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Article om.net

du 20 avril 2019

L'OM s'impose en Bretagne face à l'EAG (1-3) et débute une série de victoires pendant ce week-end de Pâques.

Luiz Gustavo libère

Dans une rencontre clé dans le sprint de fin de saison, l'OM s'est rapidement libéré dans un match piège. 4e minute de jeu, Luiz Gustavo titulaire pour la seconde fois consécutive, ouvre le score. Le Brésilien à la réception d'un centre de Payet, voit sa tête contrée une première fois, pour finalement trouver la faille, d'une reprise de volée rageuse pied droit. Avec ce deuxième but en deux matchs, l'ancien pensionnaire du Bayern Munich explose de joie et s'en va fêter son but, avec plus de 800 supporters de l'OM présents au stade de Roudourou. Une image de liesse générale magnifique, qui valide le retour en puissance de Luiz Gustavo dans le onze olympien.

Nouveau succès

Nous avons peut-être assisté au début d'une longue série de victoires pour les hommes de Rudi Garcia. Deux succès en deux matchs, un bon début pour gérer au mieux les cinq dernières échéances à venir. Luiz Gustavo premièrement (4e) et Lucas Ocampos ensuite (40e) d'une tête croisée imparable sur un caviar de Thauvin, ont permis à l'OM de s'imposer en Bretagne. Après une réduction du score de Guingamp, par l'intermédiaire de Ngbakoto (56e), les Olympiens ont douté. Marcus Thuram dans la foulée trouve la barre transversale de Steve Mandanda. Heureusement les Olympiens tiennent durant ce temps faible. Valère Germain en fin de rencontre clôt le destin de ce match. Après une ouverture en profondeur de Kevin Strootman, l'ancien monégasque enchaîne d'une reprise de volée puissante. Son ballon entre avec l'aide de la transversale (91e) et permet à l'OM de rentrer tranquillement avec les 3 points.

Le 4-2-3-1 une nouvelle fois

Rudi Garcia a décidé de renouveler son schéma tactique face à Guingamp cet après-midi. Comme lors du succès face à Nîmes (2-1), la dynamique offensive avec une seule pointe et Dimitri Payet en n10 fait son retour. Mario Balotelli suspendu pour ce match, Valère Germain prend sa place au sommet de l'attaque olympienne. Au milieu, Morgan Sanson entre dans le onze à côté de Luiz Gustavo. Jordan Amavi retrouve son flanc gauche ce qui permet à Hiroki Sakai de regagner le couloir droit.

Rudi Garcia dans le club des 100

Rudi Garcia est devenu à l'occasion de ce succès le 5e entraineur à atteindre la barre des 100 matches sur le banc de l'OM en Ligue 1, après Jules Zvunka (141), Henri Roessler (135), Gérard Gili (121) et Didier Deschamps (114). L'ancien coach de l'AS Roma, a donné ses conseils et ses ordres tout au long de sa 100e rencontre, pour connaitre au final un anniversaire victorieux.

UN soutien sans faille

L'Olympique de Marseille reste une attraction lorsqu'il se déplace en Bretagne. L'En Avant Guingamp a pu accueillir les Olympiens dans un stade bien garni. Plus de 800 supporters olympiens ont fait le déplacement pour assister à cette deuxième victoire de suite. Les drapeaux et chants olympiens n'ont cessé de résonner au stade de Roudourou, pour accompagner l'OM vers ce nouveau succès important.

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Article de La Provence

du 21 avril 2019

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L'OM souffle sur les braises

Vainqueurs à Guingamp (1-3) ce samedi en étant intermittents, les Olympiens ont récupéré provisoirement la quatrième place du classement. De quoi garder un mince espoir pour le podium

Dans le monde du football, il n'y a pas de sentiments, juste des centimètres. La victoire de l'OM hier après-midi à Guingamp (1-3), qui prolonge les espoirs olympiens pour la troisième place, a encore illustré cette maxime.

Entre la frappe de Marcus Thuram (62), qui aurait pu permettre à l'En Avant de revenir à 2-2, et la superbe reprise en demi-volée de Valère Germain dans le temps additionnel (90+1), qui a scellé le succès de l'OM (1-3), ça s'est finalement joué à un cheveu. La tentative du Guingampais s'est d'abord écrasée sur la transversale avant de rebondir quasiment dans le but, mais sans franchir la ligne en intégralité, là où le missile du Marseillais, lui aussi après avoir heurté la barre, est rentré au fond des filets. "Ça se joue à que dalle, deux ou trois centimètres, c'est vraiment très frustrant. On a pris le dessus sur Marseille et rien que pour ça, on aurait mérité de revenir au score", soufflait Jocelyn Gourvennec, le coach dépité d'une équipe qui lutte pour sa survie en L1. Rudi Garcia, lui, préférait savourer les trois buts à l'extérieur et les trois points pris.

L'entraîneur de l'OM n'a pas oublié, non plus, que son équipe avait connu un passage à vide bluffant. Car si les partenaires de Steve Mandanda ont assuré l'essentiel en s'imposant dans les Côtes-d'Armor, récupérant provisoirement la quatrième place à Saint-Étienne, opposé à Reims aujourd'hui, ils ont aussi longtemps tremblé. Comme face à Angers (2-2 après avoir mené 2-0) ou Nîmes (2-1), ils ont arrêté de jouer après la pause. Ils venaient de maîtriser l'EAG et de marquer deux buts, le premier par l'intermédiaire de Luiz Gustavo (4), pas loin d'être à 100 % comme diraient certains, et le deuxième grâce à l'inévitable Lucas Ocampos (40), dont c'était le retour dans le onze, sur un service de Florian Thauvin, encore très inégal. C'était donc suffisant pour eux. Or, les Bretons sont revenus des vestiaires avec d'autres intentions et l'OM a rapidement plié sur un centre de Mehdi Merghem pour Yeni Ngbakoto (56).

