OM1899.com

.Article de om.net

du 12 avril 2018

 

L'OM s'envole en demi

 Les Olympiens avaient un but à rattraper au coup d'envoi, puis deux après deux minutes de jeu. Ils ont effectué une remontée digne des plus grands d'Europe pour s'imposer 5-2 et accéder à la demi-finale de l'Europa League au terme d'un match magnifique.

 Il y a des matchs dont les supporters marseillais se souviendront toute leur vie. Des soirées pleines d'émotions où ils ont vibré passant de la peine à la joie et enfin au soulagement. Après le match aller perdu 1-0 par les Olympiens en Allemagne, le retard ne paraissait pas insurmontable. D'autant qu'avec l'appui d'un stade Orange Vélodrome archi-comble, l'OM jouait à 12. Dès les premières secondes, les Marseillais se ruaient à l'attaque, ils se procurent une opportunité mais manquaient le cadre. Dans la foulée, Leipzig ouvrait la marque par Bruma. L'OM devait marquer, à ce moment-là, trois buts pour se qualifier. Loin de refroidir le Vélodrome, ce but précoce soudait encore plus une équipe déterminée à s'imposer et à se qualifier.

Seulement quatre minutes plus tard, suite à un corner et à un cafouillage près de la ligne de but, Ilsanker poussait le ballon dans ses propres filets. Trois minutes plus tard, Sarr donnait l'avantage à l'OM. Sur un contre, Sanson butait deux fois sur le portier hongrois du club allemand mais Sarr surgissait pour marquer. Les écrans géants affichaient 2-1 après seulement 9 minutes de jeu. L'entame de la rencontre était surréaliste et nous n'étions pas au bout de nos surprises...

L'OM poussait soutenu comme jamais par les 61882 spectateurs de l'Orange Vélodrome, du jamais vu cette saison et du jamais vu pour une rencontre européenne dans l'histoire du club. Payet, intenable, marquait un but superbe juste après le quart d'heure de jeu mais il était refusé pour une faute de Mitroglou. Ce n'était que partie remise. D'ailleurs le capitaine olympien s'illustrait, sur coup franc, en déposant la balle dans les pieds de Thauvin. L'attaquant, qui revenait de blessure, marquait le troisième but. L'OM passait en tête sur le l'ensemble des deux matchs.

La soirée s'annonçait parfaite si ce n'est la sortie sur blessure à l'épaule de Sarr, irréprochable depuis le coup d'envoi.

 Au retour des vestiaires, les joueurs allemands montraient un visage différent. Plus agressifs, plus rapides dans la transmission et l'exécution, ils revenaient à la marque par Augustin qui trompait Pelé d'une belle frappe. Leipzig repassait en tête sur les deux rencontres mais c'était sans compter sur le geste de la soirée, signé Payet. Lancé par Thauvin, le capitaine olympien s'infiltrait dans la surface et décochait un extérieur du droit qui filait dans la lucarne de Gulacsi. A 4-2, l'OM tenait son ticket par la demi-finale mais il fallait tenir. Les Olympiens l'ont fait et bien fait avec un Gustavo impérial en patron de la défense, parfaitement épaulé par ses lieutenants Kamara, Amavi et Sakai. Ils ont tout donné. Tout comme les remplaçants, entrés pour colmater les éventuelles brèches dont les Allemands ne profitaient pas. Ils devaient marquer encore une fois, la tension était à son comble. Les supporters chantaient encore plus fort pour masquer leur inquiétude et aider les joueurs de Rudi Garcia à puiser dans leurs dernières ressources pour conserver les deux buts d'avance. Pelé effectuait un dernier arrêt sur l'ultime tentative des hommes d'Outre-Rhin.

Et sur le dernier corner de Leipzig, alors que le portier allemand était monté pour tenter de faire la différence, l'OM récupérait la balle et se lançait dans un contre fulgurant. Lopez décalait Sakai. Le Nippon poussait la balle de loin dans les buts vides. 5-2 avec une toute poignée de secondes à jouer, l'OM est en demi !!!

