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Résumé Le Provencal

du 10 septembre 1970

 

L'O.M. SANS PROBLEME

Couecou (2), Skoblar (2), et Di Caro buteurs marseillais

(Louis DUPIC raconte le match)

Bien que le virage opposé au tableau d'affichage ne soit pas complètement occupé, on peut estimer qu'Angers n'aura pas souvent l'occasion cette saison, pour peu qu'il ne parvienne pas à redresser la barre, de jouer devant une aussi belle assistance...

Le nom de Jean-Pierre Dogliani, que le public n'a pas oublié, a été applaudi comme il convient.

Après un léger vent d'Est, nous nous apprêtions à vivre une soirée idéale.

Ajoutons, pour achever de planter hâtivement le décor, qu'Edwige est l'ailier droit d'Angers, que Di Caro est celui de l'O.M., et que l'arbitre de la rencontre est M. Mouthon.

Pour ne pas changer, nous avons droit, un peu avant le coup d'envoi, à l'habituel concert de sifflets, dédié cette fois aux organisateurs (du moins nous le supposons) et provoqué par un certain retard sur l'horaire.

Pour en terminer avec ce préambule, précisons que le S.C.O. est tout de blanc vêtu, comme le Real ou la Tchécoslovaquie et que l'O.M. porte, de bas en haut, les couleurs de l'équipe de France.

Devons-nous considérer cela comme un présage ?

Occasion pour Dogliani

La partie débute sur le fauchage de Skoblar et un coup franc improductif, puis, dès la 3me minute, c'est une rapide action visiteuse qui voit Dogliani tirer tout juste à côté du poteau sur centre de Poli.

Peu après, c'est Kovacevic, bien placé, qui ne parvient pas à redresser sa course et son tir.

Angers, bien organisée, vif et précis, produit une excellente impression.

Premières actions valables de l'O.M. : un tir de Couecou, servi par Skoblar, bien contrôlé par Gallina, et un débordement de ce même Couecou mal terminé par une passe imprécise.

À la 10me minute, petit suspense lorsque Gallina, sorti très loin sur une longue balle de Skoblar, rate complètement son dégagement du pied.

Bien, Gallina !

A la 15me minute, Loubet, de la gauche, cherche et trouve la tête de Couecou. Mais Gallina, bien placé, dévie la balle en corner.

Puis successivement, la défense angevine se tire assez miraculeusement d'affaires sur un centre de Loubet et un tir appuyé de Novi.

18e : but de Di Caro

Enfin, à la 18me minute, Couecou, fort habilement, lançons profondeur Di Caro, qui fait le trou et devance victorieusement la sortie de Gallina.

Mais c'est miracle si, à la 22me minute, Kovacevic, après une action conjuguée avec Poli, ne parvient pas à égaliser.

Le Yougoslave, de volée, tire juste au-dessus.

Un peu plus tard, sur un centre d'Edwige, Escale lui souffle la balle d'extrême justesse (28me).

L'O.M. incontestablement, sur cette action, doit une fière chandelle à son gardien, qui stoppe superbement, peu après, un coup franc bien ajusté par le spécialiste Kovacevic.

35e : but de Couecou

Avant la pause, Didier Couecou va creuser l'écart.

À la limite du hors-jeu, devant une défense curieusement figée, Didier contrôla balle de la poitrine et, de volée, fusille Gallina comme à l'entraînement.

Sur sa lancée, l'O.M. attaque, et l'envoie Jules Zwunka mener une offensive de 50 mètres qui échoue dans la surface angevine, et Novi ajuster un terrible coup franc de 35 mètres.

Dogliani expulsé

Tout juste avant le repos, nous assistons à un curieux incident : depuis le milieu de la première mi-temps, l'arbitre, M. Mouthon a eu maille à partir avec les joueurs angevins, Bourdel en particulier.

À la suite d'un nouvel accrochage, il explique Jean-Pierre Dogliani auquel pareille aventure n'a pas dû arriver souvent !