L'impression que l'OM a fait le travail

Remis en selle par cet OM à mi-temps (loin d'être thérapeutique), qui s'est seulement signalé en deuxième période sur un coup franc direct de Gustavo (80) et donc sur le but libérateur de Germain, le club breton n'en aura pas profité.

Cela fait évidemment les affaires du plus fada des clubs français et les supporters n'ont pas boudé leur plaisir. Mais dans le monde du football, il n'y a pas de sentiment, que des centimètres : les fidèles marseillais l'ont rappellé au président olympien quand le coup de sifflet final a retenti avec un sonore "Eyraud on t'enc...", preuve du désamour entre la direction et les groupes. Juste avant, le kop guingampais avait lâché un timide "Desplat démission".

Ce matin, il reste l'impression que l'OM a fait le travail, même à moitié. C'est sans doute le plus important, même si cela ne lui donne aucun gage pour l'avenir. Ce succès lui permet simplement de garder espoir pour une hypothétique qualification en Ligue des champions et de maintenir la distance avec ses poursuivants niçois (battus par Caen) et montpelliérains (vainqueurs à Strasbourg). Et de donner un peu plus de saveur, encore, au choc qui se profile entre l'OM et Lyon au stade Vélodrome, en clôture de la 36e journée de L1. L'OM n'en est pas encore là. Mais en attendant, il souffle sur les braises.

Par Jean-Claude Leblois

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Ocampos, retour à la normale

L'Argentin, qui n'avait pas joué depuis Angers, a marqué et a été tranchant. Comme souvent cette saison

Absent à Bordeaux et contre Nîmes, Lucas Ocampos a retrouvé le terrain comme si de rien n'était, hier, à Guingamp. Sourire aux lèvres et grinta en bandoulière. Une habitude pour l'Argentin, qui ne sera jamais le plus grand technicien de la planète football mais qui amène un indéniable plus à cet OM trop souvent fébrile cette saison. Son entraîneur le sait, et il n'hésite pas à le rappeler à l'envi : le comportement de son numéro 5 doit être inspirant pour les autres.

Jeudi, Rudi Garcia l'avait encore martelé en conférence de presse : "Depuis que je suis arrivé, Lucas montre des qualités assez exceptionnelles, pas qu'athlétiques ou mentales. C'est un garçon qui a beaucoup marqué, qui a délivré beaucoup de passes décisives. (...) On a besoin de joueurs qui montrent la voie dans l'engagement, dans le don de soi, dans le fait d'aller gagner des duels."

Hier, à Guingamp, le sergent de Garcia, a, une nouvelle fois, mis ses actes en adéquation avec les paroles prononcées à son endroit.

Ocampos a été l'un des meilleurs Olympiens dans les Côtes-d'Armor, et pas seulement parce qu'il a inscrit son quatrième but de la saison en championnat. Celui qui célèbre chacune de ses réalisations par un coeur avec les mains a beaucoup donné. Dans l'intensité, mais pas que, évidemment.

Poison permanent

Positionné à gauche de l'animation offensive du 4-2-3-1 concocté par "RG", le Sud-Américain a été un poison permanent pour l'arrière-garde bretonne. Ses dribbles ont donné quelques sueurs à Cheick Traoré qui a eu du mal à contenir ce vis-à-vis aux "trois poumons". Et il a fréquemment dézoné, venant coller la ligne à droite, ce qui a considérablement perturbé, en première période, l'EAG. C'est d'ailleurs de ce côté qu'il a délivré une offrande parfaite à Dimitri Payet (20), qui s'y est repris à deux fois pour voir sa frappe s'enfuir hors du cadre.

Avec ce rendement, celui qui s'est affirmé comme un très bon pourvoyeur pour Mario Balotelli (absent hier), avec quatre de ses six passes décisives de la saison de L1, est forcément un premier choix à l'heure où Rudi Garcia couche les noms sur le papier blanc. D'autant plus que son coffre lui permet de fournir de vrais efforts défensifs, sur un côté où Jordan Amavi n'arrive toujours pas à livrer un match complet satisfaisant.

Hier, sur la (belle) pelouse d'une équipe qui joue sa survie dans l'élite à chaque sortie, Ocampos a très vite donné le "la". Dans le sillage d'un Luiz Gustavo exemplaire et buteur, le natif de Quilmes a fait pétiller l'envie olympienne. La preuve de son engagement s'est illustrée par un tacle offensif rageur (9) alors que l'OM menait déjà au score depuis quelques minutes.

Attention, tout n'est pas parfait et le jeune (24 ans) Olympien semble en mesure de franchir encore un palier. Pour cela, tout en s'abreuvant des louanges de son coach, il devra discipliner un jeu parfois encore "foufou" qui fait le bonheur de ses détracteurs. Dans cette veine, l'avertissement reçu hier à la 89e était sans doute évitable.

Néanmoins, personne ne va véritablement chipoter. L'OM est reparti de Bretagne avec ce qu'il était venu chercher. Et Ocampos a un peu plus gonflé sa ligne de statistiques...

 Auteur : Arnaud Vitalis

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