 Au coup de sifflet final, l'Orange Vélodrome pouvait exulter et exploser. L'OM, dernier représentant français en coupe d'Europe, sera en demi-finale de l'Europa League. Les Olympiens pouvait effectuer un tour d'honneur amplement mérité.

Quel match, quelle soirée, quelle équipe... L'aventure européenne se poursuit donc pour les Marseillais qui vous donnent rendez-vous en demi-finale pour, on l'espère à l'image de ce soir, encore beaucoup de belles émotions !

Auteur : Frédéric Rostain  

----------------------------------------------- 

Article de laprovence.com

du 12 avril 2018

.

Grâce à sa folie et un Payet en feu,

l'OM a mérité sa place dans la cour des grands

Vainqueur de Leipzig ce jeudi soir dans un Vélodrome en fusion, (5-2), la formation de Rudi Garcia a montré qu'elle avait du caractère. Suffisant pour aller au bout ? Pas sûr, même si l'espoir est grandissant

Le match : un OM fada jusqu'au bout

Un vrai match de coupe d'Europe. En mettant tout son coeur dans la bataille, l'OM de Rudi Garcia a fait ce que l'on attendait de lui. Pourtant, l'ouverture du score de Bruma d'entrée de jeu avait de quoi faire trembler tout un stade en fusion. Mais c'était sans compter sur cette grinta qui caractérise si bien cette équipe dans les grands soirs au Vélodrome. Comme face au PSG en octobre dernier (2-2), les Olympiens ont répondu présent dans l'intensité, sans le moindre calcul. C'est ce qui leur a permis d'égaliser juste après le but allemand et de prendre l'avantage grâce à Sarr en moins de dix minutes de jeu. La suite ? Un nouveau but du revenant Thauvin, une frayeur signée Augustin, un bijou de Payet et une grande première pour Sakai, qui a tant mérité les honneurs depuis son arrivée sur la Canebière. Une soirée folle et presque parfaite, la faute à la sortie de Sarr sur blessure en première période.

Le joueur : quand Payet va, tout va

Loin du compte contre Montpellier (0-0), le capitaine de l'OM avait une revanche à prendre. C'est chose faite. Toujours juste dans son placement, sûr de sa justesse technique, Payet a montré qu'il pouvait être capable de guider les siens dans un grand soir. Mieux, le Réunionnais a enthousiasmé les fidèles olympiens d'un somptueux extérieur du pied sur le quatrième but. Un chef d'oeuvre qui aurait pu être accompagné d'un autre si Mitroglou n'avait jugé bon de bousculer son vis-à-vis juste après avoir servi son capitaine, qui s'était chargé d'enrouler son ballon depuis l'extérieur de la surface pour ne laisser aucune chance à Gulácsi. Propre.

La question : l'OM peut-il remporter la Ligue Europa ?

Dans le dernier carré d'une compétition européenne pour la première fois depuis 2004, l'OM a une belle page de son histoire à écrire. Mais avant de projeter vers une hypothétique finale à Lyon, il faudra d'abord passer par les demies. Et il y a du lourd. Largués dans leur championnat respectif, l'Atlético de Madrid et Arsenal ont un trophée à remporter. Et il ne faudrait surtout pas sous-estimer Salzbourg, qui a posé de grosses difficultés aux ouailles de Garcia en phase de poules (une défaite et un nul). Le tirage au sort désignera le futur adversaire des Olympiens ce vendredi mais il est déjà certain que cet OM version 2017-2018 a une belle carte à jouer. À condition d'être lui-même en y mettant toute sa grinta.

