Angers - OM (0-0) : L'OM ramène un point

L'OM, toujours invaincu en Ligue 1 Uber Eats, est allé prendre un point sur la pelouse d'Angers, mercredi soir.

L'entraîneur argentin l'avait annoncé en conférence de presse. Dans le marathon de matchs qui attend l'OM jusqu'au 3 octobre, la rotation va se poursuivre. C'est le cas, ce soir à Angers. Seuls quatre joueurs titulaires contre Rennes, le sont encore au stade Raymond-Kopa : Lopez, Balerdi, Lirola et Dieng. Pour le reste, Jorge Sampaoli a aligné Amavi, Caleta-Car, Kamara, Rongier, Gerson, Henrique et Harit.

Juste avant le quart d'heure de jeu, l'OM s'est procuré la plus belle occasion de la première période. Dieng lançait idéalement Henrique entre deux défenseurs qui tentaient de jouer le hors-jeu mais la passe du Sénégalais était millimétrée. Le Brésilien se présentait seul face à Bernardoni. Il tentait de l'éviter en passant sur la gauche du portier qui se couchait parfaitement dans les pieds du Marseillais pour lui enlever la balle.

Les Angevins sont bien entrés dans la seconde mi-temps. Alors qu'ils n'avaient eu aucun tir en première période, ils n'ont dans leur temps fort, pas eu beaucoup plus d'opportunités de marquer.

Jorge Sampaoli a effectué des changements pour tenter de dynamiser son jeu. Ünder, de la Fuente, Peres puis Gueye et Guendouzi sont entrés en jeu. Les débats se sont équilibrés entre les deux formations, les Marseillais ayant réussi à repousser les offensives du SCO.

À la 83e minute, de la Fuente lançait Dieng dans l'axe. Avec sa vitesse, il se retrouvait face à Bernardoni qui repoussait la frappe du Sénégalais. Les locaux ont eu deux opportunités dans les dernières minutes mais ont à chaque fois raté le cadre.

Les deux équipes se quittent sur un score nul et vierge. L'OM, toujours deuxième, poursuit son invincibilité depuis le début du championnat.

L'OM muselé par Angers

Pour la première fois de la saison, l'attaque olympienne n'arrive pas à faire parler la poudre. Les Phocéens se contentent d'un nul (0-0). Des incidents entre supporters ont éclaté à la fin du match.

Face à une défense qui avait encaissé quatre buts sur cette même pelouse, dimanche dernier contre Nantes, l'OM pouvait-il espérer maintenir son niveau. Enchaîner une quatrième victoire consécutive en championnat et rester ainsi solidement accroché dans le sillage du PSG ?

Jorge Sampaoli avait senti le besoin de faire souffler certains joueurs qui, depuis le coup d'envoi de la saison, ont été intensément sollicités. Mattéo Guendouzi, Cengiz Ünder, Luan Peres et William Saliba étaient donc sur le banc au coup d'envoi. Malgré les retouches, le jeu olympien semblait apte à tenir le rythme.

Cette interception de Bamba Dieng sur Batista Mendy donnait même quelques frissons. Dommage que Luis Henrique perde alors son duel avec Paul Bernardoni (12e). Le duel gagné par le gardien angevin devait réveiller un SCO qui, jusque-là, subissait. Toutefois, s'ils s'approchaient du but de Pau Lopez, Stéphane Bahoken et consorts n'arrivaient pas à inquiéter le dernier rempart phocéen. Ce dernier devait attendre l'heure de jeu pour effectuer sa première intervention délicate.

L'OM était maître du jeu. Sans arriver à placer le dernier coup de reins, le petit coup d'accélérateur qui permettrait de faire la différence. Malgré la bonne volonté d'Amine Harit, les offensives provençales se cassaient les dents sur la dalle angevine.

