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Résumé Le Provencal

du 27 novembre 1977

NIMES : COUP DE FREIN L'O.M. !

Les Olympiens méconnaissables perdent un point précieux (1-1)

Le fgoid et les nocturnes n'ont jamais fait bon ménage à Marseille. On le savait déjà, mais la preuve n'avait jamais été aussi bien administrée qu'hier soir au stade vélodrome à l'occasion de ce Nîmes - O.M.

Dans un stade aux trois quarts déserts, un public glacé, qui pour se réchauffer fit alterner les encouragements et les huées.

On y ajoutera que le mistral, qui, on le sait, est le pire ennemi du football, ne fit rien pour arranger les choses. Bref, une rencontre dont on n'aurait gardé aucun souvenir si elle n'avait permis à Nimes de prendre un point inespéré auquel Kader Firoud lui-même ne croyait pas avant le match.

Pourquoi ce demi échec des Olympiens devant une équipe nîmoise handicapée par l'absence de nombreux titulaires ? La raison en est assez simple.

Après un très bon départ, un quart d'heure de grand football, l'O.M. fut soudain méconnaissable.

Trop de mauvaises passes, trop de contre-performances de la part de certains joueurs, de la maladresse en plus, ce sont toutes ces choses-là réunies qui permirent aux Nîmois de redresser d'abord la tête et d'obtenir le match nul enfin.

Car, en toute objectivité, il faut dire aussi que l'équipe nîmoise a paru moins mauvaise qu'on pouvait le supposer.

Après un premier quart d'heure au cours duquel elle ne fit que se défendre, on vit certains de ses joueurs s'enhardir et nous rappeler qu'ils étaient de bons joueurs de football.

Mais il est évident aussi qu'un bon O.M. aurait tout de même gagné nettement ce match.

N'en faisons pas un drame, la saison est longue et, au cours des dix mois de compétition, il est inévitable qu'une équipe accuse quelques moments de faiblesse.

C'est tout de même grand dommage car, étant donné les résultats de cette journée, l'O.M. victorieux ne seraitGretrouvé en tête, hier soir.

Souhaitant que ce soit pour mercredi prochain à Troyes.

UN PETIT BUT...

ET CE FUT TOUT

En première mi-temps, l'O.M., qui avait le mistral dans le dos était parti en coup de vent. Pendant le premier quart d'heure, il n'y eut qu'une équipe sur le terrain : l'olympique. Les Nîmois, sans doute à cause du froid, n'osaient pas mettre le "nez à la fenêtre"... pour reprendre une expression chèreaux cyclistes.

De cette domination massive, qui laissait supposer un score fleuve en faveur de l'O.M., il ne sortait qu'un petit but joliment marqué par Bacconnier à la 7e minute.

Puis, petit à petit, sous l'impulsion de Mezy, de Boissier et des deux excellents ailiers Marguerite et Gamouth, les Nîmois se mirent à mes jouer.

Le jeu s'équilibra, tant et si bien qu'à la mi-temps on en été toujours à ce petit 1 à 0, ce qui n'excuse tout de même pas complètement les sifflets d'une partie du public adressés à son équipe.

Un peu de patience et d'indulgence, messieurs les supporters !

UNE FLEUR POUR MARGUERITE

Au début de la deuxième mi-temps, on put croire que l'O.M., sans doute sermonné dans les vestiaires par Josip Skoblar, allait reprendre sa domination.

Mais rien de tel ne se produisit et le match, du fait du vent de plus en plus violent, copmença a sombré un peu dans l'incohérence. Cependant, on ne se faisait guère de souci en ce qui concerne la victoire olympienne, supposée inévitable à ce moment-là.

En effet, les Nîmois, qui combinaient assez bien au centre du terrain grâce à leurs bons techniciens, se montraient très peu efficaces en attaque. C'est seulement à la 70e minute que Migeon devait réussir son premier arrêt de la partie, sur un tir très mou du jeune Sabatier.

Mais il appartient aux deux ailiers nîmois, Ganouth et Marguerite, lesquels avaient déjà posé de nombreux problèmes à Baulier, d'un côté, et à Bracci de l'autre côté, de faire boire l'O.M. le calice jusqu'à la lie.