La décla : Aller en finale quel que soit l'adversaire proposé" (Garcia)

"On verra quelle équipe le sort nous réserve en demi-finale. Mais dans le dernier carré, il n'y a que des grosses équipes. Que ce soit l'Atlético de Madrid, Arsenal ou Salzbourg, ce sera un adversaire de qualité. Mais l'OM a montré que c'était aussi une équipe de qualité. Quand on est en demies, il y a une seule ambition, un seul objectif : aller en finale quel que soit l'adversaire proposé. Une fois qu'on a vécu les choses, on se rend compte combien ce stade et ce public peuvent être spéciaux. J'avais besoin de retrouver un public latin et chaud comme la braise après avoir quitté la Roma. (Hier) soir, il a été chaud bouillant ! On sait qu'on pourra comssspter sur notre 12e homme et ça nous aidera".

Le chiffre : 3

C'est la troisième fois que l'OM atteint le dernier carré de la petite coupe d'Europe.

Auteur : Loïc Chenevas-Paule

-----------------------------------------------

 Article de La Provence

du 13 avril 2018

.

 Une nuit magique

Porté par un Payet en feu, poussé par un Vélodrome en fusion, l'OM a étrillé Leipzig et s'est qualifié pour les demi-finales

Les 61 882 privilégiés qui ont bourré le Vélodrome hier soir se souviendront longtemps de cette nuit magique. Ils ont vécu un moment rare, d'exception, le genre d'instant gravé dans les mémoires, dont on reparle des années plus tard avec des étoiles dans les yeux et des trémolos dans la voix. Dans une ambiance survoltée et au terme d'une prestation ébouriffante, l'une des plus abouties de la saison face à un Leipzig qui avait donné la leçon à Monaco en Ligue des champions, l'OM est allé arracher sa qualification pour les demi-finales de la Ligue Europa. D'ailleurs, joueurs et supporters mêlés, personne ne voulait s'en aller, histoire d'étirer à l'infini cette soirée du 12 avril 2018, de communier et de partager cette joie insensée.

Aiguillé par un Dimitri Payet des grands soirs, l'OM a étrillé le vice-champion d'Allemagne sortant (5-2), vainqueur contre le cours du jeu et d'une courte tête (1-0) de la manche aller, voilà une semaine. Naby Keïta et ses partenaires y ont pourtant cru lorsqu'ils ont ouvert le score après une minute de jeu et une poignée de secondes par Bruma (0-1), puis quand Augustin a ajusté Pelé (3-2).

Mais les Olympiens n'ont jamais été gagnés par le vertige d'une élimination en dépit d'un dernier quart d'heure irrespirable avec, en point d'orgue, cet arrêt peu académique mais décisif de Pelé sur Poulsen (90+3) avant la délivrance signée Sakai, rapidement enseveli par une montagne de partenaires.

Malgré le scénario, malgré les absences (Mandanda, Rolando) et autres blessures (Sarr), le Japonais et ses équipiers ont toujours cru en leur bonne étoile, portés par le souffle d'un fol espoir, l'envie de renverser la montagne allemande et l'ambition d'écrire l'une des plus belles pages de l'histoire européenne contemporaine du club. Entre championnat où ils briguent encore la troisième place et coupe d'Europe, voilà qu'ils s'offrent une fin de saison palpitante.

Ils peuvent rêver à ce fameux titre qu'entre eux, ils se sont promis d'aller conquérir, cette Ligue Europa entamée dans la moiteur d'un été incertain et d'un parcours qui s'annonçait interminable. Tous les fantasmes sont permis, alors qu'il ne reste plus qu'Arsenal, l'Atlético de Madrid et Salzbourg en lice, et que tout le monde voudra tirer les surprenants Autrichiens, rencontrés en phase de poule et dont il faudra terriblement se méfier.

Une ferveur contagieuse

Pour s'installer dans le dernier carré, les hommes de Rudi Garcia, qui avait reconduit sa défense à trois et misé sur une équipe offensive, ont mis tous les ingrédients qu'un quart européen nécessitait. Hier, ils avaient la rage, le coeur, l'envie, la générosité et un talent indéniable. On ne passe pas cinq buts à ce stade de la compétition par hasard. Ils étaient habités par ce supplément d'âme qui détermine les grandes escouades, façonne les épopées endiablées et mémorables.

