OM - Rennes (2-0) : L'OM enchaîne

Dans un match entraînant et rythmé, les Olympiens ont battu Rennes 2 à 0 grâce à des réalisations de Dieng et Harit. L'OM signe un troisième succès de rang en L1.

René Malleville était plus qu'un supporter. Né le 1er décembre 1947 à Carcassonne, il tombe amoureux de l'Olympique de Marseille dans son enfance, lorsque sa famille pose ses valises à Marseille alors qu'il n'a que 10 ans. Tour à tour chauffeur de bus, militant syndicaliste, patron de bar et chroniqueur, ses billets d'humeur étaient suivis toutes les semaines par des dizaines de milliers de personnes.

Il s'est éteint ce 19 septembre, un jour de match, comme Depé. Avant la rencontre l'ensemble de l'Orange Vélodrome lui a rendu hommage.

La 6e journée de Ligue 1 Uber Eats était dédiée au personnel soignant, en première ligne depuis le début de la pandémie. L'Olympique de Marseille, via OM Fondation, a mis en place de nombreuses actions pour venir en soutien du personnel soignant : don pour la création de Phoceo le fonds de dotation de l'AP-HM, les messages à l'Orange Vélodrome durant le confinement, la bâche "À notre tour d'être supporter", la remise de maillots au personnel soignant des hôpitaux de Marseille...

De plus, 500 euros par but marqué lors de la journée de L1 seront versés à la Fédération Hospitalière de France pour améliorer le quotidien des soignants.

Plus généralement depuis plus d'un an et demi, les clubs de Ligue 1 Uber Eats et Ligue 2 BKT se sont largement mobilisés et ont fait preuve de solidarité, multipliant les initiatives de manière innovante et répondant de manière concrète aux besoins du terrain. Au total, près 5 millions d'euros ont été collectés sur les saisons 2019-20 et 2020-21, auxquels viennent s'ajouter de multiples dons non valorisés.

Engagé dans un marathon de matchs jusqu'à la prochaine trêve internationale en octobre (encore 4 matchs jusqu'au 3 octobre), Jorge Sampaoli a apporté des changements dans son onze de départ par rapport à la rencontre jouée à Moscou jeudi dernier. Ainsi, Alvaro, Gerson, Rongier, Kamara et Harit ont été remplacés par Balerdi, Gueye, Lirola, de la Fuente et Payet.

Après une première période dominée par les Olympiens mais parvenir à trouver la faille, malgré une transversale de Guendouzi, le public de l'Orange Vélodrome attendait la seconde période avec impatience. Les premières secondes de celle-ci semblaient à l'avantage des Bretons. Pourtant, sur un centre de Lirola parfaitement enroulé, Dieng coupait la trajectoire du ballon et le propulsait sous la barre.

Un doublé à Monaco, un but contre Rennes, l'attaquant sénégalais de 21 ans est actuellement l'un des hommes en forme du secteur offensif marseillais.

Contre le Lokomotiv Moscou, l'OM avait ouvert le score mais n'avait pas su concrétiser ses opportunités avant de se faire rejoindre à la dernière minute. Contre Rennes, les Marseillais ont marqué les premiers et ils ont réussi à prendre le large pour éviter un éventuel retour des hommes de Bruno Genesio.

Entré en juste avant l'heure de jeu, Harit a réalisé un petit festival pour percer à lui tout seul la défense rennaise avant de frapper entre les jambes de Gomis qui ne pouvait que freiner la trajectoire du ballon.

L'OM brise le granit

L'OM a su trouver les moyens pour venir à bout de la résistance rennaise et s'offrir une nouvelle victoire sans bavure (2 - 0) qui lui permet de se hisser sur le podium.

Bamba Dieng et Amine Harit ont encore une fois fait parler la poudre.

À Monaco, le premier s'était offert un doublé et le second avait éclaboussé la soirée par son explosivité et ses passes lumineuses. Contre Rennes, le Sénégalais y est encore allé de son but, ouvrant une brèche dans la digue rennaise. Avant que le second n'assoit définitivement la victoire olympienne.

