Les Olympiennes ont consolidé leur deuxième place en contrôlant et en remportant leur match en retard à Aurillac Arpajon. Tout n'a pas été parfait mais le job a été fait.

Le soleil est revenu. Les Olympiennes ont rempli leur mission dans une rencontre appréhendée par le staff, au terme de deux journées superbement organisées et d'une préparation où les détails ont eu leur importance. Important en fin de rencontre quand les organismes ont commencé à faiblir. L'équipe de Christophe Parra a eu du coeur et de la générosité, face à un adversaire très peu dangereux. Elle a été dans la gestion, même si le banc a encouragé sans relâche les joueuses à ne rien céder.

A l'exception de l'occasion de Saunier au bout de 20 secondes de jeu, annihilée par une parade d'Anaïs Hatchi, d'une frappe sur la transversale de Defargues, avant la pause, les Olympiennes n'ont jamais été en danger.

Elles ont mis une bonne dizaine de minutes avant de se mettre en place, plutôt face au jeu. Le temps de trouver des repères face à un adversaire aligné en 4-2-3-1, habile techniquement, mais lent dans ses remontées. La séance vidéo de la veille a donné les clés de la rencontre aux Olympiennes : pressing haut, empêcher le milieu de terrain de se retourner et de se retrouver face au jeu pour alimenter Saunier, gêner les premières relances. L'investissement et la répétition des efforts a permis de cadenasser le match.

C'est vrai, la relation entre le milieu olympien et l'attaque n'a pas toujours eu le liant espéré, des décisions de passes trop lentes n'ont pas donné la fluidité espérée, des situations méritaient plus de réflexion, mais le job a été réalisé. Une occupation rationnelle des espaces a aidé les Olympiennes à contrôler la rencontre de bout en bout. L'état du terrain a alourdi les jambes et n'a pas aidé à proposer un football plus radieux, mais les Olympiennes ont frappé aux bons moments. La réduction du score dans le temps additionnel leur rappellera l'importance d'être concentrées non pas 90 minutes mais jusqu'au coup de sifflet finale de l'arbitre.

L'autre grande nouvelle de la journée est importante : les Olympiennes se sont émancipées. Pour la première fois, elles se sont imposées sans leur capitaine Léa Rubio. Ce n'est pas un détail dans la vie du groupe.

Redouté par le staff, ce match donne une nouvelle éclaircie. Les Olympiennes reviennent à trois points de Nîmes. Mathématiquement, leur défi est toujours accessible...

La réaction de Christophe Parra après Aurillac Arpajon 1-2 OM - D2 féminine - Groupe C - Saison 2014-15 - 13e journée..

"Il était important de retrouver le chemin de la victoire. La victoire est une chose, comment y accéder est un peu plus compliqué. On savait ce déplacement très délicat, car très peu d'équipes viennent s'imposer ici. On a eu un match compliqué, on a eu surtout des filles exigeantes avec elles-mêmes. On leur avait demandé, cela a payé. J'avais envie qu'elles me montrent l'exigence de la victoire. Elles y sont arrivées. Merci à elles."