À la 75e minute, départ de Ganouth sur l'aile gauche, centre magnifique dans la foulée et tête non moins réussie de Marguerite.

C'était l'égalisation, le résultat ne changea pas jusqu'à la fin.

À ce sujet, M1on peut se demander pourquoi Marguerite - qui déjà à plusieurs reprises avait failli tromper son adversaire direct Bracci - pouvait se trouver aussi seule face à Migeon.

La défense de l'O.M., dont les joueurs sont tous de bonne classe, est parfois, collectivement, très négligente.

À l'attention de Josip Skoblar, car cette fois l'avertissement n'a pas été gratuit.

L'O.M. FREINE MAIS PAS ARRÊTÉ

Comme nous l'avons déjà écrit en début d'article, il ne faut pas faire un drame de ce demi-échec. Il a prouvé, tout de même, que l'O.M. avait besoin pour gagner d'être au mieux de sa condition physique et de ne pas faire surtout de complexe de supériorité. Nous pensons que, hier soir, les Olympiens, malgré les avertissements de leur directeur sportif, pensaient trop que Nîmes était une équipe à leur portée. Ce fut une erreur et c'était aussi sous-estimer la valeur des remplaçants nîmois.

Il est certain que des joueurs comme Gamouth, l'international algérien que lors ne connaissait pas, comme Marguerite, et même comme Mith ou Champ, ont agréablement surpris, sous la direction de Mézy, lequel n'a rien perdu de ses qualités. Ils posèrent souvent de sérieux problèmes à l'O.M.

Mais, répétons-le aussi, l'O.M. jouant à son meilleur niveau aurait tout de même gagné nettement cette rencontre.

Il ne faut pas considérer ce match nul comme un coup d'arrêt, mais simplement comme un coup de frein.

Il aura prouvé en tout cas aux Olympiens qu'ils avaient toujours et encore besoin de travailler et de se donner à fond sur le terrain pour obtenir des résultats positifs.

Maurice FABREGUETTES

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Contretemps

Nous avions écrit hier dans notre article de présentation que l'O.M. pouvait occuper la première place après son match contre Nîmes. Pour cela il suffisait que Nice soit battu à Rouen et que Monaco concède le petit point du match nul au Paris-St-Germain. Pour les observateurs de football, et même pour les supporters marseillais, cette perspective pouvait avoir l'allure d'une sorte de gageure. Et pourtant, Nice a bel et bien été battu par la surprend équipe rouennaise alors que le toujours aussi fantasque Paris-St-Germain est allié tenir l'équipe de la Principauté en échec sur son terrain du stade Louis II.

Eh bien, malgré tous ces résultats favorables l'O.M. n'a pu se hisser à la tête du classement. En concédant le match nul, un match nul que les quelques supporters nîmois n'espéraient plus au bout de quelques minutes de jeu. L'O.M. à laisser passer hier soir une occasion en or. Que s'est-il passé sur ce terrain du stade vélodrome balayé par le vent ? A l'heure ou nous écrivons ces lignes nous ne pouvons pas encore trouver une explication à cette contre-performance olympienne.

Tout était bien parti, il faut le dire, pour un O.M. virevoltant semblant dominer son sujet, mais qui hélas, à trop vite cru à la victoire après le but de Bacconnier obtenu dès la 8e minute. Ensuite les joueurs marseillais ont sans doute commis la faute de confondre, comme il arrive souvent, vitesse et précipitation. Des occasions de buts, l'O.M. en a eu à la pelle, mais que ce soit Berdoll, un Berdoll qui, décidément, n'arrive pas à s'exprimer au centre de cette ligne d'attaque, que ce soit Boubacar ou Flores, les diverses tentatives amorcées par les attaquants marseillais ont toujours échoué sur la défense nîmoise.

Et Marguerite, qui depuis longtemps déjà en faisait voir de toutes les couleurs à l'arrière-défense marseillaise, obtint le but de l'égalisation.

Nous étions loin, alors, de la victoire sans appel, du "carton" que la plupart des spectateurs attendaient, après que le premier quart d'heure de l'O.M. ait été mené tambour battant.