Et le Vel', transformé en arène pour l'occasion, baignait dans cette ferveur contagieuse et fiévreuse, celle-là même qu'on ne trouve que sur ces terres et qui fait terriblement défaut à d'autres écuries hexagonales qui aspirent vainement à se forger un destin sur la scène continentale.

Cette maestria des joueurs couplée à la furia de supporters en fusion a fait de ce match un moment unique et permet au club de vivre la sixième demi-finale de son histoire. C'était vraiment beau. La bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas fini.

Auteur : Fabrice Lamperti

-----------------------------------------------

Payet, la classe international

Auteur d'un but et de deux passes décisives, le capitaine olympien a été époustouflant

Combien de fois a-t-on écrit qu'il ne répondait pas présent dans les grands matches ? C'était (presque tout le temps) vrai lors de son premier passage sous le maillot blanc, entre 2013 et 2015. Ce le fut aussi parfois depuis son come-back, fin janvier 2016. Sauf que ça, c'était avant... Avant cette campagne européenne enivrante. Avant qu'il ne réalise une double performance de très haut vol face à l'Athletic Bilbao, en 8e de finale de la C3. Et, surtout, avant qu'il n'enchaîne les coups de génie hier soir dans un Vélodrome en fusion.

En bon capitaine, Dimitri Payet a pris le taureau de Leipzig par les cornes et montré la voie à ses partenaires. Un match épatant, sensationnel, fabuleux... Tous les qualificatifs sont bons pour décrire sa prestation. À moins d'être malhonnête, il est cette fois impossible de tempérer en disant que l'adversaire était faible. C'est faux. Tout simplement.

Le public du Vel' a d'ailleurs acclamé le Réunionnais à sa juste valeur au moment de sa sortie. Remplacé par Frank Anguissa à la 82e minute, l'ex-Hammer a reçu une standing ovation amplement méritée. Elle ressemblait d'ailleurs à celle qui avait accompagné son retour d'Angleterre, face à Lyon, il y a un peu plus d'un an maintenant.

Un air de France-Roumanie

Si l'OM a dépensé autant d'argent (30 millions d'euros) pour rapatrier l'international, c'est pour qu'il ramène la maison bleue et blanche vers les sommets. Et fasse dans la différence dans des moments clé. Ce qu'il est précisément parvenu à faire hier, au cours d'une soirée printanière qui restera dans les annales.

L'OM a composté son ticket pour les demi-finales de la Ligue Europa avec brio. Si le collectif et l'esprit d'équipe marseillais sont évidemment à mettre en avant, les coups de patte de l'ancien Nantais ont aussi été particulièrement précieux. Et sa justesse, incroyable.

"Dim" a tout d'abord donné la balle de l'égalisation, sur corner (6). Et c'est Ilsanker, bien pressé par Mitroglou, qui a prolongé le cuir dans la cage de Gulacsi. Payet s'est ensuite retrouvé dans la construction divine du deuxième but de l'OM (signé Sarr, 9), puisque c'est lui qui a trouvé Sanson, d'une transversale parfaite. Et que dire de son missile de la 17e minute... Si le Grec n'avait pas commis une faute idiote, le natif de Saint-Pierre aurait inscrit l'un des plus beaux buts de sa carrière, d'un geste qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à celui réussi contre la Roumanie lors du match d'ouverture de l'Euro.

Dans les 23 en Russie ?

Qu'à cela ne tienne, l'ex-Stéphanois a poursuivi son match sur le même rythme, en offrant le 3e but à Thauvin sur coup franc (38). Mieux, il a ensuite trouvé le chemin des filets pour un but valide, cette fois. Et quel but ! Leipzig venait de revenir à 3-2 et avait repris l'option sur la qualification. Payet s'est alors faufilé dans la surface allemande et a humilié Gulacsi d'un extérieur du pied droit à montrer dans toutes les écoles de football. À 4-2 à l'heure de jeu, l'OM n'allait plus être rejoint.

