Article om.net du 04 mai 2019 |
L'OM devait s'imposer pour continuer à espérer et à lutter pour l'Europe. Malgré l'ouverture du score de Germain, les Olympiens ont concédé le match nul, 1 à 1, à la Meinau. L'OM en 3-5-2 Pour le déplacement à Strasbourg, Rudi Garcia a réservé une surprise dans sa composition. L'OM a débuté en 3-5-2 avec une défense composée de Rami, Caleta-Car et Kamara. Sur les côtés, Sakai et Ocampos devaient faire les pistons. Strootman, Lopez et Luiz Gustavo se chargeaient du milieu alors que le duo Germain-Balotelli était en pointe. Par rapport à la défaite contre Nantes, ce sont donc Sarr, Sanson et Payet qui ont été remplacés par Rami, Strootman et Lopez. Une première période fermée Avec deux équipes évoluant dans le même schéma, les débats ont été très équilibrés dans les 45 premières minutes. Equilibrée et fermée, la première période n'a pas été très rythmée. L'OM (4) comme Strasbourg (2) ont peu tiré au but et seul le club marseillais a cadré l'unes de ses frappes. Au niveau de la possession de balle, les Marseillais étaient devant avec 59,7%. Germain débloque la situation Dès le retour des vestiaires, les Olympiens ont affiché de meilleures intentions face à une équipe alsacienne qui partait sur les mêmes bases qu'en première période. Les Olympiens ont surpris les joueurs du Racing avec un joli mouvement initié par Balotelli avec une talonnade pour Luiz Gustavo qui redonne à l'Italien qui, sans contrôle, donne à Sakai. Le Japonais glisse la balle à Germain qui enroule sa frappe pour mettre la balle hors de portée de Sels. Germain signait ainsi son 50e but en Ligue 1 Conforama, son huitième de la saison. Malheureusement, les Alsaciens ont égalisé sur un penalty suite à une faute de Rami sur Ajorque dans la surface. Mandanda a effectué deux parades sur le penalty mais la troisième frappe, signée Lala, allait au fond.
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Article de La Provence du 04 mai 2019 |
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Qu'on en finisse ! |
Un OM remanié a été incapable de l'emporter à Strasbourg (1-1), après avoir pris l'avantage. Pis, il n'a jamais renvoyé l'image d'une équipe voulant sauver sa saison La formule, volontairement choc, n'a pas vraiment plu à l'OM, mais elle traduit l'état d'esprit qui règne actuellement chez ses adversaires. Hier matin, le quotidien régional Les Dernières nouvelles d'Alsace incitait le RC Strasbourg à "tirer sur l'ambulance", histoire de profiter à son tour des largesses olympiennes, déjà douze défaites en championnat, - triste - série en cours. Comme si le club cher à Frank McCourt, malgré ses 200 millions d'euros de budget, malgré ses starlettes en pagaille, malgré son glorieux passé, constituait une sorte de faire-valoir que toute la Ligue 1 aime affronter pour s'offrir son scalp, se refaire la cerise et communier avec ses supporters. Dans sa quête de ressorts à activer, Rudi Garcia aurait pu s'en servir pour titiller l'orgueil de ses troupes, à l'image de l'Olympique lyonnais, la saison passée, avec les propos naïfs de Frank Anguissa. Mais rien n'y fait, décidément. Son OM, déployé dans une 40e version pour le moins expérimentale (en 43 sorties), a été incapable de l'emporter à la Meinau (1-1) après avoir ouvert le score, pourtant, par Valère Germain (0-1, 47) et été tout proche de prendre ses aises si Duje Caleta Car s'était montré un poil plus précis et n'avait pas vu sa reprise ricocher sur le montant droit de Sels (51). Erreur individuelle et passivité Au lieu de ça, les Olympiens ont été rattrapés par leurs maux habituels : erreur individuelle et passivité. L'égalisation strasbourgeoise, signée Lala (1-1, 65), est un terrible concentré de ces deux ingrédients. Avec, pour commencer, un penalty concédé, une fois de plus, par l'inattendu revenant Adil Rami et des partenaires apathiques après que Steve Mandanda a repoussé les tentatives de Martin, puis Thomasson. Dans le football dont rêve à voix haute Jacques-Henri Eyraud, l'OM l'aurait emporté, néanmoins, grâce au but inscrit depuis l'extérieur de la surface par Germain, synonyme de "deux points". En cette fin de saison, il n'y a de place ni pour le futur lointain ni pour les innovations incongrues. Le présent fait suffisamment souffrir tous ceux qui aiment ce club pour se concentrer sur celui-ci et se pencher sérieusement sur le devenir sportif de cette escouade en bout de course, et non sur tout autre projet fumeux. En attendant les résultats de Lyon, Saint-Étienne et Montpellier, l'OM reprend provisoirement la 5e place mais pas la main. Ce point ramené de l'Est du pays risque de fragiliser un peu plus sa position car, au vu du contexte, du retard accumulé et des jokers brûlés, seule la victoire était belle. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que, à l'exception d'une poignée d'individualités, les Olympiens, privés de Florian Thauvin et Bouna Sarr, n'ont jamais offert le visage d'une escouade qui cherche à enluminer son destin et à sauver sa saison. La première période s'est avérée d'un ennui mortel, avec des joueurs qui jouaient et couraient chacun dans leur coin, à l'image de ce pressing de Lopez (42) suivi par... aucun de ses partenaires. L'OM a bien contenu Strasbourg ? Encore heureux vu que le plan de jeu du Racing consiste à contrer ses adversaires. Ocampos et consorts auraient dû le bousculer, lui sauter à la gorge comme si chaque ballon était le dernier. La seconde période s'est révélée un peu meilleure, mais Strasbourg aurait pu tout aussi bien l'emporter. À trois journées de la fin, l'OM reste malade. Il reste debout mais chancelle. Et son encéphalogramme demeure toujours aussi plat. Par Fabrice Lamperti |
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