Ainsi, il a manqué encore un petit quelque chose à cette équipe olympienne pour s'affirmer comme une formation de plus haut niveau, du moins dans le cadre de notre championnat de France.

Josip Skoblar, dans les vestiaires, affirmait que l'O.M. n'avait pas su faire la différence au moment opportun comme à Metz. L'O.M. n'a pas su appuyer sur l'accélérateur quand son adversaire était largement à sa portée. Ce petit but d'avance, les Marseillais ont donné l'impression de le traîner comme un boulet jusqu'au terme des 90 minutes.

Il se confirme donc, une fois de plus que l'O.M. ne sait pas faire le jeu quand l'adversaire, comme ce fut le cas hier soir, lui laisse l'initiative des opérations. Dommage !

Ce point, perdu hier soir, marquera certainement à l'heure des comptes. En attendant, il prive l'équipe marseillaise de la première place. C'est d'autant plus regrettable que tout le monde, à Marseille, commençait à y croire.

Voilà donc les Marseillais, une fois de plus, obligés de rattraper le temps perdu. Oui, ce point du match nul est décidément un sacré contretemps...

Jean FERRARA

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Les réponses aux questions que vous vous posez

 À QUOI ATTRIBUER CE COMPORTEMENT DÉCEVANT DES MARSEILLAIS ?

- L'expliquer parait bien difficile, mais la force est de constater que l'O.M. a fait, hier, son plus mauvais match de la saison (avec Laval à Marseille).

Comme quoi, il faut toujours se méfier des rencontres apparemment faciles : de la même façon qu'en cyclisme les étapes de transition se révèlent souvent pleine d'embûches.

Et Nîmes, privé avec Sanlaville, Girard, Dellamore, Boyron, Delestre, Samuel, Luizinho et Mansouri, soit la bagatelle de huit joueurs professionnels, était sans doute apparue comme de proie facile aux Olympiens. D'autant qu'hormis un match nul à Troyes, l'équipe gardoise n'avait connu que des défaites à l'extérieur.

C'était oublié - encore que Skoblar n'ait pas manqué de le rappeler la veille - que les "Crocodiles" Kader Firoud étaient déjà venus brouiller plus d'une fois les cartes marseillaises au stade vélodrome.

C'était oublié aussi l'exemple bastiais et la faculté de dépassement qui anime tout joueur non titulaire.

Cela dit, si les Nîmois, par leur volonté et leur esprit d'entreprise, méritèrent parfaitement le partage des points, la carence olympienne leur facilita singulièrement la tâche.

Curieux O.M., décidément, qui saison après saison, n'arrive pas à se départir de ce défaut consistant à se mettre au niveau de l'adversaire : brillant devant les meilleurs et faible devant les moins forts.

Excès de confiance, probablement, surtout hier après ce but de Bacconnier, venu si vite que l'on put penser qu'il n'y avait pas véritablement de match.

 CE DEMI-ECHEC VA-T-IL AVOIR DES CONSÉQUENCES ?

- Évidemment non, d'autant que, aussi paradoxal que cela soit, O.M. a amélioré hier sa position au classement.

Il est d'ailleurs amusant de constater que l'on avait envisagé la défaite de Nice à Rouen, le nul de Paris à Monaco... et pas celui de Nîmes à Marseille.

Pour un but et un point, les Olympiens ont ainsi raté un maillot jaune que sur le match d'hier ils ne méritaient pas.

Regrettera évidemment ce quatrième point perdu à domicile qui contre-balance fâcheusement les sept obtenus à l'extérieur. Mais la position des hommes de Skoblar demeure bonne, alors que l'épreuve n'en est même pas encore à la moitié. Les condamner sur un mauvais pas serait donc mal venu. Qui aurait parié, début août, que l'O.M. serait, quatre mois plus tard, second à un point du leader ?

Attendons donc une possible réhabilitation, cette semaine, à Troyes, et plus encore la venue de Saint-Étienne qui permettra d'y voir plus clair.

Alain PECHERAL

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SKOBLAR : "TROP D'OCCASIONS RATEES"

Il nous surprendra toujours. Le match terminé, nous nous attendions, et nous n'étions pas le seul, à trouver un Skoblar super tendu arborant son visage des mauvais jours.

