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Article de om.net

du 28 janvier 2009

Lyon 1-0 OM

 

Bien qu'en supériorité numérique durant la dernière demi-heure, l'OM, trop tendre, n'est pas parvenu à refaire son retard initial. L'aventure coupe de France s'arrête en 16e, à Gerland.

Le nom de l'OM, inscrit provisoirement avec celui de l'OL, s'est effacé du tableau des 8es de finale de la Coupe de France. Il n'y aura pas de déplacement à Lille début mars, ni d'expédition au Stade de France en mai. Les Marseillais avaient bien conscience que leur tâche, malgré leur belle série en cours face aux Lyonnais, ne serait pas aisée à Gerland. Mais on ne manquera pas de regretter de les avoir vus se la compliquer un peu plus encore en encaissant un but si rapidement dans la partie. A fortiori sur une erreur individuelle.

Moins de deux minutes s'étaient écoulées quand Delgado poussa Zubar à la faute sur une relance, pour partir à l'abordage, et servir Benzema, à point nommé (1-0).

Entrés dans le match de la façon la plus inconfortable et fébrile qui soit, les Phocéens péchèrent ensuite trop dans l'agressivité pour suffisamment bousculer les tenants du titre. Ces derniers, au contraire, en eurent à revendre pour asphyxier le jeu marseillais. Trop parfois, aussi. On pense à la sortie de Lloris devant Koné. Le portier, qui s'était saisi du ballon dans les airs, laissa inutilement traîner son genou et heurta la tête de l'Ivoirien de plein fouet. KO, il dut céder sa place à Ben Arfa (23e) et être convoyé à l'hôpital.

L'avantage, s'il y en a un, quand on est mené depuis l'entame, c'est qu'on a le temps pour revenir. Mais le pressing lyonnais sur le porteur du ballon gêna considérablement les transmissions des coéquipiers de Benoît Cheyrou. Et ralentit de fait la réaction olympienne.

Brandao n'eut pas d'action à se mettre sous les crampons. Malgré son inlassable travail de sape en pivot, puis dans le couloir gauche en deuxième période.

Le Brésilien fut ainsi replacé car Samassa entra en jeu dès la reprise (en remplacement de Zenden, qui se ressentait d'une douleur au pied).

Dans cette nouvelle configuration, et avec davantage de rythme et d'impulsions, l'OM mit le nez à la fenêtre en deuxième période. Sans parvenir toutefois à suffisamment écarter le jeu, et ainsi profiter de la taille de Brandao et Samassa sur des centres. La fenêtre n'était que laissée légèrement entrebâillée par les Gones.

Car, à l'affût d'un bon coup en contre, Lyon se replia un peu plus encore après l'expulsion de Keita, sanctionné pour avoir porté un coup au visage de Brandao (62e).

La supériorité numérique équilibra les chances. Si dans l'ensemble l'OL se révéla meilleur que l'OM tout au long de la soirée, une égalisation n'aurait pas exactement juré au terme des 90 minutes. Juninho toucha certes la barre, sur coup-franc. Mais deux frappes lointaines et puissantes de Cheyrou puis Taiwo démontrèrent que les Olympiens n'avaient pas abdiqué. La toute dernière seconde de la partie laissera même des regrets. Lloris s'interposa énergiquement devant Wiltord, aux 6 mètres. Et priva du même coup l'Olympique de Marseille de prolongations.

Auteur : Laurent Oreggia

 

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