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Article de om.net

du 13 mai 2009

 

Nice 0-2 OM : Avec autorité

 

Avec autorité et sérieux, l'OM est allé s'imposer à Nice grâce à Niang et Brandao. Il garde sa place de leader alors que Bordeaux est allé gagner à Valenciennes.

Du bon travail. C'est ce qui ressort de la victoire olympienne à Nice. Elle fut exécutée avec le sérieux et l'application nécessaires pour offrir à l'OM son septième succès de rang à l'extérieur et de garder le leadership du championnat. Car même si le statu quo se poursuit à la tête de la L1 avec la victoire de Bordeaux à Valenciennes (1-2), la première place est préservée. Mieux, le but de Brandao ce mercredi permet de porter à deux unités l'avantage à la différence de buts.

Sans s'affoler et en faisant preuve d'un réalisme froid en terres niçoises, les Marseillais poursuivent donc sur leur voie royale et donnent après chaque journée un peu plus de corps à la thèse d'une fin de saison aux grandes promesses. Annoncé comme périlleux, le match au stade du Ray n'eut en fait pas grand-chose de l'opération commando même si les chevilles de Valbuena ont souffert et que M. Bré a du sortir sa demi-douzaine d'avertissements. Si Nice n'offrit pas le mordant attendu, l'OM géra, lui, sa partie avec la "sérénité" que demandait Erik Gerets dans la semaine.

Avec un but par mi-temps grâce à Niang et Brandao, l'affaire fut réglée avec application. Un tir croisé lumineux pour le Sénégalais, la conclusion d'un contre-éclair pour le Brésilien, les deux illustrations d'un boulot bien fait. "Le jeu de mon équipe a été impressionnant" lançait même le coach après le match.

Une mainmise des Olympiens sur la partie qui se manifestait dès les premiers instants. En monopolisant la balle, ils usaient souvent des ailes où les deux revenants Taiwo et Bonnart offraient d'intéressantes solutions. Si l'entrée en matière était bonne, le but niçois n'était pourtant pas assailli hormis la frappe bien trop enlevée de Ben Arfa (10e). Et la première véritable occasion fut la bonne. Sur un ballon récupéré dos au but, Niang se remettait dans le sens de la marche et plaçait depuis l'entrée de la surface un tir croisé chirurgical dans le petit filet d'Ospina (26e, 0-1). Le Sénégalais d'inscrire là le premier but olympien en première période depuis la mi-mars et la victoire au Parc des Princes.

Jusque-là plutôt inerte, Nice montrait un début de rébellion dans la foulée. Mandanda s'étirait bien pour sortir le coup franc de Ben Saada et la reprise d'Hellebuyck dans la continuité était hors-cadre (28e). Malgré la bonne frappe croisée de Ben Saada (37e), l'OM gérait au mieux et offrait un nouveau moment d'angoisse aux supporters du Ray. Sur une longue ouverture, la déviation de la tête de Brandao lançait Niang qui passait son vis-à-vis en vitesse mais son centre était repris par Kanté devant le but vide (41e).

La rencontre gardait la même configuration en deuxième période. Avec notamment un Cheyrou omniprésent au milieu de terrain, l'équipe transpirait une puissance collective globale. Et d'enfoncer le clou sur un contre modèle alors que Nice s'approchait timidement des buts marseillais. Sur une belle remontée de balle dans une arrière-garde niçoise désertée, Ben Arfa lançait Taiwo sur l'aile qui centrait sur la tête de Brandao esseulé au deuxième poteau et qui n'avait plus qu'à marquer (60e, 0-2). De quoi voir venir mais l'appétit insatiable de Niang l'amenait à offrir un nouveau raid ponctué d'une frappe au-dessus (70e). Et alors que le coup franc de Ben Arfa était capté par Ospina (78e), plus rien ne semblait pouvoir contrecarrer cette nouvelle illustration de la marche en avant olympienne.

Mandanda claquait tout de même le coup franc travaillé de Sablé (90e+2) mais ce n'était pas assez pour effacer l'impression de force qu'aura dégagé l'OM tout au long de la partie. "Ce soir, ils étaient content d'être joueurs de football" comme le décrivait joliment le coach dans les couloirs du Ray. Qu'ils gardent cette joie jusqu'au bout en commençant par dimanche pour la réception de Lyon.

Auteur : Emmanuel Jean

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