Angers va jouer à 10, ce qui ne laisse pas augurer d'une seconde mi-temps spectaculaire.

Elle débute par une bonne passe de Skoblar vers Loubet, qui rate son tir du gauche.

47e : encore Couecou

Mais immédiatement, Skoblar alerte Couecou qui, posément, attend la sortie de Gallina, l'évite et marque son second but de la soirée malgré le retour de Lecoeur.

Angers va-t-il connaître la même mésaventure que Sedan et l'O.M. soigner un peu plus de son goal-average ?

On peut le croire lorsque Loubet donne à Di Caro une excellente balle que Gallina réussit à récupérer, puis quand Skoblar, ô surprise, rate le contrôle d'un centre de Couecou.

Visiblement, les deux côtés, la conviction n'y est plus, pour des raisons diamétralement opposées.

65e : penalty

de Kovacevic

Une faute de Hodoul sur Roy va permettre aux Angevins de réduire l'écart, M. Mouthon leur accordant un penalty que Kovacevic transforme sans difficulté.

Pour détendre un peu l'atmosphère, l'un des juges de ligne commence, aux dépens de l'attaque marseillaise, un extraordinaire numéro avec son petit drapeau.

Quant à Kovacevic, et mais Escale à l'ouvrage par un tir appuyé alors qu'il aborde le dernier quart d'heure.

80e : le quatrième

à Skoblar

Skoblar, servi par Di Caro à la limite du hors-jeu, c'est le moins qu'on puisse dire, va donner le coup de grâce aux Angevins, non sans que Gallina ne l'ait accroché au passage.

88e : encore Skoblar

Enfin, deux minutes avant la fin, Skoblar conclura le score par un tir à sa façon.

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 Les boulevards angevins...

... presque des autoroutes

(Les impressions de Maurice FABREGUETTES)

L'O.M. était en tricolore.

Bleu, blanc, rouge, en partant d'en bas.. et des bas.

Voilà sans doute pourquoi, en première mi-temps, ce match se mit-il à ressembler au récent France - Tchécoslovaquie.

Au milieu du terrain, les Angevins, avec leurs techniciens Dogliani, Kovacevic, Roy, Poli... et le feu follet Edwige, manifestaient une réelle maîtrise.

Ils se permirent même, ces Angevins, quelques attaques fort bien construites et ils faillirent marquer les premiers, sur un centre d'Edwige que le bout du soulier de Dogliani ne rata que de quelques millimètres.

Mais chaque fois que l'attaque olympienne s'ébranlait ça passait comme dans du beurre et ça entra à deux fois de même.

Jules Zwunka avait raison.

La veille, nous avez dit :

"Il est plus difficile qu'on ne le croit de jouer le béton, quand on est habitué à jouer la zone et la ligne.

Vous verrez que la défense d'Angers aura du mal à s'adapter à ce système nouveau pour elle".

C'est exactement ce qui se produisit et donna à la rencontre son caractère particulier.

À cheval sur deux chaises, la défense angevine passa son temps à hésiter entre la recherche du hors-jeu et la couverture, ce qui causa son extrême faiblesse et sa perte.

Guillou "libero !" Ce fut un véritable fiasco total.

Il n'est que temps, pour les responsables angevins de trouver un système défensif et de s'y tenir.

Sinon leur équipe malgré l'indiscutable talent de la plupart de ses joueurs, va droit à la catastrophe.

L'expulsion de Dogliani.

L'O.M. menait donc par 2 à 0, la cause paraissait déjà entendue, quand l'arbitre jugea utile d'expulser Dogliani pour un geste de mauvaise humeur.

C'est certainement très dur, de pénaliser ainsi une malheureuse équipe visiteuse menée par 2 à 0 et jouant très gentiment.

Nous voulons bien que cette sanction soit prise contre un joueur et en blessé grièvement un adversaire, ou se montrant d'une odieuse brutalité.

L'arbitre a comme principal devoir de protéger les 22 jeunes gens placés sous sa responsabilité.