Nous avons rencontré un Josip tout sourire. Comprenne qui pourra.

"Je suppose, devait-il dire en substance et sans préambule, que vous ne vous attendez pas à ce que je vous dise que nous avons fait un bon match. En fait, nous avons raté trop d'occasions pour prétendre la victoire. On a cherché vainement le deuxième but sans arriver à nos fins. Les Nîmois, eux, étaient à la recherche d'un nul, Ils n'ont eu qu'une occasion, ils ont réussi à la mettre au fond. Rien à dire. Je crois que tout compte fait, c'était au début de seconde mi-temps que nous avons raté définitivement le coches lorsque Berdoll, en excellente position, a été contré in extremis.

Rien ne servirait à se lamenter. C'est ça le football !

"Dans les matches qui s'annoncent faciles il faut savoir être attentif et ne pas gaspiller les balles. C'est très exactement ce que nous n'avons pas fait. Vous êtes témoins que j'ai toujours dit et répété qu'il n'existe pas de matches plus importants ou plus faciles que d'autres. Nîmes Olympique ce soir nous en a apporté la plus éclatante des preuves".

Si Skoblar faisait contre mauvaise fortune bon coeur, les joueurs, pour leur part, cachaient mal leur déception.

Notamment Trésor qui expliquait : "On pouvait arguer que le premier but réussi trop tôt nous a déconcentrés. Ce serait une mauvaise excuse puisque par la suite, nous avons eu de nombreuses occasions".

"En fait, ce que l'on peut nous reprocher à juste titre c'est de ne pas avoir su concrétiser ces occasions là. Je pense que nous avons peut-être pêché du côté du jeu collectif".

Les Nîmois, eux, ont su bien jouer le coup et leur nul ne souffre pas de discussion. Il nous reste désormais à nous ressaisir contre Troyes. Nous sommes toujours dans la course en tête du tableau, mais si au mois de juin il nous manque un point il ne faudra pas chercher d'excuse, c'est ce soir que nous l'avons perdu".

V. Zvunka, une fois n'est pas coutume, était en colère. "Perdre un point dans ces conditions c'est tout de même un comble. Nous manquons peut-être en ce moment d'un peu de fraîcheur, mais avouez que les Nîmois étaient à notre portée. Nous avons véritablement raté le coche surtout en première mi-temps". Et Victor qui avouait ne pas avoir été jugée par son masque expliquait comment en début de match, il avait raté une belle occasion en tombant alors que le but s'ouvrait grand devant lui.

"Le match venait à peine de commencer, nous n'étions pas encore chauds, et je suis arrivé dans les 18 mètres de Nîmes après une course de 60 mètres qui m'avait ôté une partie de mon influx. Ceci dit et sans vouloir chercher d'excuses, il faut que je précise une fois de plus que la pelouse est vraiment dans un état lamentable. Ceci explique peut-être cela".

Bracci, selon son habitude, analysait le match avec objectivité : "Je ne pense pas que nous ayons des excuses à trouver. On a manqué trop d'occasions, surtout en première mi-temps et par la suite les Nîmois ont su jouer avec beaucoup d'intelligence. C'est "râlant" car un succès nous aurait permis ce soir de partager la première place avec les Niçois et les Monégasques".

"Avant de conclure, je tiens à donner un coup de chapeau à mon adversaire direct Marguerite qui s'est avéré un excellent joueur que je n'ai pu lâcher d'une seconde, notamment pour monter à l'attaque".

Markovic, lui, n'était pas content : "Les Nîmois, dit-il, n'étaient pas venus pour faire de cadeau. On s'en est vite rendu compte puisque aussi bien Berdoll et Linderoth ont été blessés en début de match. Nos joueurs se sont montrés "trop gentils garçons". Ils auraient pu répondre du tac au tac et faire preuve des mêmes dispositions morales que leurs adversaires. Tel n'a pas été le cas. Sitôt le premier but marqué, ils ont joué comme des "danseuses". C'était la chose à ne pas faire, car en marquant un second but, nous nous serions mis définitivement à l'abri".

Florès lui non plus, ne cherchait pas d'excuse : "Je n'ai pas d'explication particulière à fournir, disait-il, quand on a été mauvais comme j'ai le sentiment de l'avoir était, on a qu'une chose à faire, se taire".