Cet OM-là n'avait pas le même rayonnement, la même fluidité que celui qui avait surclassé Monaco et usé Rennes. À l'heure de jeu, Jorge Sampaoli lançait du sang frais. Il sentait que Jordan Amavi était dans le dur. Que Luis Henrique n'y arrivait plus. Que Pol Lirola n'avait plus de carburant.

Face à un SCO qui se sentait pousser des ailes, qui prenait de plus en plus d'initiatives et parvenait à porter le jeu aux abords de la surface marseillaise, il fallait que les Olympiens retrouvent un certain allant. C'était le cas après un petit coup de moins bien. Mais il manquait encore de la précision dans le dernier geste. Et les tentatives d'Amine Harit ne trouvaient toujours pas le cadre de Paul Bernardoni.

Les retouches apportées de part et d'autre amenaient un certain allant dans une dernière demi-heure où chaque équipe montrait son envie de ne pas se contenter du 0 - 0 qui se dessinait. La défense olympienne, après avoir connu quelques frayeurs, retrouvait une certaine solidité avec l'apport de Luan Peres. En phase offensive, Bamba Dieng avait deux ballons de but. Qu'il ne convertissait pas

Auteur : Michel Garoscio

L'OM muselé par Angers

Pour la première fois de la saison, l'attaque olympienne n'arrive pas à faire parler la poudre. Les Phocéens se contentent d'un nul (0-0). Des incidents entre supporters ont éclaté à la fin du match.

Face à une défense qui avait encaissé quatre buts sur cette même pelouse, dimanche dernier contre Nantes, l'OM pouvait-il espérer maintenir son niveau. Enchaîner une quatrième victoire consécutive en championnat et rester ainsi solidement accroché dans le sillage du PSG ?

Jorge Sampaoli avait senti le besoin de faire souffler certains joueurs qui, depuis le coup d'envoi de la saison, ont été intensément sollicités. Mattéo Guendouzi, Cengiz Ünder, Luan Peres et William Saliba étaient donc sur le banc au coup d'envoi. Malgré les retouches, le jeu olympien semblait apte à tenir le rythme.

Cette interception de Bamba Dieng sur Batista Mendy donnait même quelques frissons. Dommage que Luis Henrique perde alors son duel avec Paul Bernardoni (12e). Le duel gagné par le gardien angevin devait réveiller un SCO qui, jusque-là, subissait. Toutefois, s'ils s'approchaient du but de Pau Lopez, Stéphane Bahoken et consorts n'arrivaient pas à inquiéter le dernier rempart phocéen. Ce dernier devait attendre l'heure de jeu pour effectuer sa première intervention délicate.

L'OM était maître du jeu. Sans arriver à placer le dernier coup de reins, le petit coup d'accélérateur qui permettrait de faire la différence. Malgré la bonne volonté d'Amine Harit, les offensives provençales se cassaient les dents sur la dalle angevine.

Cet OM-là n'avait pas le même rayonnement, la même fluidité que celui qui avait surclassé Monaco et usé Rennes. À l'heure de jeu, Jorge Sampaoli lançait du sang frais. Il sentait que Jordan Amavi était dans le dur. Que Luis Henrique n'y arrivait plus. Que Pol Lirola n'avait plus de carburant.

Face à un SCO qui se sentait pousser des ailes, qui prenait de plus en plus d'initiatives et parvenait à porter le jeu aux abords de la surface marseillaise, il fallait que les Olympiens retrouvent un certain allant. C'était le cas après un petit coup de moins bien. Mais il manquait encore de la précision dans le dernier geste. Et les tentatives d'Amine Harit ne trouvaient toujours pas le cadre de Paul Bernardoni.

Les retouches apportées de part et d'autre amenaient un certain allant dans une dernière demi-heure où chaque équipe montrait son envie de ne pas se contenter du 0 - 0 qui se dessinait. La défense olympienne, après avoir connu quelques frayeurs, retrouvait une certaine solidité avec l'apport de Luan Peres. En phase offensive, Bamba Dieng avait deux ballons de but. Qu'il ne convertissait pas.

Michel Garoscio