" Mon équipe a été vaillante. Et même si nous avions dû marquer plus tôt, ma satisfaction est générale. " Jorge Sampaoli savoure cette nouvelle victoire, la deuxième consécutive sans que son équipe ne concède de but en championnat. Au-delà d'un succès, ce qu'il retient avant tout, " c'est que même avec les rotations, nous avons conservé notre niveau ".

Niko Kovac, l'entraîneur monégasque avait reconnu que l'OM qu'il avait rencontré " est injouable. " Bruno Genesio, son homologue breton, lâche : " Je pensais que nous aurions des espaces, mais nous reculons et subissons. Nous avons manqué d'agressivité et d'ambition. " Il avait pourtant densifié son milieu, dans l'espoir de bloquer les vagues marseillaises. Un schéma qui n'a fait que retarder l'échéance.

Comme c'est le cas depuis le coup d'envoi de la saison, les Phocéens ont eu la maîtrise technique. Ils ont su aussi faire preuve de patience, après un départ sur les chapeaux de roue durant lequel ils ne sont pas parvenus à trouver la faille.

Ce n'est qu'après le repos que Rennes a craqué. " C'était un peu le même match qu'à Moscou " reconnaît Jorge Sampaoli. Sauf que là, ses hommes ont marqué dans le jeu. Et ont su empêcher tout sursaut rennais jusqu'au bout. Avec en plus un second but qui a scellé le sort du match à vingt minutes du coup de sifflet final. " Mon but est important, car il enterre le match ". Amine Harit savoure son bonheur d'avoir fait chavirer le Vélodrome. Tout au long de l'après-midi, l'OM est allé chercher systématiquement les ballons dans le camp adverse, a mis en place un pressing qui a fissuré le bloc rennais.

Une démonstration de force dans la continuité de celle faite à Monaco et qui permet d'envisager sereinement le déplacement à Angers, mercredi. Avec en prime un fauteuil de dauphin qui sied plutôt bien aux Olympiens

Auteur : Michel Garoscio

L'OM brise le granit

Bamba Dieng et Amine Harit ont encore une fois fait parler la poudre.

À Monaco, le premier s'était offert un doublé et le second avait éclaboussé la soirée par son explosivité et ses passes lumineuses. Contre Rennes, le Sénégalais y est encore allé de son but, ouvrant une brèche dans la digue rennaise. Avant que le second n'assoit définitivement la victoire olympienne.

" Mon équipe a été vaillante. Et même si nous avions dû marquer plus tôt, ma satisfaction est générale. " Jorge Sampaoli savoure cette nouvelle victoire, la deuxième consécutive sans que son équipe ne concède de but en championnat. Au-delà d'un succès, ce qu'il retient avant tout, " c'est que même avec les rotations, nous avons conservé notre niveau ".

Niko Kovac, l'entraîneur monégasque avait reconnu que l'OM qu'il avait rencontré " est injouable. " Bruno Genesio, son homologue breton, lâche : " Je pensais que nous aurions des espaces, mais nous reculons et subissons. Nous avons manqué d'agressivité et d'ambition. " Il avait pourtant densifié son milieu, dans l'espoir de bloquer les vagues marseillaises. Un schéma qui n'a fait que retarder l'échéance.

Comme c'est le cas depuis le coup d'envoi de la saison, les Phocéens ont eu la maîtrise technique. Ils ont su aussi faire preuve de patience, après un départ sur les chapeaux de roue durant lequel ils ne sont pas parvenus à trouver la faille.

Ce n'est qu'après le repos que Rennes a craqué. " C'était un peu le même match qu'à Moscou " reconnaît Jorge Sampaoli. Sauf que là, ses hommes ont marqué dans le jeu. Et ont su empêcher tout sursaut rennais jusqu'au bout. Avec en plus un second but qui a scellé le sort du match à vingt minutes du coup de sifflet final. " Mon but est important, car il enterre le match ". Amine Harit savoure son bonheur d'avoir fait chavirer le Vélodrome. Tout au long de l'après-midi, l'OM est allé chercher systématiquement les ballons dans le camp adverse, a mis en place un pressing qui a fissuré le bloc rennais.

Une démonstration de force dans la continuité de celle faite à Monaco et qui permet d'envisager sereinement le déplacement à Angers, mercredi. Avec en prime un fauteuil de dauphin qui sied plutôt bien aux Olympiens

Michel Garoscio