Hervé cependant ajoutait : "Certains regrettent que nous n'ayons pas gagné car nous serions ce soir en tête. Ce n'est pas mon sentiment. J'estime qu'en cas de victoire, nous serions devenus l'équipe à battre alors que dans ces conditions nous restons en embuscade. Peut-être mon calcul est-il mauvais, mais je vous avoue franchement que je préfère avoir perdu un point ce soir alors que nous n'en sommes pas à mi-championnat que si nous l'avions concédé à deux ou trois journées de la fin".

Fernandez, lui, était impitoyable dans son raisonnement : "Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? On a mal joué, on a perdu un point, le reste ne peut être que littérature".

C'était bien évidemment une opinion partagée par Baulier qui ajoutait laconiquement : "C'est bête".

Boubacar, une fois n'est pas coutume, n'avait pas le sourire : "Je suis déçu et même plus que déçu. C'était un match à notre portée. Sans doute à cause d'un jeu collectif déficient nous avons perdu un point sur notre terrain. Désormais il nous reste à gagner à Troyes pour préparer le match contre Saint-Étienne dans les meilleures conditions".

Le mot de la fin nous le laisserons à Albert Emon, entré en jeu à la 80e minute :

"C'était très dur d'entrer en cours de match car il faisait un froid de canard et il m'aurait au moins fallu une bonne demi-heure pour promouvoir être "chaud".

"Je ne pense pas qu'en dix minutes je pourrais faire quelque chose. Il n'en demeure pas moins que ce match nul est pour moi comme pour tous, je pense une déception".

André DE ROCCA

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Kader Firoud :

"Bravo les crocodiles"

Dans le vestiaire nîmois on l'imagine sans peine, c'était une joie sans réserve, Michel Mezy, que nous avons interrogé le premier ne cachait pas sa satisfaction :

"Vous savez, nous dit-il avec un sourire rayonnant, faire match nul sur le terrain de l'O.M. est une sacrée performance. Nous étions venus ici pratiquement sans espoir, et voilà que nous repartons chez nous avec le point du match nul. Un match nul, à mon avis qui n'est pas du tout usurpé. C'est sûr que l'O.M. a dominé pendant la majeure partie de cette rencontre. Nous avons su prendre nos adversaires comme il le fallait, nous avons joué au ballon et je dois le dire, nous sommes maintenant récompensés de nos efforts. J'espère que ce résultat va remettre notre équipe en selle".

Kader Firoud, à son tour, nous donna ses impressions.

"Après sa victoire à Metz, j'étais persuadé que l'O.M. allait nous donner du fil à retordre. L'équipe marseillaise cette saison semblait vouée à jouer les premiers rôles, et Nîmes qui était diminué par l'absence de plusieurs titulaires ne partait pas bien sûr favori de cette rencontre.

C'est justement là où je dois rendre hommage à tous les joueurs, les jeunes comme les plus anciens, tous ont fait un match remarquable. Bravo les "crocodiles". J'avais donné des consignes particulières notamment en ce qui concerne le marquage individuel. J'avais recommandé surtout de surveiller Linderoth de très près. Et finalement, toutes ces recommandations ont été suivies à la lettre. Malgré le froid, vous l'avez vu, les Nîmois n'ont jamais paru engourdi".

Enfin le président Calabro nous donna ses impressions :

"J'ai été déçu, je dois le dire, par le comportement de l'O.M. Je m'attendais à trouver devant nous un rival beaucoup plus ambitieux. J'étais venu si vous voulez, pour voir l'O.M. et découvert l'équipe de Nîmes".

"J'ai donc été surpris, et je ne le cache pas, c'est une heureuse surprise".

Jean FERRARA

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L'opinion de l'arbitre

M. DIDIER :

"R.A.S."

"Je ne pense pas, devait-il se borner à nous dire, que nous ayons assisté à une rencontre niveau. A mon sens, l'intérêt du match réside dans e suspense. Les Marseillais essayant de faire le break, les Nîmois tentant de combler leur handicap. Finalement ce sont ces derniers qui sont parvenus à leurs fins.

André de ROCCA

 

 

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