Mais diminuer une équipe, nuire au spectacle, pour une vétille se conçoit assez mal.

Dans un cas pareil, un sévère avertissement devrait suffire. Le joueur coupable du crime de lèse arbitre sera suspendu pour la rencontre suivante.

Son équipe pourraient-elles ainsi défendre ses chances régulièrement.

D'autant, répétons-le, que la rencontre d'hier soir n'avait rien de scandaleuse.

Bien au contraire..

Une avalanche de buts

si...

La deuxième mi-temps pourrait se passer de commentaires.

L'équipe angevine, récompensée de ses louables efforts par un penalty que l'avisé Kuvacevic transforma facilement en but, continua ses attaques avec une belle conviction et un art certain.

Mais derrière c'étaient les boulevards extérieurs et intérieurs, presque des autoroutes.

Que se serait-il passé, si Magnusson avait été là, si Loubet avait disposé de tous ses moyens et si Skoblar (2 buts pourtant) s'était trouvés dans l'un de ses meilleurs jours ?

Une douzaine de buts, sans doute.

Notons au passage que Skoblar avec cinq buts au rejoint Kovacevic et Vergnes, mais nous ne savons pas encore, au moment ou nous écrivons ces lignes si "Sanso" a marqué ou pas à Nice.

Couecou et Di Caro.

Didier Couecou avait une telle envie de s'imposer, que sa réussite d'hier soir et bien sympathique.

Deux buts, une passe de but à Di Caro, une excellente reprise de la tête qui faillit faire mouche... voilà de la belle ouvrage, même si la défense d'Angers se montra fort imprudente.

Souhaitons que Couecou, l'éternel mal-aimé, puisse se persuader de sa réelle valeur.

Ce serait un grand bien, pour lui et pour l'O.M.

Dans un même ordre d'idées, le but de Di Caro nous a fait grand plaisir, ainsi que le tir de ce même jeune joueur sur lequel Skoblar marqua aisément le dernier but de la rencontre.

Couecou et Di Caro en vedette, il ne faut pas oublier de le souligner.

Escale fut, lui aussi, excellent, mais c'est une vieille habitude.

Des autres qui firent honorablement leur travail, nous aurons le temps d'en reparler.

Ne serait-ce que mardi à Trava.

Dogliani

mériterait mieux

Dogliani avait fait un bon début de match, quand les foudres de l'arbitre le réduisirent, symboliquement, en cendres.

Il est vraiment dommage que Jean-Pierre ne puisse exercer ses talents dans une équipe plus étoffée.

On remarqua encore la technique slave de Kovacevic, le roi du coup franc et les bonnes dispositions, déjà bien connues de Poli et Roy.

Quant à Edwige il nous a surpris. Nous ne l'avions jamais vu aussi bien jouer.

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 COUECOU : "Une simple question de confiance !"

(Gérard PUECH était dans les coulisses)

Contrairement à ce que l'on pourrait attendre, la joie n'était pas débordante dans les vestiaires marseillais. Seulement la reconnaissance du devoir accompli. Le score ? Il importe peu d'autant que ceux d'en face ont longtemps joué à dix.

Ainsi M. Leclerc le faisait remarquer : "Cette victoire certes nous a fait du bien puisque les autres résultats enregistrés en championnat nous servent sur le plan des points. Par ailleurs, marquer 5 buts arrondit toujours le goal-average.

Mais ce succès me laisse un goût inachevé. En deuxième mi-temps notamment, nous joueurs auraient du mieux s'extérioriser.

Je crois qu'avec Magnusson, le spectacle s'en serait ressenti. Car tout bien pesé, le suédois aurait passé au vu des événements et de son adversaire direct, une confortable soirée.

Quant à l'expulsion de Dogliani, si elle a affaibli le potentiel de nos adversaires, je la trouve justifiée. On ne doit jamais se permet d'insulter et de bousculer un arbitre..."

