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.Article de om.net

du 24 septembre 2011

A Quelques secondes près (1-1)

Réduit à dix et malgré un Mandanda impérial qui a stoppé un penalty, l'OM a longtemps mené à Valenciennes avant de craquer dans les arrêts de jeu sur le but égalisateur de Saez.

De par son scenario, le nul à Valenciennes laisse forcément des regrets. A quelques secondes près, les trois points qui faisaient tant de bien se sont transformés en une petite unité. L'OM était très proche du coup parfait avant que Saez parvienne à égaliser à la 92e minute et des poussières de jeu et battre un Mandanda jusque-là infranchissable.
Pendant près de 80 minutes, l'OM menait au tableau d'affichage mais souffrait terriblement sur le terrain, réduit à dix après l'exclusion de Fanni qui concédait en fin de première période un penalty stoppé par Mandanda. En prenant un brin de recul, le nul est donc plutôt logique tant les Nordistes ont dominé. Les enseignements pour l'OM sont ailleurs : la solidarité affichée a fait plaisir, les Olympiens se sont serrés les coudes dans l'adversité et rien que pour ça, ils auraient peut-être mérité la victoire.

L'autre leçon à tirer de cette soirée agitée, c'est le grand retour de Captain Mandanda. Si la chance l'a souvent fui ces derniers temps, il a su allier talent et réussite ce samedi dans le nord en touchant le chiffre assez ahurissant de 49 ballons dans le match, autant que Lucho ou N'Koulou, avec au moins cinq parades décisives dans le lot.
Sur une pelouse fatiguée qui contrastait avec un stade flambant neuf, les Valenciennois mettaient ainsi du rythme dès le début de partie. Une rude entame pour les Olympiens, ce qui donnait l'occasion à Mandanda de débuter son récital. Il fallait aller chercher la volée croisée de Pujol du gauche, il la détournait (8e). Presque dans la foulée, le capitaine claquait la tête de ce même attaquant nordiste (14e). Les deux n'allaient plus se lâcher de la mi-temps. Et si la frappe d'Amalfitano manquait de puissance (10e), l'OM peinait mais allait se montrer redoutable d'efficacité.

Et c'était encore via un coup de pied arrêté de Valbuena que se faisait la décision. Sur son coup franc, le ballon revenait sur la tête de Diarra qui déviait vers Diawara. Légèrement hors-jeu, le Sénégalais faisait son Drogba avec un enchaînement poitrine-volée du gauche qui faisait mouche (0-1, 16e). Superbe, idéal pour calmer les ardeurs de VA ? Pas vraiment tant les Nordistes maintenaient la pression, se montrant même souvent violents. Notamment sur Valbuena avec une rasade de cartons à la clé.

Le coup franc de Cohade sur la barre (31e) après plusieurs mésententes olympiennes ou le beau réflexe de Mandanda sur la tête de Pujol à bout portant (44e). Ça sentait plus l'égalisation qu'autre chose même si Remy manquait de peu le hold-up avec sa frappe croisée qui flirtait avec le poteau droit (45e+1). Ca puait même quand Fanni télescopait bizarrement Kadir dans la surface. Le choc tête contre tête était violent. Penalty, carton rouge sévère pour le Marseillais et civière pour le Valenciennois (sans gravité heureusement). Dur et le duel Mandanda-Pujol de se poursuivre sur ce penalty des arrêts de jeu. La tentative ratée de l'ancien Nantais finissait dans les bras du portier marseillais qui réalisait sur le coup son quatrième arrêt décisif en 45 minutes.

Réduits à dix et avec l'entrée d'Azpi à la place de Valbuena, l'OM optait d'abord pour la sécurité. Sans oublier de créer le danger comme sur la frappe croisée de Remy de l'entrée de la surface sur le poteau (59e) ! La seule véritable action de l'OM jusqu'à la fin. C'était loin d'être le cas dans le camp d'en face. La frappe de Ducourtioux à côté (65e), le tir en pivot d'Aboubakar sur lequel Mandanda se couchait encore bien (77e) ou le malchanceux Pujol qui manquait le cadre alors qu'il avait devancé la sortie du gardien olympien (82e).
Si les Marseillais serraient les rangs, ce n'était finalement pas suffisant avec cette cruelle égalisation dans les tréfonds des arrêts de jeu.

Auteur : Emmanuel Jean

 

 

Article de laprovence.com

du 24 septembre 2011

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L'OM craque en fin de match

Un OM en quête de points après un début de saison catastrophique, une équipe de Valenciennes en difficulté elle aussi... Tous les éléments étaient réunis pour assister à un match avec un long round d'observation durant lequel aucune des deux équipes ne voudrait encaisser le premier but.

Pourtant, dès les premières minutes, Valenciennes est très ambitieux en exerçant un pressing constant sur le champion de France 2010. L'OM relève alors le défi et se montre plutôt sérieux dans sa défense malgré quelques occasions des Nordistes parfois un peu esseulés dans la surface olympienne. Seulement ce soir, Mandanda était en grande forme. Sur les quelques timides tentatives valenciennoises, le capitaine olympien est impérial. Tout va d'ailleurs pour le mieux en ce début de rencontre car, dès la 16e minute, l'OM prend l'avantage sur une frappe en pivot de Diawara à bout portant.

L'OM se dirige alors lentement vers une fin de mi-temps tranquille mais tout s'emballe à la dernière minute : Fanni, voulant subtiliser la balle à Kadir dans la surface, heurte de plein fouet sa tête avec la sienne. Les deux joueurs s'écroulent. Le Nordiste doit quitter le terrain, blessé, l'Olympien aussi, expulsé. Pujol se charge de tirer le penalty mais Mandanda parvient à capter la balle et préserver ainsi l'avantage au score.

La seconde période n'est pas très différente de la première : Valenciennes tente de construire ses occasions et l'OM se resserre en défense. Si les Nordistes se retrouvent régulièrement en position dangereuse, ils hésitent trop à tenter leur chance, et la prestation de Mandanda annhile leurs derniers espoirs.

Mais là encore, tout se joue dans la dernière minute. Alors que la victoire paraît acquise pour l'OM, Saez est à la réception d'un centre d'Aboubakar, tous deux entrés en cours de match. Si la tête du Valenciennois est repoussée par Mandanda, le gardien olympien ne peut rien sur la frappe qui suit. Un match nul mérité compte-tenu de la prestation des deux équipes.

Alors bien-sûr, ce résultat n'a rien d'idéal pour l'OM mais celui-ci aurait pu être très différent : si Diawara avait été signalé hors-jeu sur son but par exemple ou si le penalty de Pujol avait été mieux tiré. Pourtant, les Olympiens ont fait preuve de beaucoup de solidarité, surtout en deuxième mi-temps après l'expulsion de Fanni. Cela ne rapporte pas davantage de points au classement mais peut laisser présager un avenir meilleur.


Auteur : Jérémy PRIN-DERRE

 

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