Une fois remplacé, le capitaine de l'escouade phocéenne n'a pas été le dernier à se jeter sur Hiroki Sakai, auteur du 5e but. Une véritable communion.

À quelques semaines de la coupe du monde, le meneur de jeu olympien a en tout cas marqué des points. Didier Deschamps, qui cogite actuellement sur sa liste des 23, a forcément dû apprécier la prestation de celui qui était l'un de ses titulaires indiscutables durant l'Euro-2016. Il ne l'est plus aujourd'hui chez les Bleus. Mais ça ne l'a pas empêché, bien au contraire, de démontrer hier qu'il possédait encore la classe internationale. D'autant qu'il retrouve une condition physique optimale au meilleur moment...

Auteur : Alexandre Jacquin

 -----------------------------------------------

L'analyse de Rudi Garcia : "Un moment d'émotion collective"

Que ressentez-vous ?

Ce sont des moments qui ne sont pas nombreux dans une carrière et qu'on aime vivre. C'est un moment d'émotion collective. C'était une grande soirée de coupe d'Europe. Gagner 5-2 contre une équipe allemande, ça n'arrive pas souvent. On savait que prendre un but n'était pas rédhibitoire. L'équipe a joué avec son coeur, mais aussi avec son talent. On peut tous les passer en revue, Dimitri (Payet) a été le meneur de jeu, Flo (Thauvin) était de retour, Maxime (Lopez) et Morgan (Sanson) ont été énormes, Adil (Rami) était la surprise du matin et il nous a beaucoup aidés, Bouna (Sarr) a été très important. Battre le record d'affluence en coupe d'Europe au Vélodrome, dans une ambiance de feu et avec deux minots dans l'équipe, c'est aussi un motif de fierté.

L'objectif, désormais, c'est d'atteindre la finale ?

On verra quelle équipe le sort nous réserve en demi-finale. Mais dans le dernier carré, il n'y a que des grosses équipes. Que ce soit l'Atlético de Madrid, Arsenal ou Salzbourg, ce sera un adversaire de qualité. Mais l'OM a montré que c'était aussi une équipe de qualité. Quand on est en demies, il y a une seule ambition, un seul objectif : aller en finale quel que soit l'adversaire proposé. Une fois qu'on a vécu les choses, on se rend compte combien ce stade et ce public peuvent être spéciaux. J'avais besoin de retrouver un public latin et chaud comme la braise après avoir quitté la Roma. (Hier) soir, il a été chaud bouillant ! On sait qu'on pourra compter sur notre 12e homme et ça nous aidera.

Pour quelles raisons avez-vous privilégié le système à trois axiaux à l'aller et au retour ?

Car la charnière était absente. Leipzig a aussi des attaquants très rapides, comme Augustin, Werner, Bruma ou Sabitzer. J'avais besoin de vitesse dans l'axe. Comme certains jouaient de manière inhabituelle à ce poste, j'avais besoin d'un patron, donc c'était Luiz Gustavo. Il me fallait de la vitesse avec Hiroki (Sakai) et un minot plein de sang-froid comme "Bouba" (Kamara). On a aussi joué comme ça car on les joueurs de couloirs pour, avec Sarr et Amavi. Et finalement, il y avait beaucoup de joueurs offensifs sur la pelouse, à commencer par notre milieu de terrain.

Un mot sur le premier but de Sakai sous les couleurs de l'OM...

Il faut que ce soit son anniversaire chaque week-end ! On est ravis pour lui. Il souffrait des adducteurs à la pause, mais il est allé au bout. C'est un beau clin d'oeil que ce soit lui qui marque ce but. La fête que lui ont fait ses coéquipiers montre à quel point on était content pour lui.

Auteur : Jean-Claude Leblois

 -----------------------------------------------

 -----------------------------------------------

  -----------------------------------------------

 

 

Toute reproduction intégrale ou partielle des textes ou photos est strictement interdite.