Pour sa part, Jules Zwunka gardait un visage sévère. "Oui nous avons souffert contrairement à ce que l'ampleur du score pourrait le laisser croire. Les Angevins nous ont gêné et posé quelques problèmes dans la possession de la balle.

Mais nous aurions mauvaise grâce à faire la fine bouche. Ce serait alors tenté le diable..."

On attendait au tournant Didier Couecou. Le public marseillais espérait le renouveau de celui qui lui tient à coeur.

Et bien, ancien Bordelais a démontré qu'il était redevenu le véritable buteur des années fastes.

"Non je ne suis pas en forme extraordinaire comme on a tendance à le croire. Mais tout simplement j'ai retrouvé mon rythme et par corollaire la réussite. Pourvu que ça continue..."

Autre héros de la soirée, Josip Skoblar poursuivait : "Avec Angers, il fallait marquer de suite. Autrement nous risquions gros. La suite, ce fut une formalité mais la défense adverse m'a paru lourde et par moments terriblement empruntés".

Puisque nous parlions de score ouvert, il fallait entendre la version de Ange Di Caro, "Bien sûr ce but me comble et ensuite j'ai tenu le coup. Mais quel trac au début. Maintenant je ne sens plus mes jambes".

Pour Joseph Bonnel et Jacky Novi, extraordinaires régulateurs, véritables poumons de l'équipe marseillaise, ce succès n'appelait que peu de commentaires.

"On a souffert au début puis peu à peu, nous avons pris le match en mains.

Et nous ne croyons pas qu'on puisse nous jeter la pierre si à 3 à 0 nous avons connu un petit moment de relâchement.

Mettez-vous dans notre peau".

Volontiers et en comprend mieux ce léger passage à vide qui valut un penalty signé Kovacevic.

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 Les Angevins en colère

Côté angevin, la révolte grondait.

Et Jean-Pierre Dogliani le petit pestiféré, mauvais prophète dans son pays, n'était pas le moins amer.

"Je crois avoir été victime d'une véritable injustice. Certes, nous avons eu des mots auparavant M. Mouton et moi sur l'intervention suspecte de Couecou. Et pourquoi m'avoir expulsé alors que je lui renvoyais le ballon qui lancé par Bourdel avait déjà touché sa jambe.

C'est ma deuxième pénalisation depuis le début de ma carrière, la première ayant été donné par M. Machin.

Je pense que M. Mouton a mal arbitré. Mais de notre côté nous prenons trop de buts et la victoire de l'O.M. ne peut être mise en doute".

Consolé par Roger Magnusson spectateur attentif du débat et lui aussi pas tellement de la vie de M. Mouton, Jean-Pierre concluait : "L'O.M. est une véritable équipe professionnelle et nous un simple amalgame. Dans ce cas, il ne pouvait y avoir de doute..."

Opinion corroborée par Gaby Robert, entraîneur national adjoint de Georges Boulogne et qui supervisait à ce titre les deux formations :

"L'équipe de l'O.M. est beaucoup meilleure que celle de l'an dernier. Elle possède plus de maturité, elle paraît plus sûre d'elle-même.

Quand un ballon est perdu, il n'y a jamais d'affolement. Chacun se replace comme il le faut et on joue le coup gagnant et on sait le jouer. C'est cela qui est important.

Par ailleurs, l'O.M. étale mieux son action dans le double sens offensif et défensif.

Il s'agit là d'un jeu plein où la confiance est de mise entre partenaire".

Comment ne pas apprécier un tel jugement émis par un orfèvre en la matière.

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 Les doutes de Jean-Pierre DOGLIANI

L'été ne veut pas finir, mais hier soir le temps s'était légèrement rafraîchi un vent d'est chargé d'humidité soufflait sur la cuvette du Stade-Vélodrome. Rien de grave en vérité, mais on se sentait plus à l'aise, et nous pensions ici aux joueurs qui allaient trouver des conditions climatiques idéales.

