment dans cette position-là. Mais il n'a pas été le seul élément offensif en manque de réussite hier soir. Une seule frappe cadrée... Comment expliquer que les Marseillais aient été si peu entreprenants dans la Red Bull Arena ? "C'est un tout", a répondu le milieu relayeur de formation aligné sur l'aile hier. "Il y avait une belle équipe en face, a pour sa part rétorqué Valère Germain. Après, c'est sûr qu'on doit faire beaucoup mieux offensivement. Je ne parle pas que des joueurs offensifs : c'est tout le bloc. C'est pareil défensivement. Peut-être que nous, les attaquants, nous ne sommes pas assez tranchants. Peut-être que les excentrés ne centrent pas assez. Quand ça ne va pas, il y a plein de choses à revoir." Reconverti en latéral droit, Bouna Sarr, lui, a tenté de faire sauter le verrou autrichien en fin de rencontre. Sans réussite. "Il y a des matches comme ça où on se crée moins d'occasions, rappelait-il en zone mixte à l'issue de la défaite. Il y en a eu énormément contre Toulouse, beaucoup moins ce soir. Il faut travailler pour être efficaces à toutes les rencontres." C'est en bossant que l'OM a corrigé ses (énormes) soucis défensifs. Il faudra donc faire la même chose devant. Histoire d'éviter de revivre à l'avenir le même type de déconvenue qu'hier. "C'est dommage parce qu'on avait un très bon bloc compact, on n'était quasiment pas en danger, ajoutait Florian Thauvin. Ça fait partie du football, on a pris un but et on n'a pas été capables d'en marquer un.On est une équipe, on gagne ensemble, on perd ensemble. Il y a des jours où c'est peut-être un peu plus compliqué pour chacun de nous. Il faut se serrer les coudes, ne tirer sur personne. On doit être solidaires." La voie de la rédemption passe évidemment par là. Mais encore faudra-t-il aller droit au but, comme le dit la devise... Hier, l'OM n'a cadré qu'un tir. Désespérant. Auteur : Alexandre Jacquin |