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Traditionnellement, Marseille XIII ouvre les hostilités. Très diminué, car le groupement cher à M. Cerisuelo compte de nombreux absents, Gonzales notamment, victime de stupide fêlure du péroné, dimanche dernier à Salon, en amicale, et comme Carpentras ne veut pas jouer les parents pauvres, même écarté du championnat national, la rencontre ne manque pas de piquant.

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Remarqué sous les couleurs de Marseille, André Forren, omniprésent, et à la base de multiples actions dangereuses L'ex-Avignonnais semble appelé à rendre les meilleurs services à son nouveau club.

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Par contre, Bucchi, souffrant toujours de sa clavicule, devra attendre quelque temps pour effectuer sa rentrée. Ce qui n'empêche pas Marseille XIII de l'emporter confortablement 24 à 19.

Un excellent entraînement avant le difficile déplacement de Villeneuve prévu pour dimanche.

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Dans les rangs de l'O.M. tout va bien... avant la rencontre, Jules Zwunka et ses compagnons apparaissent décontractés, mais comme nous le faisait remarquer le "capitaine courageux" : "Un match n'est jamais gagné d'avance...". On ne saurait être plus prudent.

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Didier Couecou est sur la sellette depuis les quatre buts réalisés vendredi dernier à Paris. Le fils Cabassu, un de ses amis, lui disait dans l'après-midi d'hier : "Si tu ne marques pas ce soir, je te jette dans le Vieux-Port !" Didier a pris bonne note...

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Daniel Leclercq fêtait ses 21 ans vendredi derniers, il voulait marquer son but face au Red-Star pour commémorer l'événement, mais il ne put goûter à cette joie. Pourtant, il a payé le champagne lundi à ses coéquipiers. Sans rancune

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Jules Zwunka nous faisait remarquer : "Le mois de septembre est chargé pour l'O.M. Il ne faut pas manquer notre entrée en coupe des Foires à Travna, un match international comporte une toute autre dimension que le train-train du championnat habituel".

Nous en sommes persuadés bien qu'un titre national soit toujours très recherché.

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Nul n'est prophète en son pays, dit-on. Pour Charly Loubet, le match de Nice - où il démontra sa classe et sa forme - lui aura laissé du moins un mauvais souvenir... sous la forme d'un rhume tenace. Hier soir il courait à la recherche d'un sirop pectoral pour calmer son irritation.

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Calme en apparence, décontracté même Édouard Kula est un gros nerveux. Il ne s'en cache pas : "Voyez-vous avant de pénétrer sur le terrain, je danse sur un volcan. Mais c'est à l'intérieur et il n'en parait rien. Dès que je suis dans l'action, tout redevient normal..."

Kula, un garçon équilibré et excellent joueur de surcroît.

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Jean-Pierre Dogliani faisait la moue avant le coup de sifflet. Les causes de ce doute : une absence des terrains depuis quatre mois. "Cette rentrée s'annonce difficile, nous expliquait-il, et mon manque de compétition risque de peser lourd. D'ailleurs, le climat actuel qui règne à Angers n'est pas fait pour faciliter les choses".

Opinion reprise par René Gallina, le gardien du club angevin : "Notre club à 20 ans de retard. Au lieu d'investir comme dans toute affaire commerciale digne de ce nom, on joue au gagne-petit vers. En guise de politique des jeunes, les dirigeants bradent la plupart des éléments doués, c'est à n'y rien comprendre".

Décidément, rien ne va plus au S. C. O.

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À l'heure de l'échauffement, Jules Zwunka arborait un superbe maillot grenat orné de la croix de Lorraine. Et s'en expliquait : "C'est pour conjurer le sort. J'espère que ce geste portera bonheur à mon ancien club qui reçoit ce soir Saint-Étienne".

Toujours sentimental, notre brave Jules.

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Au moment de la présentation de l'O.M. et d'Angers, un drapeau tricolore été brandi par un supporter des premiers rangs. L'O.M. équipe nationale ? On s'en serait douté, sinon Novi et Loubet !

 

 

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